Les femmes dans la societe francaise

.NOURRIR LES HOMMES.

Introduction Š La Terre pourra-t-elle nourrir tous ses enfants ? • Depuis 1950, la population mondiale a quasiment triplé. Malgré cette forte augmentation, les hommes sont aujourd’hui mieux nourris qu’ils ne l’ont jamais été auparavant. Cependant, d’importantes inégalités persistent toujours : de nos jours, 13% de l’humanité ne mange toujours pas à sa faim, quasiexclusivement dans les pays du Sud. • Les pays du Nord disposent de nourriture en abondance et contrôlent les marchés alimentaires alors que les pays du Sud sont victimes de graves carences et dépendent de l’aide internationale. Dans tous les cas, les Etats cherchent à produire plus – pour se nourrir ou pour exporter leurs productions – mais ceci nuit souvent à la santé à l’environnement. Etude de cas : «Les paradoxes de l’agriculture brésilienne » (pages 58-63 + autres doc.) • Le Brésil est un pays d’Amérique latine, un des plus vastes et des plus peuplés de la planète. C’est aujourd’hui une puissance émergente, c’est-à-dire un Etat à cheval entre les pays du Sud et les pays du Nord. Son système agricole est donc très ambigu : il présente à la fois des caractéristiques des pays du Nord mais aussides caractéristiques des pays du Sud. • Problématique : En quoi la situation alimentaire et agricole du Brésil reflète-t-elle les la situation alimentaire et agricole à l’échelle mondiale ?

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I. Etude de cas Š Les paradoxes de l’agriculture brésilienne A. Des productions massives mais insuffisantes pour nourrir les Brésiliens • Evolution de la population (graphique) – population urbaine :augmentation forte entre 1940 et 2007 (× 8 en un demi-siècle) ; hausse forte jusqu’aux années 90 puis ralentissement – population rurale : une quasi-stagnation de 1940 à 2007 (autour de 30 millions de ruraux). – population totale : la même évolution que la population urbaine (hausse forte et régulière entre 1940 et 2007 ; × 4 en un demi-siècle). • Evolution des productions (doc. 3 page 59) -produits destinés à l’exportation (agrumes, café, soja, canne à sucre) : forte voire très forte augmentation des quantités produites. – produits destinés à nourrir les Brésiliens (haricots, manioc) : forte voire très forte diminution des quantités produites. • Facteurs expliquant la persistance de la faim (graphique et doc. 3 page 59) – facteurs démographiques : une population qui a quadruplé en undemi-siècle (de 50 à 200 millions de Brésiliens). – facteurs agricoles : orientations agricoles tournées vers les productions destinées à être vendues sur le marché mondial, plutôt que vers les productions destinées à nourrir la population brésilienne. B. Au Brésil, deux systèmes agricoles totalement opposés • Produits destinés à être vendus sur le marché mondial (doc. 1 page 58 ; doc. 1, 2 et 3 page60) – type de production : plantations commerciales, canne à sucre, café, céréaliculture, soja… – localisation sur le territoire du Brésil : sur le littoral de l’océan Atlantique, à proximité des grandes villes et des grands ports. – acteurs intervenant dans le système : ingénieurs, investisseurs, industries agroalimentaires, travailleurs agricoles… – dynamisme économique de ce système :dynamisme fort (vastes exploitations, forts investissements, ventes sur le marché mondial). • Produits destinés à nourrir les Brésiliens (doc. 1 page 58 ; doc. 1, 2 et 3 page 60) – type de production : riz, manioc, haricots, poules, élevage extensif… – localisation sur le territoire du Brésil : à l’intérieur des terres (progression en direction de la forêt amazonienne, le long d’un front pionnier) -acteurs intervenant dans le système : petits paysans qui travaillent eux-mêmes leurs terres. – dynamisme économique de ce système : très faible dynamisme économique (faibles quantités produites, destinées à nourrir la famille ; quelques ventes dans les marchés locaux ; peu de bénéfices et de modernisation). C. L’agriculture brésilienne entre efforts environnementaux et dégradations • Dégradations…