Dissertation

– J’ai souvent pensé que vos histoires sont des histoires que l’on trouve dans le courrier du cœur ; des histoires qui inspirent généralement la goguenardise : les amours des princes et de ces gens célèbres. Je trouve cela assez décevant, de passer de nombreuses années de sa vie à se perdre dans ce sentiment qu’est l’amour.

– Je pense, voyez-vous, qu’un écrivain de votre envergure n’est pointcapable de comprendre comme il se doit ce noble sentiment qu’est la passion, la vrai passion, destructrice et inéluctable. Un de mes plus grands rivaux, Corneille a rejoint durant toute sa vie votre façon de penser. D’après lui, la dignité de la tragédie demande quelque grand intérêt d’Etat ou quelque passion apparemment plus noble et plus mâle que l’amour, telle que l’ambition par exemple. Or,les conflits d’Etat ou l’ambition ne sont-ils pas des actes choisis par l’Homme? Des actions sur lesquels celui-ci a le total contrôle? Au contraire, l’amour est un sujet de tout temps, incontrôlable et qui peut nous amener à une perte totale de la raison. La passion se veut d’être étudiée, car elle a des effets tant moraux que physiques ! Prenons l’exemple de Phèdre, éprise d’amour pour son beaufils Hyppolite. Tout au long de la pièce celle-ci va lutter contre cet amour incontrôlé et inéluctable, qui va la mener à une perte totale de la raison puis a la mort. De plus, j’ai voulu tout au long de ma vie, montré la faiblesse de l’Homme agité par ses passions car j’ai moi-même connu cela durant ma vie, à plusieurs reprises. Ensuite, la passion est un sentiment quelque peu unique et extrême quimontre sa perfidie derrière différents visages. Y a-t-il en effet un sentiment, une force irrationnelle plus destructrice et déroutante que la passion ? Celle-ci porte en elle le germe de la mort, exclue la tendresse lorsque l’être aimé se rebelle à une flamme, et amène à l’égoïsme total. Elle amène l’Homme à son total dérèglement, et lui fait perdre toute humanité. Connaissez-vous un sentimentplus fort que tout cela ? Non, je ne pense pas. Mais hélas ! Certains ne seront jamais à même de comprendre l’importance de cette force qui assujettit l’Homme depuis bien longtemps.

– Je comprends votre avis, mais je suis simplement de ceux qui pensent que le théâtre se doit de traiter des sujets plus importants que l’amour et que le courrier du cœur n’a pas sa place au théâtre. Malgré cela, jepense que ce qui est intéressant, ce n’est pas l’histoire, mais comment on lit l’histoire.

– Venant d’un écrivain ces propos s’avèrent fort déplaisants. Certes la manière d’énoncer une histoire s’avère très importante, mais l’histoire en elle même l’est également ! En effet, l’histoire en elle-même est cruciale. Un écrivain se doit de songer autant à instruire le lecteur qu’à le divertir. Sonhistoire se doit donc d’être attrayante et de ne point ennuyer celui-ci, et c’est d’ailleurs à mes yeux toute la véritable intention de la tragédie ! Pour continuer, j’ai énormément travaillé mes œuvres tout au long de ma vie et souvent je me suis inspiré des plus grands écrivains, tel que Euripide par exemple, afin de réécrire Phèdre. Ce serait folie d’affirmer que mes œuvres inspirentgoguenardise, lorsque l’on sait que je me suis inspiré des auteurs les plus grands, qui ont su faire de l’homme un véritable héros ! De plus, votre critique va à l’encontre de Socrate, sage philosophe et fervent admirateur des tragédies d’Euripide.

