Le sahara géopolitiquement
Le Sahara
Le Sahara est le plus grand désert du monde, couvrant une superficie de plus de 9 millions de Km 2 en s’étendant sur dix pays : Le Maroc, l’Algérie, La Lybie, La Tunisie, l’Egypte, le Soudan, le Tchad, le Niger, la Mali et la Mauritanie.. Le Sahara est un territoire complexe sujet à différents problèmes. En effet c’est une région très peu peuplée avec seulement 1,5 millionsd’habitant le plus souvent localisé dans les oasis qui parsèment le désert. C’est néanmoins une région au sous-sol très riche avec des ressources gazières, pétrolières et halieutiques. Le Sahara est aussi parsemé de « zones grises » qui échappe à l’autorité des différents Etats. En quoi la position géographique et les richesses du Sahara ont elle favorisées la prolifération des zones grises et destensions dans la région.
Il y a le Sahara est d’une richesse seulement partiellement exploitée, en effet, des nombreux gisements et mines ont été découvertes mais les investissements ont parfois de la peine à se faire. De par l’uranium que l’on peut trouver en forte quantité, par le pétrole dont un découvre encore tous les jours des gisements, par le gaz qui l’accompagne et par l’abondance deminerais, le Sahara est un trésor à ciel ouvert.
Bien que perdant de sa superbe, le Niger produit encore 8 % de la production mondiale d’uranium avec 3 434 tonnes d’Uranium produites par an en majeure partie grâce à la mine d’Arlit. Pour comparatif, en 2001, près de 80 000 tonnes d’uranium avaient été extraites de la mine d’uranium d’Arlit et exportées vers la France par le port de Cotonou (Bénin).Dans les années 1980, 40 % de la production mondiale en provenait et l’uranium représentait 90 % du montant des exportations du Niger.
De nos jours, la mine souffre de la baisse des cours de l’uranium et n’emploie plus que 700 employés.
L’abondance de pétrole de gaz révélés par les photos satellites à très haute résolution de la région onshore et offshore de ce grand désert du Sahara révèlentdes structures géologiques où baignent d’importants gisements dans des bassins sédimentaires. Les photos de Smara La Güera captent les plus grands gisements de gaz et de pétrole onshore, comparable aux champs pétrolifères et gazifières des monarchies du Golfe.
Les réserves de gaz sont très nombreuses mais moins bien concentrées géographiquement que les gisements de pétrole. Par ailleurs, si ladécouverte d’un gisement de gaz ne s’accompagne pas d’un gisement de pétrole, la poche est bien souvent abandonnée car considérée comme non rentable au vue de leur éloignement des zones de consommation et du rapport coût d’exploitation/revente.
La production saharienne occupe une petite place dans la part mondiale mais son importance est grande pour les pays de la région.
Quant aux minerais, lesphotos satellites du Gara Djebilet captent les plus grands gisements de fer dans le dévonien inférieur du flanc sud du Sinclinal de Tindouf, où ont été inventorié trois grosses lentilles de minerai de fer oolithique d’une qualité exceptionnelle. L’Infracambrien du Djebel Guettara comprend une vaste zone de gisements de manganèse, à environ 150 km au sud de Colomb Béchar et à 100 km à l’ouest deBéni Abbès.
L’énergie solaire, de par les projets en discussion, les expériences en cours et les estimations faîtes, pourra représenter une source continue de revenu pour les pays de la région saharienne. Ainsi, la définition claire et définitive des frontières par la reconnaissance des droits de peuples vivant au Sahara et la sécurisation par le contrôle des frontières pour éviter laprolifération des zones grises est l’enjeu majeur de cette région pour jouir pleinement de l’exploitation de ses ressources.
Moins connu pour ses ressources naturelles que pour ses sécheresse, le Sahel est devenu ce que les spécialistes de géopolitique appellent une «zone grise», où terroristes et bandits évoluent en toute liberté. Des combats très violents y ont eu lieu début mars, au Tchad, entre…