Lettre d’amour
L’amour est comme la fièvre, il naît et s’éteint sans que la volonté y ait fait la moindre part
Drôle d’idée de t’offrir ce livre, je sais. Chaque année avant mon anniversaire Guillaume Mussopublie un livre, et ma tradition, c’est de me précipiter et de commencer à feuilleter ses pages. Il me fascine avec ses romans, chez lui le suspense est un art littéraire à part entière. Je ne savais paslequel de ses cinq lires t’offrir et puis j’ai décidé de te faire connaître son dernier. Je sais que te parles de Guillaume Musso ne te fascine pas mais en réalité je ne savais pas par où commencer.Notre histoire a été un roman, dont les pages ont étaient écrites par toi et moi.
Avant de te rencontrer je ne savais pas vraiment comment représenter l’image de l’amour, je ne savais pas vraimentcomment c’était d’être aimée.
Je me trouvai assise à côté de toi depuis seulement cinq minutes et déjà mon cœur battait, des frissons envahissaient mon corps, que m’arrivait-il, je n’en savais rien,mais tout ce que je savais, c’est que c’était avec toi que je voulais être. Ces mois passés à tes côtés sont inoubliables, tu m’as fait découvrir énormément de choses, j’ai appris à aimer, à me sentiraimée, à respecter.
Boris Cyrulnik a dit que pour trouver le bonheur, il faut risquer le malheur. Si on veut être heureux, il ne faut pas chercher à fuir le malheur à tout prix. Il faut plutôtchercher comment et grâce à qui-on peut le surmonter.
Moi, j’ai surmonté ma solitude, le vide qui était en moi, avec toi. Tu m’as rendu heureuse, heureuse et amoureuse.
Le monde peut tout faire, penser oucroire, posséder toute la science du monde, s’ils n’ont pas connu l’amour, ils ne sont rien. Ce que je sais ça tient en trois mots, quatre mots : le jour où quelqu’un t’aime il fait très beau, je nepeux mieux dire, il fait très beau. Mais ce que j’ignorai, c’est qu’il y a aussi un jour où le brouillard t’empêche de voir, où le vent t’empêche d’avancer, où la tempête t’empêche de respirer. Et ce…