Ensuite, j’ai tenté à travers mes œuvres de prôner certaines valeurs. Dans Phèdre, j’ai mis en avant la vertu. En effet, toute faute commise reste sévèrementpunie, et la seule pensée du crime est perçue avec tant d’horreur que le crime en lui-même. Prenons l’exemple de Phèdre qui, espérant la mort d’Aricie, sa rivale, va être vouée à la mort, ou encore d’Hermione dans Andromaque, rongée par la jalousie et désirant la mort de Pyrrhus, qui va disparaître dans la folie. Mes pièces se closent toujours sur la victoire de la pureté et le mal reste toujours…

Les nanosatellites

Citizen Satellites (Article Scientific American)
Contents
Tiny,?standardized?spacecraft?are?making?orbital?experiments?affordable?to?even? the?smallest?research?groups??
EVER SINCE SPUTNIK KICKED OFF THE AGE OF SPACE SATELLITES more than fifty years ago, big institutions have dominated the skies. Almost all the many thousands of satellites that have taken their place in Earth orbit were theresult of huge projects funded by governments and corporations. For decades each generation of satellites has been more complicated and expensive than its predecessor, taken longer to design, and required an infrastructure of expensive launch facilities, global monitoring stations, mission specialists and research centers. In recent years, however, improvements in electronics, solar power and othertechnologies have made it possible to shrink satellites dramatically. A new type of satellite, called CubeSat, drastically simplifies and standardizes the design of small spacecraft and brings costs down to less than $100,000 to develop, launch and operate a single satellite–a tiny fraction of the typical mission budget of NASA or the European Space Agency. A CubeSat is about the size of a BeanieBaby box–appropriate, given that until recently, most scientists regarded CubeSats as little more than toys. The idea behind CubeSats is to give satellite developers standard specifications for size and weight and then combine many satellites–each made by a different group of scientists, graduate students, engineers–into a single rocket payload, usually piggybacking on other, more expensivemissions that have a bit of room to share. The high expense of the rocket launch thus gets spread out over all the participants, keeping costs low. And the CubeSat design standards allow participants to share design features and know-how and buy components off the shelf. Since the CubeSat concept was introduced, scientists from the U.S., Asia, Europe and Latin America have successfully launched atleast two dozen CubeSats, which have performed everything from biomedical research in microgravity to studies of the upper atmosphere. CubeSats’ low cost, rapid development times and global user community, combined with their value as teaching tools, have made them increasingly popular. University teams–often consisting largely of college and grad students-have sprouted around the world. CubeSatsare also enabling small countries, start-up companies and even high school teams to develop their own space programs. Soon launch costs may come down to about $10,000–low enough for space amateurs to follow suit. We think that CubeSats could do for space what the Apple II did for computing 30 years ago: spark an economic and technological revolution by placing a well-known but formerlyinaccessible technology in the hands of just about everyone. LAUNCHING AN IDEA SMALL SATELLITES, weighing a few kilograms, have been around since the beginning of the Space Age; Sputnik 1 itself weighed just over 80 kilograms. But as rockets became more powerful, satellites grew larger and more complex, to the point where a typical communications or research satellite weighs several tons. Meanwhile »microsatellites »–spacecraft weighing between 10 and 100 kilograms–were pushed to the margins of space science but never disappeared completely. For example, atmospheric scientists sent

them up to explore the thermosphere, the layer of the atmosphere that extends from about 80 kilometers to about 600 kilometers above Earth’s surface, and scores of OSCAR (for Orbiting Satellite Carrying AmateurRadio) communications satellites have been helping ham radio enthusiasts connect since the early 1960s. But the potential of small satellites really began to grow in the 1980s, thanks to electronic miniaturization and the development of precision manufacturing techniques and microelectro-mechanical systems, such as the tiny accelerometers now common in devices from iPhones to air bags. By the late…

Mme bovary

Grammaire

En français, on sépare les mots en neuf catégories : verbes, noms, déterminants, adjectifs, pronoms, adverbes, prépositions, conjonctions de subordinations et de coordinations. Ily a des mots variables et d’autres invariables.
Les variables sont les déterminants, les adjectifs, les pronoms, les noms et les verbes. Les invariables sont les adverbes, les conjonctions et lesprépositions.

Syntagme : groupe de mots qui forme une unité par son sens et par sa fonction, à l’intérieur de la phrase.

