Refugiés de l’environnement, risque et droit
GANDAHO Vidéhouénou Malon Hector-Régis Ce 19 Septembre 2010
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Mais quel pourrait être le lien entre le « Risque et le Droit » et la problématique de la reconnaissance juridique des réfugiés de l’environnement.
Le risque est la prise en compte d’une exposition à un danger, unpréjudice ou autre événement dommageable, inhérent à une situation ou une activité. Le risque est défini par la probabilité de survenue de cet événement et par l’ampleur de ses conséquences. Il peut être appliqué à une personne, une population, des biens, l’environnement ou le milieu naturel. Parallèlement à la prise de décision, la gestion du risque consiste en l’évaluation et l’anticipation des risques,ainsi qu’à la mise en place un système de surveillance et de collecte systématique des données pour déclencher les alertes.
Entre le risque et le droit, il y a plusieurs phases de prise en charge :
La première phase est la perception. La sensation de risque est un phénomène très subjectif, voire irrationnel, lié à la façon qu’a un individu de percevoir une situation dans son environnement.Concernant notre sujet, qui englobe la perception que l’on a aujourd’hui du changement climatique, qui est un type de risque naturel difficile à structurer, certaines institutions internationales et même certains pays développés estiment que le phénomène ne mérite pas qu’on s’y attarde car il ne les concerne nullement. Pour d’autres encore, c’est seulement leur continent, ou plutôt leur croissanceéconomique qui importe, alors qu’ils savent pertinemment que toute action enclenchée à un endroit « X » du globe terrestre peut avoir des conséquences désastreuses sous d’autres cieux. Où encore malgré que l’alarme fut lancé depuis par les structures adéquates comme ce fut le cas avant l’invasion des criquets dans le nord –Ouest de l’Afrique, aucune réaction jusqu’à l’avènement du dommage dont lesconséquences ont été estimées à plus d’un milliard de dollars.
Ensuite nous avons la phase d’identification du risque : Pour cela il faut mettre en place un dispositif coordonné qui puisse permettre une analyse détaillée des signaux perceptibles. Le risque ou situation à risques découle d’une part de l’existence d’un danger (facteur de risque ou péril) et d’autre part de la présence de l’homme dansla zone de danger (objet du risque). Il est utile en la matière de se référer à la norme EN 1050. Lors de la phase d’identification des risques, on portera l’attention non seulement sur les causes (facteurs de risque ou périls), mais aussi sur les objets de risque, ressources de l’entreprise potentiellement concernées par ces facteurs de risque, en regardant les criticités associées. La criticitédépend de la probabilité pour qu’un facteur de risque survienne (présence dans une zone dangereuse, en contact avec le phénomène dangereux, ou soumis à l’événement dangereux).
Nous avons en troisième étape l’évaluation des risques : là on déterminera les causes (facteurs de risques ou périls), objets de risque (les organisations ou ressources à risque), et conséquences avec leurs gravitéspotentielles. Plusieurs méthodes sont utilisables.
Nous avons enfin la dernière étape du processus qui est la gestion des risques : Il est nécessaire pour le juriste de prévenir, proposer des procédures, voire même des sanctions en cas de survenance de risques qui auront préalablement bien sûr été déterminés. Une difficulté dans la gestion du risque est le fait que l’événement concerné, le dommage,se situe dans l’avenir. De cette notion d’avenir dérivent les notions de possible, de probable, de potentiel et parfois de risque émergent. L’homme est lui-même producteur de nouveaux facteurs de risques (industriels, sanitaires, toxicologiques, éco toxicologiques ou militaires par exemple).
L’une des difficultés dans la gestion du risque est le fait que le degré d’exposition et donc la…