Les etats dans la mondialisation
Les acteurs de la mondialisation
Partie 1 Les Etats dans la mondialisation
Incontestablement, les Etats ont été affaiblis par rapport à l’internationalisation (le processus étant contrôlé par les Etats nations) mais en même temps : ils en sont des acteurs privilégiés (ils perdent du pouvoir quand ils l’on voulu), leur marge de manœuvre existe, la crise systémique les a remis sur le devantde la scène. Avant même la crise de 2008-2009 (date symbole : 15 septembre 2008 la faillite de Lehmann Brothers), depuis 10-15 ans on a vu un retour des Etats face aux crises. Le monde plus conflictuel de l’après septembre 2001 va aussi engendrer un retour en force des Etats (Le Pompier de NY est l’Etat). Face aux tensions mondiales, il y a résurgence de la légitimité des Etats.
I] Unaffaiblissement incontestable par rapport à l’internationalisation :
A) Le développement d’un monde d’échanges a consacré l’ouverture des économies :
En 1970, l’ensemble des importations et des exportations mondiales représentaient 11% du PIB mondial. Ajd, l’ensemble représente 25 % du PIB mondial. Du coup, la conjoncture économique d’un pays (croissance, monnaie, chômage …) dépend de +en + de ses partenaires.
? Le niveau de la monnaie chinoise, fixée sur un mécanisme d’indexation sur le dollar. Au sommet du BRIC (BRESIL RUSSIE INDE CHINE) en Avril 2010, la gestion de la monnaie chinoise a été critiquée par le Brésil (Lula) et l’Inde, car elle a des conséquences dans ces pays.
? Le niveau de la demande en hydrocarbure dans les pays émergentsa un effet important sur la conjoncture dans d’autres pays.
? Quand une demande nationale, dans l’espace mondialisé croit plus vite que la demande extérieure, il y a creusement des déficits.
Ceci a rendu impossible une politique de relance keynésienne dans un seul pays.
B) La mondialisation de la production va au- delà des échanges :
La production semondialise non + uniquement par les échanges mais aussi par une production délocalisée. En 80, les IDE représentaient 7% du PIB mondial, aujourd’hui 22%. Sur ce plan, les FMN et plus encore FTN (transnationales) peuvent mettre les Etats en concurrence, d’autant plus que leur moyen d’action financière dépasse celui des Etats (confrontés aussi à l’équilibre du budget). (les entreprises ont-elles unenationalité. Reich)
C) La mondialisation des flux financiers est la contrainte la plus forte :
Face à la libéralisation des mouvements de K, les masses de K à la recherche d’un profit à court/très court terme peuvent avoir des effets déstabilisateurs, en particulier sur les taux de change (valeurs des monnaies). Or ces taux de changes sont d’autant plus importants que l’on vit dansun monde d’échanges.
Les politiques monétaires menées par les Etats qui s’inscrivaient jusqu’aux 70s dans un cadre régulé sont assujettis à un objectif externe (non plus interne) : La défense du taux de change, et ce au détriment des objectifs internes cad croissance et emploi. Si la conciliation entre interne et externe est impossible, les objectifs externes seront tj favorisés. Par exemple,la politique du franc fort n’obéit pas à un objectif interne mais externe, en s’alignant sur le mark pour défendre les taux de change, au détriment du chômage (1 mns de chômeurs).
La violence et la rapidité des sanctions pour un pays qui ne tiendrait pas compte de ces objectifs externes, illustrées par les nombreuses crises des 90s ont pu faire parler d’une dictature du marché financier. Lesmarchés financiers internationaux n’ont plus confiance en la monnaie d’un pays et le font spéculer à la baisse.
? Crise du Peso Mexicain / Crise du bath thaïlandais entrainant la crise Asie Pacifique de 97 98 / Crise russe en 98 (démonétisation de l’économie russe) / Crise du Brésil en 98 / Crise de la Turquie en 99 / Crise de l’Argentine en 1999 et 2001
Crise du Bath…