Fonctions primaires : sujet, verbe, complément d’objet, complémentcirconstanciel. Elles sont délimitées par […]
Fonctions secondaires = adjectifs épithètes, complément du nom. Elles sont délimitées par {…}

Sujet verbe complémentd’objet direct
Ex : [Je] [retrouve] [un corps {bronzé}, {plat} ].
Adj. Ep adj. Ep

Il existe quatre opérations : la commutation, la pronominalisation, la suppressionet le déplacement. Ils servent à comprendre de quel type de syntagme est constitué la phrase et à les délimiter.
La commutation : elle sert à remplacer un mot par un autre à la même place.Ex : « Cinq membres de l’Assemblée Nationale dorment dans l’hémicycle. » ( « Ils dorment dans l’hémicycle. »

La pronominalisation : on remplace un mot par un pronom. Le sujet, le verbe et lescomplément circonstanciels (sauf certains C.C.L) ne se pronominalise pas. Le complément d’objet se pronominalise.
Ex : « Je veux me souvenir de tout » ( « Je le veux ».
C.O.D

La suppression :un syntagme facultatif de la phrase peut être supprimé. Ce sont essentiellement des compléments circonstanciels.
Ex : « Cinq membres de l’Assemblée Nationale dorment dans l’hémicycle. » ( « Cinqmembres de l’Assemblée Nationale dorment Ø ».

Le déplacement : sert à déplacer un syntagme.
Ex : « Trois lapins dorment dans la maison » ( « Dans la maison trois lapins dorment »

Nature :…

Si dieu n’existe pas, tout est-il permis?

LE SAVON

Le savon est un produit utilisé dans la vie de tout les jours et dans le monde entier depuis des siècles pour ses vertus nettoyantes et dégraissantes. Nous étudierons donc le savon sous toutes ses formes, par exemple la saponine dont nous prouverons l’existence dans le lierre et les marrons mais aussi dans les noix de lavage à partir desquelles nous feront des tests d’efficacitédans différentes eaux. Nous étudierons également la composition chimique et le principe de nettoyage d’un savon puis nous ferons la comparaison du bilan économique et écologique d’un savon naturel par rapport à un savon industriel. Pour finir, nous nous intéresserons à la vie historique du savon et son évolution à travers les siècles.

I Expérimentation

Création d’un savonExpérience à l’aide de marrons et de lierres
Test de l’efficacité des noix de lavages dans différentes eaux: calcaire, acide et salée

II Composition et fonctionnement d’un savon

Composition chimique du savon
Principe de nettoyage du savon

III Comparaison du bilan économique et écologique d’un savon naturel par rapport à un savon industriel

IV Histoire du savonExpérimentation
1. Création d’un savon

Protocole expérimental

A l’aide de l’éprouvette graduée, mesurer les quantités suivantes, et les verser dans un ballon:
-40ml d’éthanol
-40ml d’huile d’olive
-40ml d’hydroxyde de sodium à 3 mol/l
Ajouter un barreau aimanté et quelques billes de verre
Agiter pour homogénéiser le mélange

Réaliser le montage duchauffage à reflux suivant :

3) Chauffage à reflux : chauffer à reflux pendant environ 45 minutes

4) Préparer 500 ml d’une solution de chlorure de sodium saturée
Verser 500 ml d’eau désionisée dans un bécher de 500 ml, peser ? Gramme de sel, dissoudre à l’aide d’un agitateur

5) Relargage:
Cesser le chauffage, démonter l’appareil. Verser le contenu du ballon dans unbécher contenant 300 ml d’eau salée.

6) Séparation du savon
Le précipité obtenu est du savon. Pour le séparer, le filtrer sur un entonnoir büchner en aspirant modérément.
Rincer plusieurs fois à l’eau salée, tout en maintenant l’aspiration.
Recueillir le savon sur un papier filtre.
Mettre ensuite ce savon dans un moule et le laisser sécher

2. Expérience à l’aide de marrons etde lierres

Protocole: On découpe des marrons et du lierres en morceaux puis on rempli deux bechers d’eau où l’on introduit les morceaux de lierres et de marrons. On les fait bouillir en les mettant sur une plaque chauffante. Pour les marrons, on observe que le liquide mousse très vite alors que pour le lierres, le liquide mousse très peu. On introduit les deux liquides dans deux erlenmeyerdifférents .On est obligé d’agiter la solution du lierres de nous même pour faire apparaître la mousse.

Marron découpé Marron sur plaque chauffante Résultat final

Découpage du lierre Lierre sur plaque chauffante Résultat final

On en conclut donc que les marrons et le lierre contiennent de la saponine,
présente à la base de la fabrication d’un savon.

