Le temps n’est-il qu’une succession d’instants ?

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En attendant, je vous donne un lien à consulter sur le sujet.http://www.devoir-de-philosophie.com/dissertation-temps-succession-instants-pistes-reflexion-seulement-8243.html

Voici un extrait :

«Il convient d’opérer une conversion, de nous défaire des habitudes de pensées qui réduisent le réel à une ombre de lui-même, enne faisant que le mesurer et le diviser par pur intérêt. Si nous n’avons de la durée que cette perception réduite, cela signifie que, pour nous, la durée est d’abord ce qui nous sépare de quelquechose ou, si l’on veut, un moyen terme entre un début et une fin. Ce moyen terme n’est donc pas perçu pour lui-même, mais en vue d’autre chose, et la réduction de la durée à de l’espace signale d’abordune conception utilitaire du monde, bien loin du désintéressement qui devrait être celui du philosophe. Si nous voulons saisir ou contempler la durée en son absoluité, ou du moins nous en rapprocher,il nous faut nous défaire de notre obsession pour l’action. Bachelard: La critique de la durée et la question de l’instantLa vie ne peut se définir comme la contemplation passive d’un flux quis’écoulerait le long d’un canal, celui-ci représentant le temps objectif avec ses trois dimensions immuables et successives : le passé, le présent et le futur. La vie ne s’écoule pas suivant l’axe du temps,elle s’impose à lui en lui donnant forme, et c’est toujours dans l’instant présent qu’elle prend conscience d’elle-même. L’expérience immédiate du temps n’est pas celle de la durée (qui requiert, pourêtre perçue, une certaine intériorité mystique), mais celle du maintenant. Nos souvenirs sont ceux d’instants, et non d’une durée continue et indécomposable. La conscience de la durée est une consciencede l’attente, mais pas l’attention elle-même, volonté de l’intelligence où toute l’intensité se donne dans l’instant. L’attention est une reprise de l’intelligence sur elle-même qui ne se répand…