Le bal

Le bal.

Critique des parvenus :

Le bal, roman d’Irène Némirovsky décrit avec beaucoup de cynisme et d’humour le déboire de Monsieur et de Madame Kampf , nouveaux riches qui organisent leurspremier bal en invitant toutes les personnes importantes dans la société. Ceci donne l’occasion à l’auteur de critiquer ces parvenus qui ne songent qu’époustoufler de leurs richesses leurs invités. Cebal doit contribuer à les introduire dans la bonne société. Rien n’est trop beau pour « épater la galerie », des mets raffinés sont commandé ainsi que du personnel est engagé en nombre pourl’occasion. L’auteur démontre que pour Monsieur et Madame Kampf seules comptent les apparences et le superficiel, ainsi devant les gens ils se vouvoient alors que lorsqu’ils sont seuls ils se tutoient. Ilss’imaginent que leur argent peut leur ouvrir toutes les portes de la haute société. Mais rien ne se passe comme ils l’ont prévu, le bal est est un échec du à la vengeance de leur fille Antoinette qui n’a pasposté les invitations. Devant le désastre de la soirée, le naturel revenant au galop Monsieur et Madame Kampf se disputent violement rappelant ainsi leurs origines populaires soulignant que l’argentn’achète ni l’état d’esprit ni la classe.
C’est ainsi que Madame Kampf lui dit: « Monsieur veut donner des bals ! Recevoir ! Non, c’est à mourir de rire ! Ma parole, tu crois que les gens ne saventpas qui tu es, d’où tu sors ! Nouveau riche ! Ils se sont bien foutus de toi… »
Ce à quoi il lui répond« Je suis bien tombé, il n’y a pas à dire, c’est une bonne affaire, des manières de poissarde,une vieille femme avec des manières de cuisinières… »
Irène Némirovsky fait une parodie grinçante de ces personnes qui jouent un personnage mais dont le passé ressurgit au moindre problème d’une façonpresque vulgaire

Rapports mère fille
Antoinette, leur fille, est essentiellement éduquée par une jeune nurse anglaise. Sa mère est tout ce qu’il y a de plus désagréable avec Antoinette,…