3. Test del’efficacité des noix de lavage dans différentes eaux:
(Calcaire, acide et salé)

Les noix de lavage proviennent du sapindus qui est un petit arbre au tronc court, dépassant rarement une douzaine de mètres de hauteur. Ses fruits, mûrs en automne, sont réunis en grappes composés de noyaux de 1 à 2 cm de diamètre et dotés d’une fine peau, de couleur jaune-orangé au début, puis jaune-marronnéde plus en plus foncée en mûrissant, et contenant de 1 à 3 graines.

Les fruits du sapindus sont riches en saponine, un détergent naturel antibactérien et qui protège le noyau. Le sapindus mukorossi, ou l’arbre à savon, qui pousse en Inde et plus particulièrement dans les contreforts de l’Himalaya, est utilisé comme détergent par les Indiens. Le sapindus mukorossi n’est pas toxique et est…

Moulita 9rayaaa

GLOSSAIRE DES MATERIAUX COMPOSITES – CARMA –Actualisation octobre 2006

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SOMMAIRE 1. Les matériaux 1.1 1.1.1 1.1.2 1.1.3 1.1.4 1.1.5 1.1.6 1.1.7 1.1.8 1.1.9 1.2 1.2.1 1.2.2 1.2.3 1.2.4 1.2.5 1.3 1.3.1 1.3.2 Les renforts Fibre de verre Fibre de carbone Fibre d’aramide Fibre de bore Fibre de silice (ou de quartz) Fibres de polyéthylène de haut module Caractéristiques moyennes des fibres etrenforts Architecture des renforts Ensimage Les charges Les charges organiques Les charges minérales Oxydes et hydrates métalliques Le verre Le carbone Les matrices Les résines thermodurcissables Les matrices thermoplastiques 3 3 3 3 4 4 4 4 4 4 6 6 7 7 8 9 10 10 11 13 15 15 16 18 19 20 22 23 24 26 27 28 30 31 32 33

2 Les technologies de mise en œuvre 2.1 2.2 2.3 2.4 2.5 2.6 2.7 2.8 2.9 2.102.11 2.12 2.13 Moulage au contact Moulage par projection simultanée Moulage sous vide Moulage par injection basse pression de résine – RTM Moulage à la presse à froid « voie humide » basse pression L’infusion de résine sous membrane souple Moulage par injection de compound – BMC Moulage par compression de mat preimprégné – SMC Moulage par enroulement filamentaire Moulage par centrifugation Moulagepar pultrusion Moulage par injection de résine réactive renforcée fibres broyées (R.R.I.M.) Moulage par injection de résine réactive renforcée fibres longues (S.R.I.M.)

3 Réglementation 3.1 Origine des émissions de COV

GLOSSAIRE DES MATERIAUX COMPOSITES – CARMA –Actualisation octobre 2006

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1. Les matériaux Introduction Un matériau composite peut être défini d’une manière généralecomme l’assemblage de deux ou plusieurs matériaux, l’assemblage final ayant des propriétés supérieures aux propriétés de chacun des matériaux constitutifs. On appelle maintenant de façon courante « matériaux composites » des arrangements de fibres, les renforts qui sont noyés dans une matrice dont la résistance mécanique est beaucoup plus faible. La matrice assure la cohésion et l’orientation desfibres, elle permet également de transmettre les sollicitations auxquelles sont soumises les pièces. Les matériaux ainsi obtenus sont très hétérogènes et anisotropes. Il faut différencier charges et renforts. Les charges, sous forme d’éléments fragmentaires, de poudres ou liquide, modifient une propriété de la matière à laquelle on l’ajoute (par exemple la tenue aux chocs, la résistance aux UV, lecomportement au feu…). Les renforts, sous forme de fibres, contribuent uniquement à améliorer la résistance mécanique et la rigidité de la pièce dans laquelle ils sont incorporés. 1.1. Les renforts 1.1.1. Fibre de verre Elles constituent le renfort essentiel des composites de grande diffusion. Elle est obtenue à partir de sable (silice) et d’additifs (alumine, carbonate de chaux, magnésie, oxyde debore). On distingue trois types de fibres : • E : pour les composites de grande diffusion et les applications courantes ; • R : pour les composites hautes performances ; • D : pour la fabrication de circuits imprimés (propriétés diélectriques). 1.1.2. Fibre de carbone C’est la fibre la plus utilisées dans les applications hautes performances. Elle est obtenue par carbonisation de la fibre de PAN(Polyactylonitrile). Selon la température de combustion, on distingue deux types de fibres : • fibres haute résistance (HR) : pour une combustion de 1000 à 1500 °C ; • fibres haut module (HM) : pour une température de combustion de 1800 à 2000 °C.

