Sport et nouriture
Analyse
Tout d’abord, avant de faire l’analyse de nos données, rappelons que notre hypothèse de départ était que la majorité des élèves de secondaire 4 de Joliette, faisant parti d’une concentration sportive ou d’un programme sport-étude, étaient motivés à l’école à bien s’investir à avoir de bons résultats académiques et à performer sur le plan académique. Il est possible pour nous deconfirmer cette hypothèse, suite à l’analyse des questionnaires passés aux élèves de Barthélemy-Joliette et de Thérèse-Martin. En tout, nous avons réussi à collecter 89 questionnaires remplis au total et notre questionnaire a été distribué dans des concentrations sportives différentes, dont le volley-ball, le basket-ball, le ski de fond, le soccer et le hockey.
Lors de l’impression des questionnaires,nous prévoyions avoir aux alentours de 150 répondants pour les deux écoles ciblées. Malheureusement, avec toutes les absences qu’a entraîné la vague de grippe A h1n1 et suite à une mauvaise communication avec les directions pour trouver les cours appropriés pour faire répondre les élèves, il y a eu, finalement, beaucoup moins de questionnaires complétés que nous l’aurions cru. Par exemple,lorsque nous sommes allés à Thérèse-Martin pour interroger les membres de l’équipe féminine de volley-ball, celles-ci n’étaient que huit présentes au cours! Par contre, 89 élèves divisés en cinq groupes sportifs peuvent former un échantillon représentatif pour répondre à notre question très précise. Nous visions les classes de secondaire 4, mais comme mentionné plus tôt, dans les programmessport-études, souvent, les différents niveaux du secondaire sont jumelés, dû au manque de participation ou au décrochage d’élèves en cours de route. Il y a même eu une erreur, puisque pour le groupe Défi (ski de fond), nous avons fait remplir le questionnaire à deux élèves de secondaire 3. Environ 58,4% de nos répondants était des jeunes de secondaire 4, 39,3% en secondaire 5 et finalement, 2,2% en secondaire3.
Les garçons faisaient partie de la grande majorité des élèves inscrits dans une concentration sportive ou un programme sport-études. 71.9% des personnes interrogées lors de la distribution des questionnaires étaient des garçons, contre 28.1% de filles. En général, il y avait beaucoup plus de gars que de filles qui étaient dans les cours de concentration, avec certaines exceptions, ici et là.Par exemple, il n’y avait qu’une seule fille dans le groupe de la concentration hockey de Barthélemy-Joliette. Par contre, à Thérèse-Martin, l’équipe de volley-ball « les libellules », était réservée uniquement aux filles. Fait intéressant à savoir, comme Barthélemy-Joliette comporte plus de concentrations diverses que Thérèse-Martin, près de 80% de nos répondants provenaient de l’écolesecondaire de Barthélemy-Joliette.
Après avoir collecté nos données et compilé les résultats, nous avons été très surpris des réponses à certaines questions. Par exemple, à l’unanimité, les étudiants ont tous répondu « NON », lorsque nous leur avons demandé s’il regrettait leur choix de concentration. Donc, à première vue, cela ne démontrait aucun signe de démotivation. Ensuite, les étudiants étaienttrès satisfaits, ou du moins satisfait des choix de concentration proposés à leur école. Seul 4 personnes étaient peu ou aucunement satisfaites et étrangement, ils faisaient tous partis de la concentration de soccer de Thérèse-Martin. Peut-être qu’ils pratiquent un autre sport qui n’était pas présenté comme concentration dans leur école et qu’ils auraient peut-être préféré un choix de sportdifférent.
Après avoir analysé les réponses à certaines questions, nous avons compris que chaque sport avait un nombre différent d’heures consacrés à leur sport de concentration. Par exemple, le club de volley-ball, qui dominait de loin les autres groupes sportifs, faisait 8h et plus de sport dans le cadre scolaire, par semaine. De son côté, le club Défi (ski de fond) et la concentration soccer…