Prendre soin à l’hôpital
EVALUATION NORMATIVE
UE 4.1.S1 : Soins de confort et de bien-être
Titre : Prendre soin à l’hôpital. Inscrire le soin infirmier dans une perspective soignante. |
Auteur | Walter Hesbeen | Editeur | Masson |
Lieu d’édition | Paris | Date de parution | 1997 |
Nombre de pages | 195 pages | Genre de l’ouvrage | Sciences humaines |
Mots clés | Soin, l’hôpital, l’infirmier, la santé, lamaladie, corps-objet et corps sujet de soin, prendre soin. |
Résumé des thèmes abordés et des idées de l’auteur | * Le soin et le contexte de la santé :Le soin est un terme fréquemment utilisé, il concerne plusieurs objets (personnes, plantes, voitures, …). C’est être attentif à quelque chose ou quelqu’un pour s’occuper de son bien-être, de son bon fonctionnement.Walter Hesbeen utilise le motsoin au singulier car pour lui celui-ci « est devenu très instrumental ». Pour lui le fait de l’utiliser au singulier « permet de rappeler qu’il s’agit d’une œuvre de création à chaque fois unique qui concerne une personne dans la singularité de sa situation de vie. » Il explique par la suite que le soin s’adresse à des corps-objet (c’est-à-dire au physique du patient) alors qu’il doit se destinerau corps-sujet (c’est-à-dire au ressenti, aux sentiments du patients), ce qui provoque l’insatisfaction des patients et le stress des soignants entrainent une dérive des pratiques de soin. Ensuite, l’auteur évoque les concepts de santé et maladie. La santé est trop souvent associée au terme de non-maladie. Il explique qu’une enquête mené en 1993 auprès des français montre que ceux-ci associent lebonheur et l’autonomie à la bonne santé. Pour Walter Hesbeen, la maladie n’est pas une fatalité. Elle « fait partie de la vie. Participe à la construction de l’être de chacun c’est-à-dire qu’elle contribue à former ce corps que chacun est. Elle modifie et enrichit l’expérience de vie de chacun. » * Le soin infirmier :C’est de l’art car pour chaque personne soignée le soin relève de la créationunique à chacun.Le métier d’infirmier offre des atouts supplémentaires par rapport aux autres professions de santé. En effet, il permet une proximité avec le patient, les soins prodigués sont moins scientifiques, ils relèvent majoritairement de la subtilité, de la spontanéité, de la créativité et de l’intuition. Et enfin ils disposent d’un champ d’action plus large du fait de cette proximité.Lesoin infirmier n’est pas valorisé, en effet du fait que le métier soit, par la population, classé de sous-métier (dans le sens où il se situe en second lieu, après les médecins). Il est associé aux soins qui rendent la vie (la journée) plus agréable mais pas, trop peu, à son côté curatif.Une étude fût menée au Québec sur les attentes qu’exprime la population par rapport à ce soin. Elle permit demettre en évidence trois catégories d’attente : la communication (courtoisie, information, explication, écoute, réponse aux questions). Les habilités et les connaissances techniques (savoir injecter, employer les bonnes techniques et savoir les expliquer, faire attention aux détails et aux horaires). Enfin les attitudes et les comportements (être présent et attentif, faire preuve de respect ded’égard, respect de leur dignité).Walter Hesbeen donne sa propre définition du soin infirmier : « l’attention particulière portée par une infirmière ou un infirmier à une personne et à ses proches en vue de leur venir en aide dans la situation qu’est la leur. Il comprend tout ce que ces professionnels font, dans les limites de leurs compétences, pour prendre soin des personnes. » * La professioninfirmière :Cette profession est peu valorisé, ou du moins pas comme elle le devrait, souvent associé comme des personnes qui exécutent les ordres. Ce n’est pas uniquement par les autres individus, les infirmiers eux-mêmes entrainent cette dévalorisation en réalisant dans une grande majorité des soins sur prescription médicale et en déléguant leur rôle propre aux aides-soignantes. Du fait de leur…