Madeleine de scudéry
Jeunesse
Orpheline dès l’âge de 6 ans, c’est son oncle, un ecclésiastique, qui élève Madeleine de Scudéry, lui fait découvrir les lettres la danse la musique et, qui par ses entrées à la Cour, luifait rencontrer des personnes influentes et intégrer le salon de l’hôtel de Rambouillet, au milieu des années 1630. Elle s’installe définitivement à Paris en 1640[1], suivant son frère Georges.
Elleapprend également la danse. Elle est presséntie pour être la gouvernante des nièces du cardinal Mazarin[2].
Salon littéraire
« Sappho » était le surnom, selon la mode du temps, de cet auteur duXVIIe siècle qui est une habituée de l’hôtel de Rambouillet avant de lancer, en 1652, son propre salon littéraire, qui donna longtemps le ton de la préciosité, dont elle était l’une des plus célèbresreprésentantes.
La plupart des célébrités de l’époque, Mme de La Fayette, Madame de Sévigné, et les Montausier, La Rochefoucauld, Conrart, Chapelain, Pomponne et Pellisson honorèrent régulièrementles « samedis de Mlle de Scudéry » de leurs conversations érudites et galantes, se désignant également par des surnoms. Le salon se passe dans Le Marais, d’abord rue du Temple, puis rue de Beauce.Œuvre littéraire
Elle participe en 1642 à la rédaction du Recueil des femmes illustres, plus particulièrement à la partie de « L’épitre aux Dames »[3]. Elle accompagne son frère à Marseille, entre 1644et 1647, qui y exerce une charge de gouverneur.
Elle est, sous le nom de son frère Georges, qui n’a jamais hésité à endosser la paternité d’un grand nombre d’écrits de sa sœur, l’auteur à succèsde longs romans galants à clé dépourvus de toute vraisemblance historique où se reconnaissent aisément les portraits de personnages tels que Condé, Mme de Longueville, etc. transposant dans l’Antiquitéla vie de la société mondaine de son temps : Ibrahim ou l’Illustre Bassa (4 volumes, 1642) ; Artamène ou le Grand Cyrus (1649-1653), le plus long roman de la littérature française (10 volumes) ;…