Réécriture

ECRITURE D’INVENTION

Je me souviens encore de cette prof de math, madame Benazouli du collège des petits génies. Les cours de math avec elle étaient devrais moments de bonheur, je souhaitais avoir math tous les jours. Moi qui n’avais jamais été un matheux, j’apprenais mes leçons par cœur. On prenait des paris sur qui serait interrogé, je priais pour sesoit mon tour. Madame Benazouli était si belle, elle ressemblait plus à une actrice de cinéma ou un mannequin qu’à une prof. Elle était grande et mince, elle avait une chevelure abondante quiencadrait un visage d’une beauté angélique. Nous les garçons, nous étions tous amoureux d’elle, et on se parfumait on se mettait de la brillantine sur les cheveux, ma mère était frappée par l’état depropreté de mes vêtements, les jours ou on avait cours de math, il n’était pas question de jouer au foot dans la cour, on ne tenait pas à l’incommoder des relents de sueur alors on se tenait tranquilleallant jusqu’à nous asseoir dans un coin du préau, à réviser nos leçons. Les filles quant à elles, cherchaient à lui ressembler, à adopter son style.
Dans la classeon gesticulait dans tous les sens pour attirer son attention, j’adorais par-dessus tout, sa voix tellement douce que je me sentais transporté quand elle prononçait mon nom, quand elle me désignaitpour aller au tableau, je mettais un réel plaisir à exécuter ce qu’elle demandait, et quand toutefois je me trompais, elle m’expliquait à nouveau toujours avec autant de douceur. Un jour, j’avais àpréparer une activité sur l’heure, et sur les conseils de mon cousin, je mis une fausse moustache et des chaussures à talonnettes pour paraître plus grand, et en allant au tableau avec tous mes ustensiles,je prends une glissade qui me fait atterrir près d’une petite table sur laquelle il y avait une bassine d’eau réservée au lavage de l’éponge. Je reçois la bassine d’eau sur la tête, mes camarades…