GLOSSAIRE DES MATERIAUX COMPOSITES – CARMA –Actualisation octobre 2006

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1.1.3. Fibre d’aramide Souvent appelée KEVLAR®, la fibre d’aramideest issue de la chimie des polyamides aromatiques. Il est possible de trouver deux types de fibres d’aramide de rigidités différentes : • les fibres bas module : utilisées pour les câbles et les gilets pare-balles ; • les fibres haut module : employées dans le renforcement pour les composites hautes performances. 1.1.4. Fibre de bore Fibres de haut module et insensibles à l’oxydation à hautes…

Ressources humaines

INFO-COMM

PROGRAMME 1ERE

La dynamique comportementale

La socialisation peut être définie comme le processus par lesquel un individu s’approprie la culture des structures auxquelles ilappartient et construit ainsi son identité.
La culture est constituée par ce qui est acquis, appris par un individu; la culture est partagée par les membres d’une même collectivité humaine.

Lesfacteurs psychologiques

Ils influent sur le comportement. Ils peuvent être analysés selon deux aspects :
les variables individuelles de la personne, caractérisées par les traits de personnalitéla dimension affective de la relation entre individus

Les principaux traits de personnalité sont :
introversion /extraversion : attitudes d’une personne tournée vers elle, ses émotions / quidit facilement ce qu’elle ressent et qui est réceptive au comportement d’autrui

autonomie / soumission : faculté d’agir par soi -même, capacité à choisir de son proche chef / dispositon à sesoumettre à l’autorité
stabilité / instabilité : comportement des personnes marqués par la permanence de certaines valeurs / par leur inconstance
logique / affectivité : comportementindividuels qui suivent des logiques sociales / qui sont guidés par des sentiments ou émotions

Le processus de sensation

Les sensations permettent à l’individu de capter les informations provenant del’environnement. Elles s’appuient sur les cinq sens (la vue, l’ouïe, le toucher, le goût, l’odorat

Le processus de perception

La perception est un procceus d’attention, d’interprétation, decompréhension et de mémorisation
l’attention : un stimulus est le nom onné à tout ce qui est de nature à créer une réaction chez un organisme vivant; l’être humain ne peut pas être attiré par tous lesstimuli que lui envoie une situation.
l’interprétation : le cerveau humain interprète, càd décode ou analyse les stimuli
la compréhension : le cerveau rattache le stimulus interprété à la…

