Marcher d’un grave pas
Travail d’écriture
A. Introduction
La nouvelle « Rêverie de nouvel an » tiré de « Les Vrilles de la vigne » écrit par Colette et parue en 1908, est une nouvelle autobiographique quiraconte, décrit la vie de Colette au moment des nouveaux ans qu’elle vécu.
B. Développement
Tout d’abord, la narratrice fait preuve de grande complicité avec ses animaux. Pendant lenouvel an, Colette ne quitte pas une seul fois ses animaux d’où l’emploi du pronom personnel « nous », des pronoms possessifs « nos » et « notre » et du mot « trois », quelques citations : «Toutes trois nous rentrons poudrées » (l.1), « Il a neigé dans les plis de nos robes » (l.1-2), « nous avons couru comme trois folles » (l.5-6), « notre joie haletante de chiens lâchés. » (l.7), «Du haut du talus nous nous sommes penchées sur le fossé » (l.7-8).
Toutes ces citations marquent bel et bien la complicité de Colette et de ses compagnons canins.
Ensuite, la narratricenous présente le bonheur né de cet instant privilégié de communion avec le monde et d’harmonie entre les êtres.
En effet ce moment de bonheur est né car cet instant est unique puisqu’iln’arrive qu’une fois par an.
A cet instant privilégié, la narratrice profite de tout ce qui peut l’entourer et lui procurer le bonheur, « Il a neigé dans les plis nos robes » (l.1-2), « j’ai desépaulettes blanches, un sucre impalpable fond au creux du mufle camard de Poucette » (l.2-3), « Nous étions sorties pour contempler la neige, la vraie neige et le vrai froid » (l.4), « Du hautdu talus nous nous sommes penchées sur le fossé que comblait un crépuscule violâtre fouetté de tourbillons blancs ».(l.7-8), « nous avons contemplé Levallois noir piqué de feux roses derrièreun voile chenillé de mille et mille mouches blanches » (l.9-10).
Avec toutes ces citations nous constatons tout à fait la communion du monde alentour et l’harmonie entre les êtres.