Ratios
Ratios de solvabilité : jusqu’à fin 2005 deux ratios coexistaient, le ratio Cooke pour les banques
internationales et le ratio européen de solvabilité (RES), dont lesmodalités techniques de calcul étaient
très proches.
Le ratio Cooke mettait en rapport le montant de fonds propres avec le montant de risques (crédits
pondérés par laqualité du client). Les « fonds propres Cooke » comportaient un noyau dur (fonds
propres de base) et des fonds propres complémentaires (titres subordonnés et participatifs,provisions
non affectées, écarts de réévaluation…). Les risques pondérés étaient calculés à partir du bilan (quotité
de risque à quatre niveaux) et du hors-bilan (facteurde conversion puis quotité de risque…). Le ratio
Cooke exprimait le niveau minimum de fonds propres apte à garantir la solvabilité de l’établissement en
cas dedéfaillance de ses clients. La norme était de 8 %.
Le ratio Cooke est remplacé, depuis 2007 pour les méthodes standard et de base et depuis 2008 pour
la méthode avancée, par leratio Bâle II. La définition des fonds propres réglementaires reste
globalement inchangée. La quotité de 8 % a été maintenue, mais elle est répartie entre risque de crédit(6 %), risque opérationnel (1,6 %) et risque de marché (0,4 %). Le risque de crédit peut être apprécié
selon le modèle interne de notation de chaque banque, validé par lesautorités de tutelle. Les banques
doivent enfin informer clairement le marché du système d’évaluation de leurs risques qu’elles ont
retenu.
Réglementation des grandsrisques : pour éviter que la défaillance d’un (ou plusieurs) gros client(s)
n’entraîne la défaillance de l’établissement de crédit, une double limite est instituée.