Commentaire 15 mai 2007

Jourd’heuil Julien Samedi 20 mars 2010
Droit Civil V
Fiche n°4
Les obligations du vendeur (1)
Commentaire de l’arrêt de la Première Chambre Civile de la Cour de Cassation du 15 mai 2007
La civilisation industrielle et le développement du commerce ont permis de mettre sur le marché de nouveaux produits manufacturés, agroalimentaires, sanitaires, ou les plus divers, issus desnouvelles technologies. Cependant, ces derniers sont susceptibles de présenter à plus ou moins long terme, un danger pour les utilisateurs et les tiers, ils ont fait apparaître un nouveau fléau social; le défaut de sécurité des produits. Le législateur français, relayé par la jurisprudence interne, a joué un rôle protecteur envers les consommateurs; certaines obligations, telles la délivrance d’unproduit conforme à sa destination, assortie d’une obligation accessoire d’information et de sécurité notamment, pesaient sur les industriels. Mais ces règles ordinaires de la responsabilité civile ont montré leurs limites: la responsabilité délictuelle oblige la victime à prouver la faute du fabricant ou du vendeur, ou bien à se perdre dans les subtilités de la garde de structure et de comportement; laresponsabilité contractuelle, même étendue par la transmission de la garantie aux acquéreurs successifs, implique qu’en soient réunies les conditions et que ne figure dans la chaine des contrats aucune clause limitative ou exonératoire de responsabilité. Aussi la victime du défaut d’un produit, souvent le consommateur final, est-elle mal protégée, d’autant plus que les produits franchissentfacilement les frontières. Afin d’assurer une protection générale et quasi automatique, une directive communautaire du 25 juillet 1985[^1] a imposé aux États membres une harmonisation de leurs règles de droit, en vue de l’adoption d’un régime de responsabilité uniforme. La France a tardé à modifier son droit, partagé entre le souci de protection des consommateurs, et le désir de ne pas entraverl’innovation et la créativité des fabricants. Il faut trouver un équilibre entre ces deux groupes; les consommateurs, qu’il est nécessaire de protéger par un système de responsabilité sans faute contre les atteintes causées à leur personne et à leurs biens par des produits défectueux, et les producteurs, et en dessous d’eux, les vendeurs, qui ne doivent pas souffrir de disparités législatives de nature àfausser la concurrence et affecter la libre circulation des marchandises. Deux intérêts qui ne sont pas forcément contradictoires… Finalement, la directive a été incorporée dans notre droit par une loi du 19 mai 1998 relative à la responsabilité du fait des produits défectueux (puis par deux lois successives du 9 décembre 2004 et du 5 avril 2006), qui introduit dans le Code Civil dix-huitnouveaux articles (1386-1 à 1386-18).
La directive semblait s’adoucir avec le temps en droit interne. Mais c’est sans compter l’arrêt rendu par la Première Chambre Civile de la Cour de Cassation en date du 15 mai 2007 avec lequel la Cour de Cassation peaufine, une fois encore, le régime applicable aux dommages causés par les produits défectueux mis en circulation après le 30 juillet 1988 (date limitede transposition de la directive) mais avant la loi du 19 mai 1998 transposant la directive relative à la responsabilité du fait des produits défectueux.
En l’espèce, l’acquéreur d’un téléviseur auprès d’une célèbre société de vente par correspondance fut victime d’un incendie de l’appareil le 17 mai 1998 après son acquisition réalisée le 24 juillet 1997. Invoquant le bénéfice de l’obligationde sécurité des vendeurs, l’acheteur et son assureur assignèrent la société de vente par correspondance aux fins d’indemnisation des conséquences dommageables du sinistre sur le fondement de l’article 1147 du Code Civil disposant que  »le débiteur est condamné s’il y a lieu, au payement des dommages et intérêts, soit à raison de l’inexécution de l’obligation, soit à raison du retard dans…

Les grandes phases de la seconde guerre mondiale

Grandes phases de la Seconde Guerre
Introduction

On distingue :
1. Des causes directes :
L’invasion de la Pologne est déclenchée le 1er septembre 1939. Pour défendre la Pologne, la France et le Royaume-Uni déclarent la guerre à l’Allemagne le 3 septembre 1939 en raison des alliances de défense mutuelle signée entre les démocraties. Mais cette déclaration de guerre n’est pas suivie d’uneréelle intervention des démocraties et l’invasion de la Pologne se solde par une victoire nazie redoutablement rapide (moins d’un mois).

2. Des causes profondes :
1. La coexistence en Europe de pays aux régimes politiques très différents et antagonistes dans les points de vue (ex : Allemagne nazie : dictature expansionniste / France ou Royaume-Uni : démocraties et défense du droit des peuples).2. La présence à la tête de l’Allemagne d’Adolf Hitler. Du point de vue territorial, il suit un projet précis : la conquête d’un « espace vital » européen pour construire une Europe allemande. Il veut aussi effacer toute trace du Traité de Versailles (1919).
3. L’absence de réactions des démocraties (France et Royaume-Uni) face aux agressions ou face à l’alliance des dictatures (alliance del’Allemagne avec le Japon dès 1935, signature de l’Axe Rome-Berlin en 1936 avec Mussolini).

Le dernier pacte d’alliance est signé en août 1939, il s’agit du Pacte germano-soviétique de non agression (avec l’URSS). Cela permet à Hitler de se débarrasser d’un ennemi qui jusque là lui faisait peur : l’URSS. Hitler a donc les mains libres pour commencer l’invasion de la Pologne le 1er septembre 1939.I-A – Les victoires nazies

1. L’invasion de la Pologne (1er au 29 septembre 1939) :
L’invasion de la Pologne a été déclenchée par l’armée nazie le 1er septembre 1939. Cette agression contre la Pologne entraîne l’entrée en guerre de la France et du Royaume-Uni(défenseurs de la Pologne) le 3 septembre 1939.
La campagne de Pologne est une victoire nazie redoutablement rapide : la Pologne estécrasée en moins d’un mois.

