Traite de pedagogie

L’homme est la seule créature qui soit
susceptible d’éducation. Par éducation
l’on entend les soins (le traitement,
l’entretien) que réclame son enfance, ladiscipline qui le fait homme, enfin
l’instruction avec la culture. Sous ce triple
rapport, il est nourrisson, – élève – et
écolier.
Aussitôt que les animauxcommencent à
sentir leurs forces, ils les emploient
régulièrement, c’est à dire d’une manière
qui ne leur soit point nuisible à euxmêmes.
Il est curieux en effet devoir
comment, par exemple, les jeunes
hirondelles, à peine sorties de leur oeuf et
encore aveugles, savent s’arranger de
manière à faire tomber leurs excrémentshors de leur nid. Les animaux n’ont donc
pas besoin d’être soignés, enveloppés,
réchauffés et conduits ou protégés. La
plupart demandent, il est vrai, de lapâture,
mais non des soins. Par soins, il faut
entendre les précautions que prennent les
parents pour empêcher leurs enfants de
faire de leurs forces un usagenuisible. Si,
par exemple, un animal, en venant au
monde, criait comme font les enfants, il
deviendrait infailliblement la proie des
loups et des autres bêtessauvages qui
seraient attirées par ses cris.
La discipline nous fait passer de l’état
d’animal à celui d’homme. Un animal
est par son instinct même tout ce qu’ilpeut être ; une raison étrangère a pris
d’avance pour lui tous les soins
indispensables. Mais l’homme a besoin
de sa propre raison. Il n’a pas d’instinct,
et ilfaut qu’il se fasse à lui-même son
plan de conduite. Mais , comme il n’en
est pas immédiatement capable, et qu’il
arrive dans le monde à l’état sauvage, i

Commentaire d’arret cour de cassation 14 mai 1996

Droit civil

COMMENTAIRE D’ARRET

Cour de cassation, 14 mai 1996.

_______________Alors que la production d’un titre est en pratique de rigeur en matiere immobilière, cette exigence est depourvue de sens en matiere mobilière, dont le commerce rejete à propos le formalisme par souci de rapidité. Ainsi donc, la possession d’un meuble suffit à demontrer le titre d’acquisition que l’on est en droit d’attendre en general d’une personne qui se ditpropriétaire du bien. Encore faut il que la possession n’en soit pas viciée par l’equivoque; voici une qualité de la possession dont la Cour de cassation veille desormais au respect. L’arret du 14 Mai 1996 en est parfaite illustration.
Le conflit s’éleve entre un acquéreur et un propriétaire depossedé; de ce fait, un concessionnaire automobile vend deux vehicules sans en remettre les cartesgrises en vertu d’une clause de reserve de propriété. Les deux vehicules sont revendus à un sous-acquereur. Entre temps, la société revendeur est placé en liquidation judiciaire, le vendeur initial ne percoit pas le prix des vehicules et demande une saisie en revendication rendue effective par le TGI.
La société Util Auto fait grief à la cour d’appel d’avoir qualifié d’equivoque sa possession du faitde l’abscence des cartes grises des vehicules; d’autant plus que sa bonne foi lui est reconnue.
La Cour de cassation doit donc savoir si l’acquereur de véhicules qui les accepte sans cartes grises rend equivoque sa possession, même si ce dernier est de bonne foi.
La Cour suprême répond par l’affirmative au motif que la carte grise constitue un accessoire indispensable du véhicule, de la sorte,accepter d’acquérir de tels vehicules rend equivoque la possession.

I.

S’il est incontestable que la Cour de cassation s’inspire des dispositions de l’article 2229, c’est pour établir l’ineffectivité de la possession puisque viciée,

A.

