Résumé l’ile des esclaves
L’île des esclaves
Iphicrate et Arlequin, deux athéniens, ont fait naufrage sur une île. Tous leurs compagnons semblent avoir péri en mer mais Iphicrate veut partir à leur recherche. Arlequin profite de la situation et décide de ne plus être son esclave. Pour son insolence, Iphicrate, furieux, veut tuer Arlequin lorsqu’une personne nommée Trivelin désarme Iphicrate et leur ordonne de changer deplaces et d’habits. Il annonce qu’Arlequin s’appellera Iphicrate et qu’Iphicrate s’appellera Arlequin, ou simplement « Hé ».
Trivelin, ancien esclave et gouverneur de l’île, leur explique alors la loi de l’île des esclaves : quand un maître arrive avec son esclave, le maître devient l’esclave et l’esclave son maître. Le maître pourra ainsi en tirer une leçon et revenir sur ses erreurs. Il s’agitdonc de corriger l’orgueil et la barbarie des maîtres, pour les rendre « sains », plutôt que de se venger.
Arlequin et Iphicrate rencontrent Cléanthis et Euphrosine qui sont dans le même cas. Trivelin encourage Cléanthis à faire le portrait d’Euphrosine, puis fait avouer à celle-ci que ce portrait est ressemblant. Arlequin fait de même pour Iphicrate devant Trivelin ; Iphicrate finit aussi parconcéder la véracité du portrait.
Arlequin et Cléanthis, nouveaux maîtres, s’essaient à la séduction, comme les nobles, mais ça ne prend pas. Arlequin propose alors à Cléanthis de tomber amoureuse d’Iphicrate, pendant que, lui, séduira Euphrosine.
Cléanthis part voir Euphrosine pour lui dire du bien d’Arlequin. Euphrosine s’en moque. Arlequin arrive devant Euphrosine mais sa déclaration tourne àl’échec. Euphrosine retourne la situation et domine Arlequin.
Arlequin ordonne à Iphicrate d’aimer Cléanthis, la nouvelle Euphrosine, mais Iphicrate se plaint. Il tente de prendre Arlequin par les sentiments, et d’éveiller chez lui de la pitié et des remords, pour le culpabiliser. Arlequin, n’est pas dupe et ne se laisse pas influencer.
Arlequin fini par pardonner à son maître, renonce à sonnouveau statut et échange ses habits avec ceux d’Iphicrate. Arlequin a compris qu’il n’est pas fait pour être maître : « Je ne te ressemble pas, moi, je n’aurais point le courage d’être heureux à tes dépens. ». Iphicrate assure à Arlequin qu’il a compris la leçon, qu’il lui revaudra ça et lui demande même d’oublier qu’il a été son esclave. Cléanthis, qui les rejoint avec Euphrosine, est étonnée de lasituation. Arlequin invite Cléanthis à faire de même en expliquant qu’il veut être un « homme de bien » et que cela passe par le repentir.
Euphrosine, une fois de plus, essaye de profiter de la situation, ce qui provoque la colère de Cléanthis : les riches et les nobles, avec leur or, leur argent, leurs dignités ne valent pas plus que les autres. Ils les méprisent même et sont incapables de pardon.Pour être capable de pardonner, il ne faut pas être seigneur, il faut « avoir le cœur bon, de la vertu et de la raison »… voilà ce qui fait qu’un homme est plus qu’un autre.
Arlequin intervient pour dire à Cléanthis que le pardon n’a pas besoin de reproches, d’injures et de rancune. Euphrosine finit par avouer qu’elle a « abusé de l’autorité » qu’elle avait sur Cléanthis. Cléanthis lui rend saliberté, Euphrosine l’embrasse et lui propose le partage de ses biens.
Trivelin revient et trouve Cléanthis et Arlequin, libérés de leur condition d’esclaves, agenouillés, par humilité, devant leurs anciens maîtres. Trivelin n’est pas étonné de ce qu’il découvre, c’est ce qu’il attendait. Il prend finalement la parole et rappelle les leçons de l’expérience de chacun : Euphrosine et Iphicrate ontcompris qu’ils agissaient mal quand ils étaient les maîtres, et Cléanthis et Arlequin ont choisi le pardon plutôt que la vengeance quand ils sont devenus les maîtres. Il invite chacun à réfléchir là-dessus. Il conclut que « la différence des conditions n’est qu’une épreuve que les dieux font sur nous ».
Trivelin annonce ensuite aux quatre athéniens qu’ils peuvent se préparer à repartir, un…