Raymond depardon
Raymond Depardon
Sommaire
*Biographiep3
*Filmographiep7
*Etude d’un film : 10ème chambrep8
*Interview de Raymond depardon sur son film p10
« La vie moderne »
*Interview de raymond depardon dans le journal p16
libération lors d’une exposition de la fondation cartier à Tokyo pour ses 20 ans en 2006
BIOGRAPHIE
Réalisateur, Acteur, Directeur de la photographie,Ingénieur du son, Scénariste, Script français. Né le 6 Juillet 1942.Raymond Depardon s’oriente tôt vers la photographie et en vit dès l’âge de 16 ans. Devenu reporter, il travaille pour l’agence Dalmas puis créée sa propre agence Gamma avec Gilles Caron. Après quelques reportages filmés au Vénézuela, au Biafra et au Tchad, il réalise son premier court métrage en 1969 lors des funérailles de Jan Pallach àPrague.Raymond Depardon prolonge son métier de photographe avec le documentaire, se faisant le spécialiste d’un cinéma direct inspiré des Etats-Unis, brut et sans commentaire. Il filme ainsi Valéry Giscard d’Estaing lors de sa campagne présidentielle en 1974 (1974, une partie de campagne avec Valéry Giscard d’Estaing) mais le documentaire ne sort qu’en 2002. A partir des années 70, il s’attelleà la réalisation de Tchad 1 : L’embuscade puis Tibesti Too en 1976 sur l’affaire Françoise Claustre.
S’intéressant aussi bien aux médias (Numeros zero, 1977 ; Reporters, 1981) qu’à l’univers psychiatrique et hospitalier (San Clemente, 1982 ; Urgences, 1988) ou encore au monde paysan (Profils paysans : l’approche, 2000). Humaniste, Raymond Depardon dénonce les injustices et la souffrance(Afriques : comment ca va avec la douleur ?, 1996).
Il se lance tardivement dans la fiction en 1985 avec Empty Quarter, une femme en Afrique puis La Captive du desert en 1990. Douze ans plus tard, il signe une oeuvre mêlant fiction et documentaire : Un homme sans l’Occident, adapté du roman homonyme de Diego Brosset sur un guide qui refuse la colonisation dans le Sahara du début du 20e siècle.En 2004,dix ans après Délits flagrants, le cinéaste se penche à nouveau sur le système judiciaire français avec 10e chambre, instants d’audience qui retrace le quotidien de la 10e Chambre Correctionnelle de Paris à travers douze affaires survenues entremai et juillet 2003. Le film est présenté au Festival de Cannes 2004 en sélection officielle hors-compétition
Images Politiques
» La photographiedonne à voir des choses dures, des choses belles, une réalité adoucie ou plus violente. Son « instant décisif » est trompeur, il n’est qu’un moment. On s’apercevra tout de suite qu’aucune photo n’est politiquement neutre. « Des chapitres, des tranches chronologiques, des noms (Wallonie 1960, Deleuze 1970, Politique française, La guerre d’Algérie…), des photos et des mots recueillis sur chacune :une sélection – difficile- d’une soixantaine de clichés, de ces » images politiques » amassées au fil des ans et des reportages, commandes ou libres déambulations. Des ouvriers du Nord aux combattants afghans, des orphelinats roumains aux asiles psychiatriques italiens, de Berlin à New York, de Genet à Mitterrand… Toutes les facettes du politique avec, pour lien ténu entre elles, le regard del’artiste.
Quelques propos de Raymond Depardon cités dans le journal Libération » Ma curiosité m’amène à vivre la marche du monde, les problèmes en Afrique. Il n’empêche que je connais mes origines et j’ai aussi le souci de dire qui je suis, d’où je viens. Ça m’oblige à revenir sur mon enfance, mon pays et ma famille et j’espère être aussi curieux et moderne que si j’allais à New York.Je croisqu’au départ je voulais être cinéaste. Mes parents étaient des agriculteurs de la vallée de la Saône, je n’avais pas fait d’études. La photo a été mon apprentissage. Sans doute l’expérience du photographe, m’a-t-elle nourri de choses à filmer et surtout à écouter. Mais je reste photographe et le désir de faire des films est toujours ponctuel, plutôt comme amateur, ça me permet de ne pas être un…