L’islam et l’europe, une cohabitation favorable?

‘L’islam et l’Europe, une cohabitation favorable?

Est-ce que l’islam est compatible avec l’identité européenne? C’est difficile de répondre à cette question actuelle, posée dans un continent qui est caractérisé par des origines chrétiennes : bien que il y ait de la globalisation[1], que l’islam soit la deuxième religion de l’Europe[2], et que les musulmans en Europe de l’Ouest soient passésd’une groupe de travailleurs immigrés à une part essentielle de la population citoyenne[3], plusieurs Européens considèrent pourtant la présence musulmane comme une dangerosité pour leur identité. Les Suisses ont confirmé cette angoisse par leur approbation d’une interdiction de construire des minarets, et probablement, d’autres n’airaient pas voté différemment.[4] Cependant, est-ce que cette peurpour un islam européenne est fondée ?
Toutefois, la origine du refus de l’Europe d’admettre l’islam est ancrée dans la histoire de ce continent : les origines chrétiennes compliquent l’acceptation d’une autre religion en Europe. Est-ce possible pour l’islam de devenir un élément des identités nationales qui ont forgé le continent ?[5] Selon beaucoup de chrétiens, exprimé d’une façon incisive par lepape Benoît XVI, « l’Europe devait mettre en valeur ses racines chrétiennes et renforcer son sentiment d’appartenance à une civilisation commune afin de mieux relever les défis à venir ».[6] Autrement dit, les Européens doivent chérir leur origine chrétienne, ce qui est accepté en grande partie par les musulmans en Europe : selon Fouad Alaoui (vice-président de l’Union des organisationsislamiques de France), ils n’ont pas des histoires avec respecter le héritage d’une autre religion, mais ils sont désolés de la négation de la contribution de l’islam à la culture européenne dans les huit siècles de sa présence dans le sud de l’Europe.[7]

Une image fausse

Actuellement, cette histoire partagée est simplement oubliée et on a surtout peur de « l’islamisme », essentiellement par lesévénements du 11 septembre 2001.[8] Néanmoins, on ne doit pas associer l’islam automatiquement au souci sécuritaire. Dans une société marquée par une forte sécularisation, des musulmans – mais surtout les groupes les plus extrêmes – sont très visible. Ces groupes de l’islam avec leur demandes exorbitantes constituent une impression d’une religion très radicale, et la communauté musulmane, souvent encorepeu organisée, ne peut rien faire pour éviter ce développement et la peur complémentaire des Européens.[9]
Tout de même, les associations incorrectes ont créé une image faussée de l’islam. Marine Le Pen, la vice-présidente du Front national en France, pense que les peuples européens « rejettent les signes ostentatoires » des musulmans, parce qu’ils sont provocants.[10] Cependant, lesvéritables raisons pour notre image de l’islam sont la visibilité de cette religion[11] et l’essentialisme[12] entretenu par l’Occident et les musulmans : nous, occidentaux, avons une vision des sociétés musulmanes fondée sur notre imaginaire d’anciens impérialistes, d’une religion monolithique. Cette image est confirmé par les musulmans, qui se sentent menacé par la remise en question de certainséléments de leur religion (la sharia, l’interprétation du Coran) et qui, bien que quelques-uns soient très libre aux prescriptions de l’islam, entretiennent le fantasme « d’un seul vrai islam » traditionnel [13].

Des suppositions

Cependant, bien que les politiques et les journalistes cherchent toujours des stéréotypes pour des enquêtes (ce qui renforce l’image faussée de l’islam), il n’y a passeulement un islam.[14] On ne doit seulement dénoncer les illusions d’Islam – qui peuvent causer une ghettoïsation culturelle musulmane, ce qui est favorable pour l’apparition de l’intégrisme et du terrorisme –, mais encore admettre la diversité de l’islam.[15] En effet, Abdennour Bidar (enseignant de le philosophie à l’université de Nice) dit que l’islam est une culture d’individus, de…