Le classicisme
Littérature Classique
Définition:
Classique a pour sens, au XVI siècle, «écrivain de premier ordre». Ce sont les romantiques qui donneront à ce mot son sens actuel. Succédant au baroque, oùdominent le mélange des genres, les images brillantes et recherchées, et le langage précieux, le classicisme s’en distingue par sa recherche de pureté dans la langue, son souci de vraisemblable et de justemesure.Pour combattre l’affectation et atteindre le vrai il faut avant tout s’exprimer clairement.
Au centre du système classique, on trouve la nature, en ce qu’elle a d’universel et d’intemporelet non en ce qu’elle a de déviant: sont donc rejetés les artistes de la génération baroque au style exubérant ou enflé, ainsi que les précieux ou les maniéristes accusés d’obscurcir leurs sujets partoutes sortes d’artifices. Pour imiter la nature (seul objet d’étude, préconise Boileau) et paraître vraisemblable, l’artiste a besoin de règles. Chapelain, dans les années 1630, remet en vigueur larègle des trois unités héritée d’Aristote et bientôt adoptée par tous les dramaturges et théoriciens français
En poésie c’est Malherbe qui, dès le début du XVII siècle, impose des règles strictes pourobtenir une harmonie parfaite: il chasse les mots impropres, réglemente les rimes, impose le respect de la césure, proscrit l’enjambement et le hiatus.
En peinture ou en architecture, la symétrie, laproportion mathématique et l’harmonie des formes s’imposent petit à petit. Les jardins sont censés formés eux-même un ensemble cohérent avec les bâtiments.
Dans tous las arts c’est le vrai idéal quel’on recherche et non une réalité quotidienne souvent désordonnée.
Si les classiques en appellent aussi à l’imitation des Anciens, c’est parce que ces derniers ont su atteindre la natureuniverselle: poètes et sculpteurs antiques ont défini les canons d’une beauté impérissable, dont témoignent les chefs-d’oeuvre qu’ils ont laissés.Tout comme en architecture, il veut plier les efforts créatifs…