Pour créer l’œuvre, Susan a utilisé du pastel à l’huile et de l’encre colorée sur un papier spécial très résistant (en lisant des informations sur sa vie,on constate qu’elle change souvent de papier jusqu’en 1980) qui s’adapte à des outils pointus et qui absorbe très bien les couleurs du pastel. On peutobserver que le fond a sûrement été fait au pastel, très dissout et estompé vers le bas de l’arrière-fond pour un effet feutré, tandis que les personnage estleurs vêtements sont faits à l’encre, pour plus de nuances, de motifs précis et de transparence, dans la fumée par exemple. Par rapport aux couleurs, letableau est très froid et l’artiste veut peut-être attirer notre attention sur l’important contraste chaud-froid qui survient avec le feu dans le manteau, pourmettre en valeur sa symbolique. La lumière est un peu abstraite, puisque qu’elle est partout à la fois et semble venir du milieu quand on observe lesmontagnes à l’arrière (en plus que les nombreuses lunes confondent quant à l’origine de la lumière et des dégradés dans les visages). L’organisation des éléments,je la juge également abstraite (à part du personnage sur le fond, une superposition bien faite et cohérente) à cause des nombreux dessins superposés auxvêtements, à l’arrière-plan et aux personnages, qui témoignent probablement que ces esprits peuvent être placés n’importe où. L’espace au premier-plan estrempli par les motifs, la texture est la symbolique, tandis que l’arrière-plan est plus doux, effacé et mystérieux, créant un équilibre parfait entre les deux.