Deux raisons expliquent la rapidité de la victoire nazie :
1. La supériorité tactique des armées nazies avec l’utilisation de la stratégie Blitzkrieg (guerre-éclair) qui permet de déborder l’ennemi.
2. Les Polonais, mal organisés et sous-équipés, doivent se battre sur deux fronts : ils sont attaqués à l’ouest par l’Allemagne et à l’est par l’URSS.

À l’issue descombats, la Pologne est partagée en deux entre ses deux agresseurs.

2. Hitler se tourne ensuite vers la Scandinavie (mars-avril 1940) :
Son but : protéger la route du fer suédois que les alliés souhaitent couper.
L’attaque alliée à Narvik (au nord de la Norvège) est un échec. Hitler envahit le Danemark et la Norvège protégeant ainsi parfaitement l’approvisionnement en fer de l’Allemagne.
De leurcôté, les Soviétiques occupent la Finlande.

3. La bataille de France (10 mai 1940 – 22 juin 1940) :
Que s’est-il passé entre le 3 septembre 1939 et le 10 mai 1940 ?

C’est la « drôle de guerre » : il ne s’est rien passé d’important. C’est une guerre de position où les armées franco-anglaises et les armées allemandes restent face à face derrière leurs lignes de front. Cette attente mine lemoral des Français.

L’invasion de la France se fait par la conquête de la Hollande et celle de la Belgique et du Luxembourg. Cette stratégie permet de contourner la ligne de défense française (la ligne Maginot). Les Panzers allemands foncent à travers les Ardennes et pénètrent sur le territoire français à Sedan. Ils prennent ensuite les troupes franco-anglaises à revers au sud et au nord.

Lesconséquences de cette attaque sont dramatiques pour les démocraties :
La Belgique et la Hollande capitulent.
Les Français et les Anglais, coincés dans la poche de Dunkerque tentent de quitter la France. Certains y parviennent (des Anglais surtout) et d’autres, nombreux parmi les Français, sont faits prisonniers.
La campagne de France peut continuer sans encombre pour les armées nazies….

Hiroshima

En août 1945, les américains lancent deux bombes nucléaires sur le Japon, l’une sur Hiroshima, l’autre sur Nagasaki, faisant 120 000 morts, 165 000 blessés dont 100 000 meurent dans les années suivantes.

Ces attaques marquent la fin de la seconde guerre mondiale et la naissance de deux grandes puissances : les Etats-Unis et l’URSS.

L’ère du nucléaire est ouverte avec la course àl’armement. Chacun veut posséder la bombe atomique mais elle n’a pas été utilisée depuis 1945.

Il n’y a pas vraiment d’affrontement militaire direct. Un politique de dissuasion s’instaure pour décourager l’ennemi d’attaquer. C’est le début de la « guerre froide » entre les deux grandes puissances.

HIROSHIMA

Le 6 août 1945, un bombardier américain Enola Gay largue la première bombe atomique surHiroshima, ville japonaise située sur l’île de Honshu. La bombe détruit tout dans un rayon de
2 km à partir du point de chute, mais des dégâts sont observés dans un rayon de 12 km. L’explosion a formé un nuage en forme de champignon. Cette bombe est un massacre :
75 000 morts, 90 000 blessés et des dizaines de milliers de personnes sans abri.

NAGASAKI

Le 9 août 1945, une bombe atomique, larguéed’un avion des Forces aériennes américaines, explose sur Nagasaki, ville du Japon, à l’ouest de l’Ile de Kyushu. La bombe détruit un tiers de la ville, faisant 80 000 victimes et 20 000 tués.

L’emploi de la bombe atomique à Hiroshima le 6 août 1945 et à Nagasaki le 9 août inaugure l’ère de l’angoisse atomique. Le total des morts, pour ces deux explosions, s’élève à 120 000, celui des blessésà 165 000 dont 100 000 meurent dans les années qui suivent.

