Philosophert sert-il a vivre?

Un début de problématisation …
Telle est en effet la thèse que développe Diotime I dans le Banquet de Platon. Les dieux, qui ont le savoir à leur disposition, ne cherchent pas à philosopher puisqu’ils sont dans la connaissance. À l’opposé, les ignorants non plus ne philo¬sophent pas parce qu’ils n’ont pas la conscience de ce qui leur manque, ce savoir dont les dieux disposent et dont ilssont privés. Le philosophe, par son désir et la tension qu’il manifeste en direction de la sagesse, montre qu’il n’est pas dieu, puisqu’il recherche le savoir que les dieux ont, mais qu’il n’est pas non plus entièrement ignorant, puisque, au moins, il sent qu’un savoir lui échappe, qu’il voudrait acquérir. Il manifeste par là que la connaissance lui manque, mais ce manque en lui-même est positif,puisqu’il met en place un mouvement qui ne va pas de soi en direction de ce savoir.
Résumé

Sujet de la dissertation de philosophie : « Il est vrai que l’on peut vivre sans philosopher, mais l’on vit moins bien ! ». La problématique est la suivante : La philosophie est-elle indispensable à l’homme pour qu’il ait une bonne vie ? Dissertation de 1900 mots.

Extrait:

Pour certaines personnes,il est vrai que la philosophie prend une grande place dans nos vies et cela devrait être pour tous les gens, car sans philosophie nous sommes condamnés à suivre tous les gens comme des moutons donc pas de liberté de penser par soi-même. Par contre, d’autres pensent plutôt que la philosophie amènera à une confusion de nous même, à ne plus savoir ce que l’on veut réellement, alors oui on peut vivresans philosophie mais est-ce que l’on vit moins bien ou mieux avec elle à nos côtés pour nous guider ?

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Peut-on vivre sans philosopher?
Par Caroline Sarroul Publié le 15 septembre 2010 ;Pas encore de commentaire Partager

Peut-on vivre sans philosopher?

I. oui, c’est possible de survivre sans philosopher car1. La vie, c’est « l’ensemble de fonctions qui résistent à la mort », pour survivre, il faut répondre à ses besoins vitaux et philosopher n’en fait pas partie, même si la philosophie peut nous rappeler où ils sont et de ne pas les sacrifier à des désirs ni naturels, ni nécessaires ( Epicure)
2. On peut survivre sans savoir que l’on est dans la caverne, dans l’opinion, pas de manque; mêmesi on le sait pas nécessairement le souci du vrai, d’autres soucis ( vitaux justement)
3. on peut emprunter d’autres voies pour réfléchir : art, religion, spiritualité, science… ( même si chacun a ses limites, son domaine de prédilection et son mode de penser bien particulier; tout homme qui s’étonne, s’interroge, cherche un sens, à comprendre n’est pas un philosophe!)¹
4. on peut penserque philosopher est même nuisible à la survie et aux actions nécessaires à celle-ci
* c’est un exercice stérile: certes on se libère de l’opinion, on remet en question mais cela n’aboutit à rien et en plus on perd son temps, dans le sens où cela détourne d’occupation bien plus sérieuse. C’est l’argument de Calliclès ( personnage imaginaire) dans le Gorgias de Platon
« Il est beau d’étudierla philosophie dans la mesure où elle sert à l’instruction et il n’y a pas de honte pour un jeune garçon à philosopher ; mais, lorsqu’on continue à philosopher dans un âge avancé, la chose devient ridicule, Socrate, et, pour ma part, j’éprouve à l’égard de ceux qui cultivent la philosophie un sentiment très voisin de celui que m’inspirent les gens qui balbutient et font les enfants. Quand je voisun petit enfant, à qui cela convient encore, bal butier et jouer, cela m’amuse et me paraît charmant, digne d’un homme libre et séant à cet âge, tandis que, si j’entends un bambin causer avec netteté, cela me paraît choquant, me blesse l’oreille et j’y vois quelque chose de servile. Mais si c’est un homme fait qu’on entend ainsi balbutier et qu’on voit jouer, cela semble ridicule, indigne d’un…