Le diabète
Dépistages et traitements | |
Objectifs : Les symptômes d’un phénotype diabétique ne sont pas toujours évidents au début de la maladie en particulier pour le diabète de type I.
Comment peut-on les détecter ?
Quels sont les traitements applicables ?
1. Dépistages des phénotypes diabétiques
a. Le diabète de type I
Il apparaît chez les jeunes, avant 20 ans. Les symptômes se caractérisentpar une soif intense accompagnée de faim. La diurèse (quantité d’urine émise par 24 heures) est importante, les sujets maigrissent et sont fatigués. Son évolution est rapide.
Des facteurs externes peuvent favoriser l’apparition de ce diabète comme la prise de corticoïdes, une maladie virale ou des agressions physiques ou psychiques. Lorsqu’on dose la glycémie, son taux est élevé. Il peutapparaître du glucose dans les urines.
b. Le diabète de type II
Son évolution est lente. Il apparaît après 40 ans chez des sujets présentant un surpoids, une hypertension, un taux de triglycérides élevés et la présence de diabétiques dans la famille.
2. Traitements
a. Les traitements classiques
* Dans le cas du diabète I, il consiste en des injections quotidiennes d’insuline, l’hormone ne pouvantêtre assimilée par voie buccale. Le malade adapte ses injections en fonction de ses repas et de son activité physique en particulier.
Actuellement il existe des injecteurs sans aiguilles qui pulvérisent l’hormone sous pression dans la peau.
* Depuis une vingtaine d’années sont apparues des pompes à insuline d’abord externes ; on peut maintenant les implanter sous la peau : le maladeprogramme les doses à diffuser dans son organisme.
Dans le cas du diabète de type II, le traitement consiste en une modification des habitudes alimentaires (régime peu calorique, équilibré) et sur une activité physique régulière. Certains médicaments peuvent aider à faire baisser la glycémie après les repas.
b. Les traitements d’avenir
Les pompes à insuline deviendront autonomes, c’est-à-direqu’elles auront un système permettant de mesurer la glycémie et qu’elles délivreront l’insuline en fonction de cette valeur : cela serait l’équivalent d’un pancréas artificiel.
Des greffes de pancréas sont réalisées depuis une vingtaine d’années mais c’est une opération lourde qui est en général associée à une greffe de reins. Les malades doivent ensuite suivre un traitement anti-rejet.
Depuis unedizaine d’années, on essaie de greffer seulement des îlots de Langerhans : c’est une technique beaucoup plus facile puisque les îlots sont injectés dans la veine porte puis s’implantent spontanément. En revanche dans seulement la moitié des cas il y a eu reprise de sécrétion d’insuline.
La dernière technique étudiée est celle de la thérapie génique : on introduit dans des cellules hépatiques legène qui gouverne la formation de cellules pancréatiques chez le fœtus, ces cellules synthétisent alors de l’insuline. Cela a été réalisé chez des souris.
L’essentiel
Les diabètes sont donc des maladies graves qui entraînent des complications importantes et nombreuses. Les connaissances actuelles peuvent aider à une médecine prédictive et l’évolution des traitements laissent espérer desconditions de vie plus faciles pour les individus atteints.
Les deux types de diabète | |
Objectif : Si la glycémie à jeun est supérieure à 1,4 g.L-1, on considère que l’individu est diabétique. Le diabète peut avoir des causes différentes selon les malades, quelles sont-elles ?
1. Les phénotypes diabétiques
Le diabète de type I commence avant 20 ans et son évolution est rapide. Les antécédentsfamiliaux sont rares.
Le diabète de type II commence en général après 40 ans et son évolution est plutôt lente. Les antécédents familiaux sont très fréquents.
Les deux types présentent des complications communes : une hypertension artérielle et une atteinte des vaisseaux sanguins.
L’atteinte des vaisseaux sanguins à de nombreuses conséquence : les petits vaisseaux au niveau de la rétine…