L’assomoir

L’ALCOOLISME EN FRANCE AU XIXe SIECLE
Comme d’autres pays, la France voit aux XIXème siècle croître dans des proportions alarmantes sa consommation de boissons alcooliques. La production vinicole augmente malgré quelques dégâts du vignoble, la distillation artisanale et industrielle prend de l’ampleur, le nombre des débits de boissons passe de 282 000 à 435 000 entre 1830 et 1900. Dans le mêmelaps de temps, la consommation moyenne de l’adulte se hausse de 15 litres d’équivalent-alcool-pur l’an à 35 litres, et la part de l’alcool de distillation double, de 12 à 25 % (4). La tendance à l’alcoolisation de plus en plus forte est nette.
L’ALCOOLISME EN FRANCE AU XIXe SIECLE
Comme d’autres pays, la France voit aux XIXème siècle croître dans des proportions alarmantes sa consommation deboissons alcooliques. La production vinicole augmente malgré quelques dégâts du vignoble, la distillation artisanale et industrielle prend de l’ampleur, le nombre des débits de boissons passe de 282 000 à 435 000 entre 1830 et 1900. Dans le même laps de temps, la consommation moyenne de l’adulte se hausse de 15 litres d’équivalent-alcool-pur l’an à 35 litres, et la part de l’alcool de distillationdouble, de 12 à 25 % (4). La tendance à l’alcoolisation de plus en plus forte est nette.
L’ALCOOLISME EN FRANCE AU XIXe SIECLE
Comme d’autres pays, la France voit aux XIXème siècle croître dans des proportions alarmantes sa consommation de boissons alcooliques. La production vinicole augmente malgré quelques dégâts du vignoble, la distillation artisanale et industrielle prend de l’ampleur, lenombre des débits de boissons passe de 282 000 à 435 000 entre 1830 et 1900. Dans le même laps de temps, la consommation moyenne de l’adulte se hausse de 15 litres d’équivalent-alcool-pur l’an à 35 litres, et la part de l’alcool de distillation double, de 12 à 25 % (4). La tendance à l’alcoolisation de plus en plus forte est nette.
L’ALCOOLISME EN FRANCE AU XIXe SIECLE
Comme d’autres pays, la Francevoit aux XIXème siècle croître dans des proportions alarmantes sa consommation de boissons alcooliques. La production vinicole augmente malgré quelques dégâts du vignoble, la distillation artisanale et industrielle prend de l’ampleur, le nombre des débits de boissons passe de 282 000 à 435 000 entre 1830 et 1900. Dans le même laps de temps, la consommation moyenne de l’adulte se hausse de 15litres d’équivalent-alcool-pur l’an à 35 litres, et la part de l’alcool de distillation double, de 12 à 25 % (4). La tendance à l’alcoolisation de plus en plus forte est nette.
L’HOMME ET L’ALCOOL : EVOLUTION HISTORIQUE DES CO

Comme nous l’avons vu, la relation entre l’homme et l’alcool repose sur un
malentendu culturel, et lorsque cette relation posera de graves problèmes sociaux et
médicaux, leclivage en “bon alcool” et “mauvais alcool” va structurer les réponses
dès le début du 19ème siècle, quelles soient médicales, juridiques ou éducatives. Il
faudra attendre la fin du XXème siècle pour commencer à sortir du modèle moral.
Durant des millénaires
Les boissons ennivrantes sont considérées comme des produits magiques (d’origine divine :
Dyonisos – Bacchus – la Cène…etc), puis,lorsque l’alcool sera isolé par distillation par les
alchimistes ils le nomment “Eau de vie”. L’ivrognerie est présentée comme un phénomène
individuel qui touche toutes les couches sociales. L’image de l’ivrogne est souvent
sympathique; il garde une place sociale. (Rabelais – Sheaskspeare).
En France deux législations royales (Charlemagne – François 1er), répriment l’ivresse “trouble
à l’ordrepublic”, pourtant, jusqu’au 18ème siècle, la relation homme / alcool ne sera
pratiquement jamais présentée comme un problème.
Durant des millènaires, les cultures du nord de la Méditérannée montreront le vin puis
l’ensemble des boissons ennivrantes comme un breuvage magique et mystèrieux, lien sacré
entre l’humain et le divin.
Au 19ème siècle
Avec la Révolution industrielle, le Prolétariat…