Zola
Fiche de lecture
La Bête humaine d’Emile Zola
« La Bête humaine » de Emile Zola
Sommaire
1. Présentation de « La Bête Humaine » de Zola
2. Biographie d’Emile Zola
3. Résumé de « La Bête Humaine » de Zola
4. Commentaires – analyse de « La Bête Humaine »
5. Caractéristiques des oeuvres de Zola
Travail
1. Présentation de « La Bête Humaine » de Zola
Roman d’Émile Zola (1840-1902), ‘La bêtehumaine’ fut publié à Paris en feuilleton dans la Vie populaire du 4 novembre 1889 au 2 mars 1890, et en volume chez Charpentier en 1890.
Depuis longtemps, Zola médite deux sujets que l’ouvrage, le dix-septième de la série des Rougon-Macquart, réunit progressivement: le thème du meurtre et de l’institution judiciaire, d’une part qui avait déjà été utilisé dans Thérèse Raquin, et qu’ontréactualisé pour Zola la lecture de Dostoïevski et des recherches de Lombroso sur l’«homme criminel»; d’autre part, la description du monde des chemin de fer, qui oblige Zola à s’informer abondamment, auprès de l’ingénieur Pol Lefèvre, et aussi par lui-même en accompagnant un mécanicien sur la locomotive du Paris-Mantes.
2. Biographie de Emile Zola
Emile-Edouard-Charles-Anthoine Zola naît à Paris le2 avril 1840. Sa mère est française et son père, François Zola, vénitien et ingénieur meurt quand Émile n’a que 7 ans. Émile et sa mère se retrouvent alors dans une situation précaire. Il passe sa jeunesse à Aix-en-Provence, ville qu’il évoque dans son œuvre sous le nom de Plassans.
Boursier au lycée d’Aix-en-Provence, Émile a pour camarade Paul Cézanne, le futur peintre.
A 18 ans, ils’inscrit au lycée Saint-Louis, mais il échoue deux fois au baccalauréat à cause du français, l’obligeant à travailler pour gagner sa vie.
Il devient pour peu de temps, employé de douanes mais il n’aime pas son travail.
En 1862, après avoir été naturalisé, il entre à la librairie Hachette et gravit les échelons de l’entreprise en passant de commis (employé de bureau) à chef de publicité. Il tente dese faire connaître en publiant des poèmes dans des revues, en écrivant des textes en prose, allant du conte de fées à la satire politique, ainsi que quelques tentatives théâtrales.
En 1866, il devient journaliste, ce qui lui permet de se documenter et d’enquêter sur Paris, corrompu à la fin de l’Empire. Il mène cette année-là sa première grande campagne naturaliste en défendant un peintre dontles toiles sont refusées au Salon : Edouard Manet.
En 1867, il publie son premier chef d’œuvre : » Thérèse Raquin » roman dans lequel il applique les principes du naturalisme, un mouvement littéraire dont il deviendra le chef de file.
Il se marie en 1870 avec Alexandrine Meley, puis commence sa gigantesque fresque : » les Rougon-Macquart, histoire naturelle et sociale d’une famille sous lesecond empire ».
En 1877 » l’Assommoir » lui apporte la prospérité, ce qui permet à Zola d’acheter une maison à Medan (au bord de la Seine), qui devient le lieu de ralliement des naturalistes.
En 1893 paraît le vingtième et dernier livre de sa fresque : » Le Docteur Pascal « .
Sa candidature à l’Académie française est repoussée, certains de ses livres ont provoqué des scandales, mais sontalent est unanimement reconnu : par exemple, lors d’un voyage en Italie, Zola est reçu triomphalement par le roi et la population.
En 1898, à l’âge de 57 ans, Zola écrit au président de la République Félix Faure, son » J’accuse » sur l’affaire Dreyfus, publié dans le journal l’Aurore. Il dénonce les lacunes d’un procès où un juif est injustement accusé d’espionnage. Il est condamné à un an de prisonpar l’État-Major et il s’exile onze mois à Londres. Il n’est considéré à nouveau comme citoyen que lorsque Dreyfus est innocenté.
Grâce à Zola, la Cour de Cassation renvoie Dreyfus devant le Conseil de guerre, le 3 juin 1899 et en 1904, il est innocenté et réintégré dans l’armée. Hélas, Zola n’y participera pas car le 29 septembre 1902, Émile Zola est mort, asphyxié par les émanations de gaz…