Théatre

Devoir sur le théâtre.

Dans le corpus de texte donné, s’y trouve Le mariage de Figaro ou la folle journée de Beaumarchais apparut en 1784, L’Avare de Molière (acte IV, scène 7) publié en 1668 et enfin de Andromaque de Racine (acte V, scène 1) apparut en 1667.

Les points communs qui existent entre les trois extraits est tout d’abord qu’ils sont trois monologues avec trois personnages quiexpriment leurs plaintes pour différentes raisons, ils semblent peu à peu sombrer dans la folie avec pour la plus part beaucoup de questions existentielles comme par exemple « Où suis-je ? Qu’ai-je fais ? », Andromaque, ou encore « Est-il rien de plus bizarre que ma destinée ? », Le mariage de Figaro ou la folle journée. Mais il existe aussi dans ces trois monologues des différences avec le sujet dela plainte qui est différente des autres où Figaro parle de sa vie en ce posant une question et se répond à lui-même. Ce personnage semble avoir un destin tragique mais il y a aussi un soupçon d’ironie introduit par des exclamations « et pour prix d’avoir eu par mes soins son épouse, il veut intercepter la mienne ! », « on me supprime, et me voilà derechef sans emploi ! ». Alors que pour Harpagonde L’Avare un registre comique domine avec des répétitions « Au voleur, au voleur », il se pose beaucoup de questions qui demeure sans réponses « Qui peut-ce être ? Qu’est-il devenu ? Où est-il… ». Les phrases du personnage deviennent de plus en plus incompréhensible et en perds la tête « « Rends-moi mon argent coquin… Ah, c’est moi. », « Mon esprit est troublé ». Sa plainte n’est autre lacassette de mille écus qu’il avait caché a soudainement disparu de l’endroit où elle était ce qui rend fou le personnage. Et enfin pour Hermione d’Andromaque a une plainte tout à fait différente où elle se demande encore si elle a fait le bon choix face à ses motivations qui était de tuer Pyrrhus qui lui a brisé le cœur et qui n’avait aucun sentiment vis-à-vis d’elle. Elle pose le pour et le contre deson choix qui découpe son monologue en plusieurs partie où elle exprime la colère et un certain amour à Pyrrhus « Et, prête à me venger, je lui fais déjà grâce. Non, ne révoquons point l’’arrêt de mon courroux », « Mon cœur, mon lâche cœur s’intéresse pour lui » ainsi que « Qu’il périsse ! ». Elle n’arrive pas très bien donner une réponse à sa question qui, implicitement, doit-il mourir ou dois-jele laisser en vie ?

Commentaire :

Paru en 1667, la pièce de théâtre de Jean Racine, Andromaque. C’est une pièce de théâtre tragique en cinq actes ainsi qu’en vers. On y découvre une histoire tragique entre plusieurs personnes qui aime à sens unique. Dans cet extrait, l’un des personnages, Hermione, semble encore hésiter dans ses choix. Il paraît donc intéressent de se demander quelseffets ce monologue peut-il donner. Pour cela, nous nous efforcerons de voir tout d’abord ce qu’éprouve le personnage à travers son monologue puis nous aborderons les effets que le monologue produit.

A travers son monologue, Hermione exprime plusieurs sentiments avec tout d’abord un sentiment d’hésitation où on découvre qu’elle se pose beaucoup de question « Où suis-je , Qu’ai-je fait? Que dois-je faire encore ? Quel transport me saisit ? Quel chagrin le dévore », « Sa mort sera l’effet de l’amour d’Hermione ? » mais aussi un mélange à la fois de haine et d’amour face à Pyrrhus « Le cruel ! De quel œil il m’a congédiée ! », sentiment de haine d’Hermione, « Mon cœur, mon lâche cœur s’intéresse pour lui », sentiment d’amour d’Hermione.
Le sentiment de haine qu’éprouveHermione se justifie par la vengeance sur un homme qu’elle a tendrement aimer et qui e retour ne la pas aimer, amour à sens unique « Muet a mes soupirs, tranquille à mes alarmes ». Elle fait ainsi le choix de le faire tuer par un autre personnage, Oreste « Non, non, encore un coup : laissons agir Oreste ». Sa haine s’exprime par des phrases exclamatives « Qu’il périsse ! », « Il me laisse, l’ingrat…