Les drogues

CANNABIS, CE QU’ON NE VOUS DIT PAS
LE CANNABIS C’EST TROP MORTEL

Cette brochure est la réponse du CIRC à la campagne de la Mildt et du ministère de la santé

Vous n’avez jamais fumé de cannabis ? Cette brochure vous donnera toutes les raisons pour répondre OUI ou NON au pétard que l’on vous tendra. Pensez-y : dire NON et passer son tour, c’est souvent faire plaisir à son voisin. Vouspensez que c’est un produit inoffensif ? Vous trouverez ici des informations et des témoignages sur les avantages et les inconvénients de l’usage du cannabis. Si vous êtes consommateur, Cette brochure vous expliquera les risques que vous courez, et vous donnera aussi la possibilité d’évaluer vos connaissances sur le sujet. Enfin, vous y trouverez toutes les adresses et numéros utiles afin d’êtreinformé et éventuellement aidé dans une démarche pour en finir avec une prohibition absurde, inutile et coûteuse.
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QUAND LE CANNABIS EST UN PLAISIR
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Aurélie, 32 ans

“ Pour moi le cannabis est avant tout un plaisir. Entre amis, c’est très convivial, même si trop souvent la conversation roule sur la provenance, l’aspect, l’odeur, le goût, l’effet… des variétés de hachisch et de beuh quenous partageons, avons partagées et partagerons. Seule, je fume parce que ça aiguise ma sensibilité, concentre mon attention tout en me rendant assez créative. ”

L’avis du CIRC : Si vous êtes devenu un maître dans l’art de remettre au lendemain ce que vous pourriez faire le jour même, si tous les prétextes sont bons pour vous jeter sur un pétard, vous avez gagné une consultation dans un desnombreux centres ouvert rien que pour vous. Faites gaffe de ne pas transformer ce qui devrait être un art de vivre en habitude de vie ! Ça serait dommage.

Recommandations : Tant que, pour des raisons purement idéologiques, on créera un vent de panique autour du chanvre, toute information sereine sur cette plante bien connue de nos grandsparents, sera vaine. Qu’on le veuille ou non, le cannabis faitpartie de notre société. Ce n’est pas en ressassant qu’il est interdit, en menaçant de prison ses amateurs, en ne lui trouvant que des défauts — remis en cause quotidiennement par des centaines de milliers de fumeurs — que la raison triomphera sur la bêtise et l’hypocrisie.

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CANNABIS : QUELLE DÉPENDANCE ?
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Maxime, 27 ans

“ Dépendant ? Oui et non ! L’année dernière, j’ai vécu deuxexpériences intéressantes. La première, c’était un moment où je me posais plein de questions, où je doutais de tout, et le bédo, loin de m’aider, brouillait les pistes. Je te jure, j’en avais des bouffées d’angoisse. J’ai donc décidé d’arrêter et ça m’a pas posé de problèmes particuliers. Quelques mois plus tard, après avoir travaillé comme un fou dans le seul but de me payer des vacances enCorse, voilà qu’à peine sorti du bateau, les douanes me tombent dessus et sur mon sachet de beuh. Et bien, ça a été dur, j’avais de folles envies de fumer. J’étais sur les nerfs. J’ai maudit la loi et tous ceux qui l’appliquent bêtement, j’ai maudit cette société qui permet aux gens de passer leurs vacances à se bourrer la gueule et me gâche les miennes. “

L’avis du CIRC : Le petit pétard du soir,vous avez du mal à vous en passer comme avez du mal à vous passer d’un petit café le matin. Aie ! Vous voilà « accro » pour ne pas dire dépendant. Remplacez le joint du soir par un somnifère, ainsi vous serez dépendant d’un médicament légal et vous enrichirez les laboratoires pharmaceutiques !

Recommandations : Nous ne sommes pas tous égaux face aux drogues. Il y aura toujours parmi la multitudede consommateurs de cannabis, une minorité pour qui l’usage sera problématique. Et alors ? Va-t-on interdire l’alcool sous prétexte que deux millions cinq cent mille personnes en sont dépendantes ? Une dépendance physique qui n’a rien à voir avec la dépendance au cannabis ! Enfin, demandez à une personne souffrant d’une sclérose en plaques, et qui trouve dans l’herbe de cannabis un réconfort à…