Victor hugo : son combat intensif contre la peine de mort
Victor Hugo : son combat intensif contre la peine de mort
A l’époque de Victor Hugo, au 19ème siècle, la violence était très présente et occupait une grande place dans la vie des habitants de ce même siècle. Cette violence se présentait sous différentes formes de celles que nous connaissons de nos jours. Pour lutter contre cette violence, le gouvernement n’avait que deux solutions: soitl’enfermement soit la peine de mort (la guillotine a cette époque). Dans ces années la Monarchie de Juillet s’en sert pour se débarrasser des opposants politiques, les chefs politiques, et les agitateurs en remplacent l’emprisonnement à vie. Dès la prise du pouvoir de la seconde République cette peine est remplacée par ce que l’on appelait « la guillotine sèche » qui consistait à exiler la personne enquestion.
La lutte contre la guillotine, la prison ou le bagne et la déportation, ou l’exil sont les volets du combat auquel Victor Hugo a été confronté.
Victor Hugo fut un abolitionniste.
Ces deux romans ne suffisent pas pour abolir la peine de mort c’est pour cela que Victor Hugo va aussi tenter l’abolition par la voie publique. Hugo se battit contre la peine de mort en passant dansl’Assemblée Nationale constituante.
1) état de la société par rapport à la peine de mort
Le XIXe siècle confirme l’existence d’un courant abolitionniste, constitué d’intellectuels, de juristes et d’hommes politiques. Victor Hugo en est l’un des plus ardents représentants : il publie par exemple en 1829 Le dernier jour d’un condamné à mort, accompagné d’une préface prenant vivement position en faveurde l’abolition écrite par Robert Badinter qui aura par la suite une grande influence pour l’abolition en 1981 . Lamartine partage ce combat, publiant en 1830 un poème intitulé Contre la peine de mort, et usant de sa qualité de député pour convaincre ses collègues. Élu pair de France, Victor Hugo tente sans succès de convaincre ses collègues lors du procès de Pierre Lecomte, accusé de tentatived’assassinat sur Louis-Philippe, d’écarter le châtiment suprême. Mais, c’est au cours de la séance de l’Assemblée constituante du 15 septembre 1848 qu’il prononce son discours le plus célèbre pour l’abolition À la suite de l’exécution de Pierre Lecomte qui avait tenté d’assassiner Louis-Philippe 1er à Fontainebleau le 16 avril et qui avait été jugé à partir du 1er mai par la Cour des pairs, commeparricide, il est demandé par le bureau de l’état civil d’envoyer deux « témoins » pour certifier de la mort de Lecomte et des conditions de celle-ci afin de pouvoir l’enregistrer conformément au terme de l’article 78 du code civil…
Déjà, en 1830, à l’Assemblée nationale, cette question avait donné lieu à un débat public. La proposition de loi de Destutt de Tracy déposée le 17 août 1830 est suivied’un vote par la Chambre des députés d’une Adresse au Roi demandant l’abolition. Puis la loi du 28 avril 1832 modifiant le code pénal supprime neuf cas passibles de la peine capitale (complot sans attentat, fausse monnaie, contrefaçon des sceaux de l’Etat, certains incendies volontaires, vol avec circonstances aggravantes notamment) et généralise les circonstances atténuantes. En 1838 ont lieu denouveaux débats au cours desquels intervient Lamartine. En 1848 deux jours après la proclamation de la Deuxième République, un décret du Gouvernement provisoire abolit la peine de mort en matière politique. Dans une lettre à Lamartine du 27 février 1848, Victor Hugo approuve l’abolition. Candidat à l’Assemblée constituante lors du scrutin complémentaire du 4 juin 1848, il explique, dans saprofession de foi du 26 mai 1848, ce qu’il attend de la République : « une liberté sans usurpation et sans violence, une égalité qui admettra la croissance naturelle de chacun, une fraternité non de moines dans un couvent, mais d’hommes libres, donnera à tous l’enseignement comme le soleil donne la lumière. »
Victor Hugo explique que la peine de mort à été le plus appliquer pour les personnes…