Une vie

Explosion:
La police scientifique et les autres parties de la police sont confrontées chaque années à des explosions (exemple:AZF ..). Leur rôle est toujours de déterminer les causes d’une affaire , d’en d’identifier les coupables, qu’ils soient la simple bouteille de gaz ou bien une bande de malfaiteurs.
Pour les explosions, il y a un point commun avec l’incendie. Lefait de pouvoir retrouver toujours des débris de tissu, de bombe, d’une pièce défaillante …
Sur ces débris on recherche le plus souvent la trace de poudre, d’explosif (pour savoir si on a affaire à une bombe artisanale ou industrielle). Ces recherches se font sur la scène du crime .Une fois les indices trouvés et prélevés on les met sous vide pour qu’il n’y ait pas de falsificationdes preuves. Ces pièces à conviction sont envoyées en laboratoire ou elle subissent de nombreux tests pour révéler leur origine . En effet, parfois on peut retrouver la marque de fabrication ou un numéro de série qui permet alors aux enquêteurs d’avancer dans leur recherche sur le crime .
Cette méthode et souvent utilisée par la police scientifique dans le cas d’attentat, explosiondomestique …
Le CNPP accompagne régulièrement les industriels, les assureurs, les experts d’assurance, les experts judiciaires, la police et la gendarmerie dans leurs missions d’expertise ou de contre expertise.
Ces expertises peuvent s’inscrire dans le cadre d’un dysfonctionnement sur un produit ou un bien suite à un sinistre (incendie, explosion, …).
IncendiesConstatations (plan, clichés photographiques) et
prélèvements sur les lieux (localisation du ou des foyers,
reconstitution de la progression du sinistre)
? Recherche des causes
? Détection de traces d’accélérants de la combustion
Explosions
? Constatations (plan, clichés photographiques)
et prélèvements sur les lieux*
? Assistance à perquisition
? Détermination de la nature des enginsexplosifs improvisés
? Rapprochement avec des affaires traitées par le laboratoire
? Détermination des facteurs de production d’atmosphère
explosive (recherche des causes gaz, liquides inflammables)
? Reconstitution des systèmes de mise à feu
? Analyses de matières actives
*Après passage des services de déminage
Intoxication au monoxyde de carbone
? Examen des installationsAnalyse dans le temps de la GAV
(prélèvements sur les mains des mis
en cause)
Techniques analytiques de traces
Astreintes 24/24
? Identification des substances par détecteurs
spécifiques et spectrométrie de masse
? Techniques d’analyses chimique séparatives
(chromatographie en phase gazeuse, chromatographie
sur couche mince)
? Dispositifs de concentration et de piégeage dessubstances recherchées adaptés

es explosions peuvent être classées en fonction de la vitesse de l’onde qu’elles engendrent :
on emploie le terme déflagration lorsque le front de décomposition se déplace à une vitesse inférieure à la vitesse du son dans le milieu local,
on parle de détonation lorsque le front de flamme dépasse la vitesse du son des gaz brûlés, ce qui engendre une onde de choc. C’estce qui se produit lors de l’utilisation d’un détonateur ou d’un explosif brisant, le front de décomposition peut se propager à des vitesses qui dépassent 10 km/s.

La vitesse du front de flamme est donc bien plus importante que dans le cas d’une déflagration : le front de flamme est le front de l’onde, il progresse plus vite que le son dans le milieu, alors que dans le cas de la déflagration,la vitesse est limitée par la conduction thermique et la diffusion (voir Flamme de prémélange). Une détonation se propage typiquement à une vitesse de plusieurs kilomètres par seconde, à comparer à une vitesse pour les déflagrations de l’ordre du mètre par seconde et à une vitesse du son dans l’air à température ambiante de l’ordre de 300 mètres par seconde. Le pic de pression dans une détonation…