Dès cette période, l’arme nucléaire est considérée comme une arme particulière. Ses effets se font ressentir sur les générations suivantes. De nombreuses maladies (leucémies, déformations physiques, radiodermites, malformations fœtales), dues aux radiations peuvent être constatées aujourd’hui encore. Par sa puissance et sa portée, labombe atomique peut entraîner la destruction de toute la planète.

La possession de l’arme nucléaire est encore un objectif pour des pays soucieux de posséder une arme de dissuasion et d’acquérir un statut de puissance. Pourtant, de nombreuses mesures internationales sont apparues pour limiter la prolifération nucléaire.

Oui, on peut dire que le nucléaire a ouvert une nouvelle ère dans lemonde.

Les premières conceptions de la stratégie nucléaire découlent du monopole atomique des Etats-Unis. Les dirigeants américains acquièrent la conviction que leur pays est invulnérable. Jusqu’en 1953, la juxtaposition de deux types de guerre est envisageable : d’une part, un conflit classique, avec des moyens terrestres, navals et aériens ; de l’autre, une guerre atomique, avant tout aérienne,et visant à la destruction des objectifs stratégiques de l’adversaire. La seule virtualité de la menace atomique doit suffire à décourager toute tentation agressive.

Les premières conceptions de la stratégie nucléaire découlent du monopole atomique des Etats-Unis. Les dirigeants américains acquièrent la conviction que leur pays est invulnérable. Jusqu’en 1953, la juxtaposition de deux types deguerre est envisageable : d’une part, un conflit classique, avec des moyens terrestres, navals et aériens ; de l’autre, une guerre atomique, avant tout aérienne, et visant à la destruction des objectifs stratégiques de l’adversaire. La seule virtualité de la menace atomique doit suffire à décourager toute tentation agressive.

Le 6 août 1945, à 8 heures 15, heure locale, l’équipage dubombardier américain « Enola Gay » larguait sur Hiroshima la première bombe atomique utilisée sur une ville. Baptisée « Little Boy » (« P’tit Gars »), il s’agissait d’une bombe à l’uranium en unique exemplaire, dont le modèle n’avait encore jamais été expérimenté. La première estimation de l’armée américaine chiffra à 78 150 le nombre des tués, mais il faut multiplier ce chiffre approximativement par…

L’eau ressource indispensable

bac ES 2008 métropole – thème au choix
Une ressource indispensable : l’eau – Ruissellement et ressource en eau
Les nappes souterraines et les rivières dans lesquelles est prélevée l’eaudestinée à la fabrication d’eau potable ont une même origine : les précipitations atmosphériques.
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Plus les surfaces sont imperméables, plus le ruissellement est important. Le coefficient deruissellement est le rapport entre le débit ruisselant en sortie d’une surface considérée, et la pluie brute. Il dépend de l’imperméabilisation des surfaces. Ainsi en zone naturelle, où la terre estperméable, il est de l’ordre de 2%, c’est à dire que 98 % de l’eau de pluie s’infiltre dans le sol, sans modification préalable de sa composition.
En zone urbaine, 90% des surfaces sont imperméables,le coefficient moyen de ruissellement est de 78 %.
Estimation de la répartition des surfaces en zone urbaine

Après avoir ruisselé, ces eaux de pluie sont collectées par le réseau d’évacuation,puis rejetées dans les cours d’eau.
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Dans une cité, sous l’effet des rejets polluants (principalement liés à la combustion de matières fossiles), l’eau de pluie s’acidifie. Ces pluiesacides ont différentes conséquences ; elles accélèrent la détérioration des éléments de construction (immeubles,…) et favorisent la mobilisation* de métaux lourds toxiques (plomb, cuivre zinc.)présents dans les toitures et canalisations.
Concentration en mg/l de plomb et de zinc après ruissellement de l’eau sur différents substrats.

Concentration de plomb et de zinc dans l’eau de pluieet dans l’eau potable.

mobilisation par l’eau : entraînement par l’eau
d’après Thévenot D.. 2003. La qualité de l’eau et de l’assainissement en France. Rapport 215 du Sénat.
premièrequestion (12 points) – saisir des données et les mettre en relation
Comparez le cheminement de l’eau de pluie en milieu naturel et en milieu urbain.
Montrez que ce cheminement est un facteur…