Politiques environnementales
Les politiques environnementales
De l’effet de serre au recul de la biodiversité en passant par la pollution sous ses formes multiples, la question environnementale a aujourd’hui totalement investi le champ de la discipline économique. Cette révolution culturelle débute dans les années 1970 avec la prise de conscience écologique qui suit la médiatisation des premières grandes pollutions. Commeles conséquences environnementales concernent tous les pays, c’est à l’échelle internationale que les politiques doivent être harmonisés. C’est pourquoi des conférences internationales ont lieux et que les instances internationales comme l’ONU instituent des programmes pour l’environnement. Mais chaque pays reste plus ou moins dépendant de son champ d’action : l’échec de la conférence deCopenhague révèle un cruel manque d’harmonisation et tandis que les pays riches se sont majoritairement tournés vers une batterie de politique économique qui « entrave » leur activité, des pays émergeant voient leur production industrielle augmenter et leur émission de gaz à effet de serre avec.
Aussi, nous nous interrogerons sur l’efficacité des politiques environnementales dans la mesure où ellessont des décisions locales qui concernent un environnement global. Les politiques environnementales sont-elles réellement efficaces ?
A l’échelle internationale, c’est en 1972 que débute un cycle de conférence en vue de changer les comportements face à l’environnement. A la demande du club de Rome, le MIT émet un rapport (Meadows) qui souligne les effets du système productif actuel qui jusque làmenace les ressources énergétiques naturelles.
Dès lors, les systèmes productifs sont obligés d’intégrer la notion de développement durable pour assurer leur pérennité. Le PNUE est institué par l’ONU à la conférence de Stockholm. Ce n’est qu’a la conférence de Rio que sont accueillis les grands responsables. Elle suppose des engagements :Les PDEM doivent reconnaitre leurs responsabilités dansles dégâts causés. Ils reconnaissent aussi qu’il faut aider les autres pays à prendre des mesures( aide au PED de l’ordre de 0.7% du PIB). L’agenda 21 est le premier engagement politique concernant une réglementation mondiale. C’est un programme de développement durable signé par 173 chefs d’états à Rio . Ce programme de mise en œuvre du développement durable est décliné à l’échelle des états et desvilles.En 1997 le protocole de Kyoto témoigne d’une avancé considérable sur la question environnementale. Il met en application des mesures contraignantes. Il est une étape importante car il cadre les restrictions sur le CO2 et les gaz à effet de serre en général. Désormais les pays s’engagent à réduire leurs émissions de 6%. Ce protocole commence en 2005. La question fondamentale devient donc lechangement climatique et la préservation de la couche d’ozone. Le rapport STERN (2000) dévoile en effet un changement de température de l’ordre de 2 à 5%. D’ailleurs sur ce plan, l’Europe semble particulièrement en avance. En 2008, la France à fait à mis en place le paquet énergie climat. C’est un accord signé par les pays membres et qui impose la règle de trois 20. -20% d’émission de CO2 d’ici2020, -20% d’énergies polluantes et avoir 20% d’énergie renouvelable
Mais cet ensemble de mesure parait insuffisant. L’objectif 0.7% d’aide aux PED, décidé à la conférence de Rio, n’est jamais atteint. Quand à la restriction des émissions de gaz à effet de serre de Kyoto, elle n’est efficace que si 2/3 des pays ratifient le protocole, ce qui n’est pas le cas jusqu’à ce que la Russie s’y engageen 2004. Si le rapport STERN convient que seulement 1% du PIB mondial suffirait à atténuer les effets du réchauffement s’il était consacré à la réduction de gaz à effet de serre, aucun pays ne souhaite s’engager plus qu’un autre et financer le projet même si certains se reconnaissent en partie responsable. Cette absence de consensus s’est révélé lors de la conférence de Copenhague qui n’a aboutit…