Les humanistes
André Vésale naît le 31 décembre 1514, à Bruxelles (Brabant) et meurt le 15 octobre 1564 dans l’île de Zante (Zakynthos) en Grèce.
Anatomiste, médecin brabançon, considéré par de nombreux historiens des sciences comme le plus grand anatomiste de la Renaissance, voire le plus grand de l’histoire de la médecine.
Ses travaux, outre qu’ils ont fait entrer l’anatomie dans la modernité, mettront finaux dogmes du galénisme qui bloquaient l’évolution scientifique depuis plus de mille ans aussi bien en Europe que dans le monde islamique. Il est l’auteur d’un des livres les plus novateurs sur l’anatomie humaine, De humani corporis fabrica (Sur le fonctionnement du corps humain). Il est aussi un grand humaniste de son époque.
Ambroise Paré né vers 1510 au Bourg-Hersent, près de Laval, et mortle 20 décembre 1590 à Paris, est un chirurgien et anatomiste français.
Chirurgien des champs de bataille, le père de la chirurgie moderne. Il est l’inventeur de nombreux instruments. La généralisation alors relativement récente de l’usage des armes à feu rend les chirurgiens familiers avec des plaies d’une sorte nouvelle, que l’on cautérise au fer rouge ou à l’huile bouillante au risque de tuerle blessé. Paré met au point la ligature des artères, qu’il substitue à la cautérisation, dans les amputations.
« Je le pansay, Dieu le guarist (en moyen français)
Je le pansai et Dieu le guérit. » Phrase modeste de Paré pour résumer sa philosophie.
Thomas More 7 février 1478, Londres – 6 juillet 1535, Londres 7 février 1478, est un juriste, historien, philosophe, humaniste, théologien ethomme politique anglais. Chancelier du roi Henri VIII, il renonça à sa charge, et fut finalement condamné à mort en raison de son refus de reconnaître l’autorité religieuse que s’était arrogée le roi.
Grand ami d’Érasme, érudit, philanthrope, il participa pleinement au renouveau de la pensée qui caractérise cette époque, ainsi qu’à l’humanisme, dont il fut le plus illustre représentant anglais.
SirThomas More est devenu saint Thomas More puisqu’il a été béatifié par l’Église catholique en 1886 et canonisé en 1935. Il est le saint patron des responsables de gouvernement et des personnalités politiques depuis 2000[1].
Nicolas Machiavel né le 3 mai 1469 à Florence, Italie – mort le 21 juin 1527 à Florence est un penseur italien de la Renaissance, philosophe, théoricien de la politique, del’histoire et de la guerre.
Machiavel a donné en français naissance à plusieurs termes : « machiavélisme » et ses dérivés, qui font référence à une interprétation politicienne cynique de l’œuvre de Machiavel et « machiavélien » qui fait directement référence aux concepts développés par Machiavel dans son œuvre. Macchiavelli s’écrit avec deux « c ». Au fur et à mesure des années, le second « c » aété perdu pour des raisons sans doute d’aisance typographique. On trouve différentes sources attestant de son nom d’origine et des œuvres auxquelles il a participé. Il a influencé la majeure partie de la philosophie politique ultérieure.
Erasme né en 1466 ou 1469 à Rotterdam et mort le 12 juillet 1536 à Bâle, est un humaniste et théologien néerlandais, considéré comme l’une des figuresmajeures de la Renaissance tardive.
Reconnu aujourd’hui comme l’un des plus grands humanistes de la Renaissance, Érasme a toute sa vie défendu une conception évangélique de la religion catholique. Il a maintes fois critiqué l’attitude du clergé et des papes, dont les comportements lui semblaient en opposition avec les évangiles.
Érasme s’était choisi comme devise « Nulli concedo » (« Je ne fais deconcessions à personne ») mais lorsqu’on lui en faisait le reproche, car elle semblait bien orgueilleuse, il répondait bien subtilement que ce n’était pas la sienne mais celle du dieu Terminus qui représentait la mort ou le terme de la vie, et que c’était la mort et non Érasme qui parlait. En fait Érasme portait comme sceau sur sa bague, une gemme antique représentant le dieu Bacchus, cadeau de son…