A la lecture de l’article 2279, il n’apparait en rien, que la possession rende compte de qualités particulieres, mis à part soneffectivité qui se limite à l’addition du corpus et de l’animus, pour être reconnue. En effet, l’article dispose d’une règle courte et simple qui veut que le possesseur d’un meuble en acquiert instantanément la propriété. Ainsi, par application du principe le sous acquereur des deux vehicules litigieux qui en est le possesseur est aussi devenu le proprietaire ipso facto desdits vehicules. En outre, la loimentionne des exigences pour caracteriser la possession dans l’hypothese de l’acquisition de la proprieté d’un meuble par prescription. L’article 2229 dispose alors que > à defaut, la possession est viciée et ne peut attribuer à son titulaire, le droit de propriété auquel il pretend.
De telles conditions s’expliquent par la volonté de conférer à la possession une dimension sociale grâce àlaquelle, justement, elle se transforme en porpriété. Mais le fondement sociologique de la possession acquisitive par prescription ne saurait trouver un sens quant à l’acquisition de l’article 2279 qui est avant tout destinée à constituer un substitut de titre; sa fonction est essentiellement probatoire. Toutefois, les critères de l’article 2229 semblent s’etendre à l’article 2279, comme l’affaire icirapportée le revèle. La Cour de cassation, écarte explicitement l’article 2279 au motif que la possession est entachée d’un vice, celui de l’equivoque crée par l’abscence de carte grise. Dés lors, s’il est vrai que le possesseur d’un meuble est dispensé de prouver son titre, cette dispense de preuve ne s’etend pas aux qualités que doit recouvrir sa possession pour constituer une presomption…

El central

El central de Reinaldo Arenas

Este texto es un extracto de la novela Antes que anochezca de Reinaldo Arenas, un titulo que se refiere al suicidio del autor. Es un extracto de su último libro autobiográfico, que escribió antes de morir. Reinaldo Arenales fue una víctima de persecución porque fue al mismo tiempo un artista y un homosexual.
Este texto es una crítica severa del régimen deCastro y de la salida de la revolución cubana que se cambio en una dictadura castrista.
Trata de la vida de los cubanos en los cañaverales, las plantaciones de caña. El central es una zona militar. En realidad, es un cañaveral, un lugar donde los opositores del gobierno tienen que hacer un trabajo forzado, a veces durante su vida entera y donde los jóvenes deben hacer el « servicio militar ». Estetexto revela la verdad sobre este lugar, como si fuera una cárcel para los jóvenes, que representa el motor económico del país con la caña de azúcar.

I/ La mentira del gobierno cubano.

– El gobierno mando al autor de escribir una obra que alababa el sistema y los campos militares, para hacer propaganda a favor del régimen de Castro. En efecto fue reclutado como los intelectuales y los jóvenesdel central. »Me enviaron a cortar cana y a que escribiera un libro laudatorio sobre esta odisea ». Podemos imaginarnos que la palabra «odisea » se refiere a Ulises con su viaje muy difícil para regresar a su país, y es por eso que es una metafora para decir que los cubanos no sabian cuando iban a volver del servicio militar.
– El autor nos explica la mentira del gobierno sobre el central. Lamentira consiste en hacer creer a la gente que es un lugar para el servicio militar. Pero de verdad, este servicio militar se convirtió en trabajo forzado para los jóvenes y eso solamente para objetivos económicos : es una plantación de azúcar donde los reclutas podían quedarse desde 5 hasta 30 años como en cárcel. – Las plantaciones de azúcar son el motor de la economía del país » Zafra de los 10millones » por lo cual se necesitan obreros para explotar las canas.
– El gobierno cubano rechazaba a todos los que estaban en contra de él, y si los reclutas intentan a escaparse, están encarcelados.
– Renaldo Arenas, aprovechando de su situación de recluta, no hizo lo que le había mandado el régimen y denuncio las terribles condiciones de vida de los reclutas, escribiendo la verdad sobre esoscampos despues de haberse exiliado.

II/ Condiciones de vida.

