“On reconnaît le bonheur au bruit qu’il fait quand il s’en va.”
Jacques Prévert.

Nous désirons tous vivre heureux. C’est même notre grand rêve, et pour l’homme c’est souvent la quête dubonheur qui anime toutes ses occupations et toutes ses préoccupations. La force de cette aspiration à mener une existence épanouie est telle que l’on ne se pose pas, d’ordinaire, la question de commentreconnaitre le bonheur et en avoir conscience. Sommes nous jamais sur de ce qu’est le bonheur? Pourrons nous un jour être sur de l’avoir découvert et vécu? Réfléchir sur la vraie définition du bonheurc’est ainsi se confronter au problème de savoir si nous disposons de ressources véritables pour franchir le fossé qui sépare le rêve de la réalité et pourra nous mener à la vraie définition du bonheurabsolu.

En Philosophie, le bonheur est décrit comme un état durable de plénitude et de satisfaction, un état agréable, équilibré et stable de l’âme et du corps qui diffère d’un simple plaisiréphemère. Le bonheur est donc un simple état d’âme que l’on peut, d’après cette définition, facilement déceler chez soi-même en faisant une autopsie de l’esprit: ce que l’on ressent ce moment même, si eneffet nous sommes plainemant satisfaits, si nous devons nous plaindre de quoi que ce soit ou encore si nous avons déja été plus heureux antérieurement. La définition bonheur se résume donc à l’un desrésultats possible à un test trivial où l’on coche oui ou non à diverses questions censées refleter notre état d’âme. Or il se trouve que l’homme et sa conscience sont toujours en quête de véritéabsolue et qu’une simple définition ne suffira à l’aboutissement à un résultat de l’étude d’un concept aussi complexe que le bonheur.

Ainsi, devant les inconvénients de la conscience, l’homme atrouver un moyen pour la fuir: les paradis artificiels détournent ou désinhibent la conscience en vue du bonheur. Mais la conscience n’aura de l’orgie que de mauvais souvenirs : On hésite entre un…