Le paradoxe de l’agriculture mondial
Depuis le néolithique jusqu’ à l’époque actuelle, l’agriculture mondiale ne cesse de subir des transformations. De la première révolution agricole à la deuxième révolution agricole en passant par larévolution verte, elle a connu une évolution exponentielle du point de vue de la productivité, des méthodes et techniques employées. Certes, cette révolution a induit une forte augmentation de laproduction agricole mondiale, mais la faim demeure grandissante et grondante dans certain coin du globe. Apres la prodigieuse découverte de Jean louis Borleau sur certains céréales, l’espoir de rayer lafaim dans les contours planétaire avait retrouvé son éclat. Celui-ci s’est subrepticement éteint pour diverses raisons. Par la suite des organisations humanitaires furent crées. Toutefois, si le rôledes ces organismes est d’assister les populations frappées par la faim, qu’en est il du noble espoir d’éradiquer ce mot. Il fut un temps ou la nature décidait toute seule, avec quelque arbitraire, dela production agricole mondiale. Une époque ou les paysans essayés de faire poussées sur des sols craquelés par la sécheresse des squelettiques semis de grain.
A l’heure actuelle, les avancéestechnologiques et scientifiques permettent et exigent de nourrir toute la population mondiale. Aucun objectif mondial n’est plus important, noble, éminent et réalisable que celui qui consiste à éliminer lafaim. Plus de 800 millions de personnes sont affamées ou sous-alimentées à travers le monde. Et un grand nombre d’entre elles sont des enfants. De toutes les questions pressantes qui assaillent lemonde, l’élimination de la faim est peut-être l’une des plus faciles à résoudre. Il n’existe pas de pénurie mondiale de nourriture. La capacité de continuer à produire suffisamment de vivres de bonnequalité pour faire face aux besoins de la population mondiale ne fait aucun doute. La faim résulte plutôt de problèmes et volontés politiques. Les guerres et les conflits civils rendent les femmes et…