Roman d’enéas

Deux versions du Roman d’Eneas

1. Question thématique : Le Roman d’Eneas et le merveilleux
1.1. Résumé

L’article expose les recherches les plus pointues dans le domaine des thèmes merveilleux et fantastiques au Moyen Âge des derniers vingt années. La thématique primaire du texte de Dubost est de montrer l’envisagement des phénomènes incompréhensible qui reçoivent le nom du merveilleux.Dans une première partie « Positions », il trace les frontières de ce champ d’investigations et expose les voies qu’explorent les chercheurs présents dans le domaine. Cela donne une multitude de point de départ et d’envisagements au thème du merveilleux et donne un bon point de départ pour des études approfondi.

Dans une deuxième partie « Propositions », il esquisse les directions de recherchesles plus prometteuses et évoque quelques problèmes spécifiques à l’aire en question. Dans la deuxième moitié du XIIe siècle la base du merveilleux dans la littérature vernaculaire, fondé dans la mythologie antique et la religion chrétienne a changé. Cela s’est montré dans l’altération des thèmes du merveilleux : vers la féerie bretonne, vers la matière exotique – surtout orientale – et vers labase populaire. L’auteur présente l’hypothèse que la merveille était l’alibi pour thématiser la séduction et la sensualité, la joie et les bonheurs de la vie profane.

Après une merveille chrétienne qui présentait le merveilleux comme un signe envoyé par Dieu, les clercs ont commencé à s’intéresser aux sujets païens et à la culture « populaire ».[1] Il y a différentes envisagements à lamerveille : L’envisagement païen attribue une étrangeté à la nature, l’envisagement chrétien lui attribue une causalité supranaturelle : le fantastique commence au moment où la raison subit l’échec. Dans la matière médiévale et nordique, la manifestation du surnaturel est implicite au discours. A cela s’oppose le dualisme chrétien qui registre le fondre entre les ordres de la réalité comme nettementdifférenciés. Ils construisent l’accès au merveilleux par les médiations. La pensée médiévale est une pensée hétérogène entre « une pensée duelle » qui suit une raison encore tutelle et une lecture des signes, du surnaturel et de l’incompréhensible qui manifeste une puissance occulte.

Une autre hypothèse intéressante que l’auteur propose est que « le Moyen Âge roman a été prodigieusement rationnel danson irrationalité même. »[2] L’auteur demande si le diable n’était pas une solution rationnelle au mal.

L’article n’est pas tout à fait convaincant, comme il ne transmit pas clairement son message. La première partie donne une bonne vue d’ensemble ou un point de départ pour des études à approfondir, mais la deuxième partie n’est pas très bien structurée et le message principal n’est pas clair.En plus, il évoque au début la question : « comment parler de merveilleux et de fantastique sans les confondre ? »[3] Mais dans l’article il n’évoque plus ce problème et il n’essaie pas à les distinguer explicitement.

1.2.1. Définition

L’origine étymologique du mot merveille est « mirabilia ». Ce mot clairement subjectif, implique un étonnement auquel suit la crainte, l’admiration ou lafascination. Cet étonnement est causé par le dépassement de la sphère explicable et des données empiriques d’une personne. Cette sphère de l’explicable et conséquemment d’étonnement d’un homme varie de culture à culture. On ne s’étonne que d’une chose étrange à l’habitude. [4] Dans la littérature médiévale, elle se présentait travers des sujets typiques. Jusqu’à la deuxième moitié du XIIe siècle, lemerveilleux a été fondé dans la mythologie antique et la religion chrétienne. Les chrétiens ont considéré le merveilleux comme un signe envoyé par Dieu.[5] Après la merveille s’est fondé dans des sujets celtiques comme la féerie bretonne, dans l’exotique – surtout l’oriental – et dans le populaire.[6]

1.2.2. Sources du merveilleux

Les sources principales qui nomme Dubost sont d’abord la…