Les nouvelles de st-petersbourg
Le tsar Nicolas 1er fonda en 1703 Saint-Pétersbourg, dans le but d’en faire une ville européenne tant dans son architecture que dans son fonctionnement. Cette ville construite au nord de la Russie, loin de tout n’est pas accueillante et il y fait froid. Nicolas Gogol, en 1833 l’inclut dans ses nouvelles pour en faire le portrait de façon à montrer comment il la voit. Ses nouvelles sont fondéessur le réalisme, mais pas sur le fantastique comme on l’entend. Dans les Nouvelles de Pétersbourg, on retrouve la description juste de la réalité, les classes sociales, le merveilleux et l’étrange.
Pour commencer, les Nouvelles de Pétersbourg, sont réalistes. On peut expliquer le réalisme par une description juste et précise de la réalité et l’importance des classes sociales. Décrire de façonjuste et précise la réalité de l’époque où se trouve l’auteur est un point important du réalisme. Le Saint-Pétersbourg de Gogol, est celui des années 1830, une époque où naît le capitalisme, sous le régime du tsar Nicolas 1er, la liberté d’expression et intellectuelle n’a plus lieu d’être. Les idées libérale et les débats intellectuelles ce réfugie, a Moscou, puis, Saint-Pétersbourg devient uneville étouffante, cynique et ce qui compte le plus c’est l’argent. Gogol dénonce cette situation dans les Nouvelles de Pétersbourg, il décrit une ville sombre et brumeuse n’ayant, aucun attrait. Il a choisi l’environnement de la ville pour mettre en scène ses nouvelles, comme la fait auparavant Balzac ou Dickens dans la littérature XIXe siècle. Gogol donne une image réelle de sa ville et tous leslieux décrits dans le livre existe et sont repérables sur un plan de cette époque. La description des personnages est pratiquement inexistante, mais il met l’emphases sur le trait pertinent qui permet de résumer l’ensemble de ce qu’ils sont : « Alors, la perspective Nevski est déserte : les robuste tenanciers de magasins et leurs commis dorment encore dans leurs camisoles hollandaise, ousavonnent leurs joues généreuses et boivent leur café; les indigents se rassemblent à la porte des pâtisseries, où un ganymède mal réveillé, qu’on voyait la veille voleter comme un papillon pour servir le chocolat[…]. Finalement, les description abondante sont importantes pour une reproduction précise de la réalité.
L’appartenance aux classes sociale, est un thème récurrent dans les Nouvelles dePétersbourg. Gogol, dresse un tableau complet de toutes les couches sociales de la société russe : les artisans allemands, les assesseurs de collège, les artistes bohèmes, les conseillers titulaires, les fonctionnaires et artisan. Les personnages sont décrits par leur appartenance sociale, il a instauré un lien entre ces personnages et la catégorie sociale auquel ils appartiennent. Le grade de lapersonne le définis en quelque sorte dans tout ce qu’il est en général. Dans chaque nouvelle les personnages vouent une admiration à son propre grade ou à une personne ayant un grade plus haut que lui et il accepte en aucun cas une atteinte à son grade. Ce qui est le plus important pour les personnages des nouvelles, c’est leurs rapports avec les autres, selon leurs places dans la hiérarchiesociale : «…kovaliov était accesseur de collège caucasien. Comme il l’était de depuis à peine deux ans, Kovaliov s’en montrait encore très fier. Même, pour se donner plus de poids, il se faisait toujours appeler : Monsieur le Major».Bref, La hiérarchie sociale est importante pour comprendre la personnalité des personnages décrit par Gogol. La description précise de la réalité et les classes socialesdonnent aux Nouvelles de Pétersbourg un cadre extrêmement réaliste.
Puis, les Nouvelles de Pétersbourg ne sont pas fantastiques au sens traditionnel du terme. On y retrouve plutôt, de grandes ressemblances, avec le merveilleux et l’étrange. Le merveilleux est un genre découlant du fantastique. C’est, là le plus souvent, des situations, totalement imaginaire et irréel qui le sont depuis le…