Médée
Une période où les femmes étaient mises à l’écart
Les femmes ont été exclues de la scène pendant de longues périodes qui correspondent aux formes les plus nobles du théâtre comme le théâtre grec, le théâtre Nô et le théâtre élisabethain. Elles sont ensuite admises comme comédiennes, mais ne prennent pas pour autant la parole en leur nom. Elles se contentent d’être les interprètes d’auteurspuis de metteurs en scène masculins.
Les auteurs sont généralement des hommes. Peu de femmes écrivent pour le théâtre même si l’on peut citer des exemples célèbres comme Olympe de Gouges, née en 1748 et morte en 1793, elle monta sa propre troupe, mais fût guillotinée, car elles dénonçait les travers de la révolution française. On peut encore citer George Sand, femme qui prit un pseudonymemasculin, et qui s’habillait également avec des vêtements masculin. Elle est une grande féministe remmettant en cause la condition de la femme à cette époque.Louise Michel. Dans sa majeure partie la création théâtrale reste masculine dans sa conception.
Mais certaines ont réussit à s’imposer
Certaines comédiennes acceptent difficilement les rôles qu’on leur propose. La Québécoise Pol Pelletierrefuse très tôt de jouer les jeunes premières classiques qu’elle juge bêtes et sans intêret. Etre comédienne au service de ce théâtre-là est pour elle humiliant : « C’est amplifier son rôle de femelle, être dans une dépendance totale par rapport à un paquet d’hommes, toujours être obligée de plaire. »
Au début du XXème siècle, des militantes féministes comme Nelly Roussel ou
Vera Starkoff écriventet font jouer ce que l’on peut considérer comme les premières
pièces féministes françaises. Nelly Roussel, anarchiste et féministe, en 1902 et 1904, Vera Starkoff, militante socialiste et féministe, écrit fait jouer ses pièces dans les Universités Populaires. Après ces premières tentatives les femmes restent longtemps muettes au théâtre. Avant 1970 les femmes étaient exclues ou se risquaientrarement à la mise en scène. Dans ce travail, on entraîne une équipe dans sa propre vision, il faut imposer son point de vue et avoir suffisamment de crédibilité dans sa propre tête et dans la tête des autres pour s’imposer, sans parler, il y a quelques dizaines années seulement, du regard des régisseurs et des machinistes quand ils demandaient qui est le metteur en scène et qu’une femme répondait :c’est moi.
1965-1975 : L’explosion de l’expression théâtrale des femmes
Le but est de tout d’abord défendre des valeurs féministes. Les spectacles militants se multiplient d’abord dans des salles marginales puis dans des festivals. L’année 1975 est proclamée l ‘année de la femme et elle correspond à une
période où le spectacle féminin bat son plein. Un groupe d’une dizaine de femmes,
LaCarmagnole, veut exprimer « les idées féminines et féministes par le théâtre », les
trois Jeanne triomphent au théâtre et les femmes envahissent les petites scènes du
café-théâtre. Elles installent sur les planches un nouveau type de femmes qui bouleverse les tabous, elles cassent l’image édulcorée des femmes trop longtemps imposée. Elles ne craignent pas la pose disgrâcieuse, les lunettes peuseyantes, manient la caricature jusqu’à l’obscènité et ne craignent pas l’humour corrosif.On peut voir des spectacles uniquement crée et interprété par des femmes, ce qui affirme la possibilité d’autonomie et l’existence propre des femmes au théâtre. Quelle revanche pour celles qui ont trop souvent connus les distributions traditionnelles avec souvent dix hommes et deux femmes.Jusqu’à cette période,les pièces écrites par des femmes n’étaient pas ou très peu reprèsentées sur les scènes du théâtre
La figure féminine du théâtre : Ariane Mnouchkine et son théâtre du Soleil.
Mis à part l’exemple éclatant d’Ariane Mnouchkine qui commence ses
créations en 1964.
Ariane Mnouchkine a commencé son travail théâtral en 1964, mais c’est en 1970 avec 1789 qu’elle est vraiment connue.
Les…