Les grands domaines d’echanges
mondialisation contemporaine
[modifier] Aspects économiques
Article détaillé : Mondialisation économique.
L’évaluation des conséquences de la mondialisation économique comprend plusieurs volets, très contrastés selon la richesse du pays considéré.
[modifier] Pays riches
Pour les pays riches, la mondialisation économique comporte deux bénéfices essentiels. Le premier profite auconsommateur, qui a accès à un éventail plus large de biens (diversité) à un prix plus faible que s’ils étaient fabriqués dans le pays même. Quantitativement, cet effet est considérable, et peut être appréhendé en additionnant les gains des consommateurs à l’achat de produits textiles chinois. Le second bénéfice profite aux détenteurs du capital, qui obtiennent un meilleur rendement de leurs capitaux.Les pays riches vivent en revanche la délocalisation de leurs industries intensives en main-d’œuvre peu qualifiée, ainsi que de la concurrence accrue entre pays riches eux-mêmes. Quantitativement peu importants, ces effets posent cependant des problèmes du fait qu’ils sont localisés, touchant particulièrement certains individus ou certaines régions, alors que les gains sont répartis sur l’ensemblede la population. Ceci dit, la part de la population active en concurrence avec la main-d’œuvre peu qualifiée des pays en voie de développement n’est seulement que de 3%.
Cependant, les niveaux scientifiques et technologiques de la Chine et de l’Inde se rapprochent très vite des standards occidentaux, et la qualité des télécommunications font que la concurrence directe des populations activesconcerne maintenant les classes moyennes (délocalisation des centres d’appel par exemple), et les ingénieurs (tous les grands groupes de logiciels ont une antenne en plein essor en Inde).[réf. nécessaire]
Certaines études quantitatives économétriques tentant d’évaluer ces deux aspects seraient arrivées à la conclusion que les gains des pays riches à la division internationale du travail sontsupérieurs aux pertes (délocalisations, désindustrialisation). Le problème des pays riches face à la mondialisation économique serait donc avant tout un problème de répartition de gains afin de pouvoir indemniser les perdants en leur accordant une part des gains proportionnée à leur perte.
Toutefois certains[17] contestent ces études, leur objectivité, leurs auteurs et leurs conclusions. Cesopposants estiment pour leur part que la mondialisation n’a pas été porteuse de croissance en Europe, qu’elle aurait plutôt été génératrice d’iniquités et de dégâts environnementaux, de concurrence désastreuse (de leur point de vue) entre États en matière de réglementation, de protection sociale, de fiscalité et d’éducation, aboutissant à un dumping social et à l’inefficacité locale des mouvementssociaux (le pouvoir politique de proximité ne pouvant leur donner satisfaction). Selon cette analyse la mondialisation ferait obstacle à la « lutte des classes » et risquerait à terme de détruire les protections sociales mises en place dans les États développés.
[modifier] Nouveaux pays industrialisés
Jusqu’à la crise asiatique, les nouveaux pays industrialisés semblaient les grands gagnants de lamondialisation économique. Profitant d’une main d’œuvre qualifiée et à faible coût, ils ont bénéficié d’investissements très importants en provenance des pays riches comme l’aide financière apportée au Japon par les États-Unis après la seconde guerre mondiale, ce qui leur a permis de construire une économie moderne et un système de formation solide, de sortir de la pauvreté. La crise asiatique acependant montré l’étendue de leur dépendance à l’égard de marchés financiers prompts à l’emballement spéculatif comme à la panique.
Le bilan de la mondialisation économique pour ces pays est ainsi très contrasté, avec d’un côté des pays, comme la Corée du Sud ou Taïwan définitivement classés parmi les pays riches, d’autres, Thaïlande, Philippines, ont du mal à se remettre de la volatilité des…