Strategies du gouvernement pour les services d’offchoring
Toutes les études et analyses économiques publiées mettent en exergue l’importance que donnent les Etats, aussi bien des pays développés que des pays émergents, au secteur des technologies de l’information et de la communication.
Une importance stratégique doublement justifiée : d’abord, sur le plan économique où le secteur des TI, avec les activités et métiers nouveaux qu’il draine, constituela source la plus importante de création de richesses et d’emploi. Ensuite, l’effet transverse de ces technologies les met au premier plan de la structuration de l’économie et de la société toute entière.
Pour ce faire, l’Apebi s’est mobilisée depuis longtemps pour créer les conditions de l’émergence de ce secteur au profit de ses acteurs, en particulier et surtout de l’économie nationale, engénéral.
En effet, depuis 2001, le secteur des TIC au Maroc a connu un développement soutenu, en passant d’une croissance annuelle de l’ordre de 6,5% entre 2001 et 2004, à une croissance annuelle de 10% entre 2004 et 2006, pour aboutir à une moyenne de croissance annuelle de l’ordre de 11% entre 2006 et 2007.
Dans le même ordre de grandeur, le chiffre d’affaires du secteur est passé de 2,6milliards d’Euros à fin 2004, à 3 milliards d’Euros à fin 2005 pour aboutir à plus de 3,5 milliards d’Euros à fin 2006 (dont 3 milliards d’Euros dédié au segment des Télécoms, le reliquat relevant du secteur des TI). Cette dynamique a ainsi fait passer la contribution du secteur au PIB national de 5% à fin 2004 à plus de 6,5% à fin 2006.
Le nombre des opérateurs constituant l’industrie des TIC au Marocest, quant à lui, passé de 1000 à fin 2004, à près de 1 500 à fin 2006, témoignant du niveau de développement et de consolidation du secteur. Et ce, tout en sachant que 20% du tissu est composé d’Editeurs, de SSII et d’intégrateurs. Les 80% restant étant composé par les Distributeurs, Revendeurs et Installateurs de réseaux Télécoms.
Malgré la concentration de 85% de l’activité au niveau deCasablanca et Rabat, le secteur des TI emploi pas moins de 40 700 personnes, ce qui représente 0,5% de la population active. En dépit de la diversité des métiers couverts, on distingue néanmoins quatre principaux profils d’opérateurs dans les TIC :
De grandes sociétés très spécialisées, parmi lesquelles des opérateurs de télécommunication, comptant une part importante d’investissements étrangers. Des éditeurs, des intégrateurs et des sociétés de service, de taille moyenne, parmi lesquelles se trouvent des représentants de groupes internationaux.
De nombreuses sociétés de revente de matériels, de progiciels et d’intégration des infrastructures.
Et plus récemment, le secteur connait un développement important dans les activités de l’Offchoring.
Le secteur des TIC compte ainsidésormais parmi les secteurs les plus dynamiques et à très fort potentiel au Maroc. En attestent les succès stories marocaines, dans le domaine, qui témoignent de l’existence d’une base de l’industrie du logiciel capable d’innover et d’exporter don savoir-faire. A ce niveau, le Maroc dispose de compétences et de solutions, reconnues au niveau international et qui interviennent sur ce marché mondialdes TIC, dont la plupart sont classées dans le ‘’ Top Ten ‘’ Mondial ; à savoir :
La Monétique
L’intégration des réseaux télécoms
La Gestion intégrée des budgets et des dépenses
La Gestion intégrée du patrimoine immobilier et mobilier
Les Systèmes d’information géographique
Le Développement de contenu électronique en langue arabe
Les Systèmes décisionnels
Sur le plan dudéveloppement à l’export, en se référant au périmètre de l’Apebi – Fédération des Technologies de l’Information, des Télécommunications et de l’Offchoring – qui représente à ce jour plus de 95% du chiffre d’affaires du secteur, le chiffre d’affaires développé à l’international est passé de 40 millions d’Euros à fin 2004, à près de 200 millions d’Euros à fin 2006.
Cette réalité est d’autant plus…