– El cotidiano de los obreros cubanos se desarrollaba en condiciones extremas. « Estar a las doce del dia en un…cubano » L.2. Tenían que levantarse muy temprano « a las cuatro de la madrugada » L.3 y acababan la jornada de trabajo muy tarde. Estaban muy cansados fisicamente pero también moralmente de trabajar todo el dia encondiciones penosas con tanto sufrimiento, en un sol muy quemando, « restallante »L .14 y mucho calor.
– Para trabajar en los canaverales, necesitaban « mangas largas, guantes, y sombreros »L.17. No llevaban muchos vestidos. Llevaban ropa solamente para aguantar el calor, las heridas y las quemaduras. Eran « disfrazados de pies a cabeza »L.17, lo que significa que perdieron su identidad.
– Además eranexplotados como esclavos. Las condiciones de trabajo muy malas y penosas, había una falta de higiene y de oxígeno, muchas enfermedades con el calor, la promiscuidad con los otros y la ausencia de la familia (sufrimiento sicológico). Vivieron en barracones sucios con la promiscuidad con los otros.
– Todo era tan difícil con un sufrimiento constante que algunos preferían suicidarse, cortarse una mano,un dedo, o darse un machetazo en una pierna,L.22 para ser considerado como herido y entonces no trabajar. Se mutilaban para no ir en los campos. Renaldo se compara con un indio, un negro esclavo que quiere morir.
– El campo léxico del infierno: insoportable, infierno, desesperante, el fuego, asfixiándose, barbaridad, con el uso de las armas : mocha, machetazo, nos muestran el deseo del autor de…

Prevision des ventes et variable saisonnires

LA PREVISION DES VENTES ET LES VARIATIONS SAISONNIERES | | |
|1. L’ajustement linéaire |2. Les variations saisonnières |
|1.1. La méthode des points extrêmes |2.1. Calcul des coefficients saisonniers par rapport à|
| |l’année précédente |
|1.2. Laméthode des points moyens ou méthode de |2.2.Calcul des coefficients saisonniers par rapport à |
|Meyer |la moyenne de plusieurs années |
|1.3. La méthode des moindres carrés | |

Télécharger un fichier excel qui automatise les calculs des trois méthodes deprévisions des ventes
M. Boutin est propriétaire d’un magasin de disque « CERGY DISC » dans le centre commercial « les 3 fontaines à Cergy ».
Il dispose des chiffres d’affaires des cinq dernières années :
|. Année 1 : 2004 = 600 000 € |. Année 4 : 2007 = 625 000 € |
|. Année 2 : 2005 = 605000 €|. Année 5 : 2008 = 630 000 € |
|. Année 3 : 2006 = 610 000 € | |
|Il veut prévoir le Chiffre d’affaire de l’année 6 soit l’année 2009. De plus, il aimerait mesurer et prévoir l’impact des variations |
|saisonnières sur sonactivité. |
| |
|1. L’ajustement linéaire |
||
|On part du principe que les ventes évoluent de manière linéaire. Il est possible de trouver l’équation de la droite (Y=aX+b). Grâce à |
|cette équation on calcule les ventes dans années suivantes.|
|Années |
|2004 |
|2005|
|2006 |
|20017 |
|2008|
|2009 |
| |
||
|1 |
|2 |
|2…

Dissertation- les miserables

Introduction
– ce poème appartient au recueil La légende des siècles.
– côté moral manichéen (différence entre les forces du Bien et celles du Mal)

Présenter l’auteur, Victor Hugo, et l’œuvre.Situation du passage.

Lecture

Annonce des axes

Etude

I – Un texte épique

– style épique dû au thème qui se prête à l’épopée
– une mise en valeur du style bien définie : deuxpersonnages
– champ lexical de la rapidité et de la violence
– de nombreuses comparaisons
– deux personnages parlent : Tiphaine et l’Aigle
– violence dû : aux paroles, au thème, à la structure, à l’attitudedes personnages, aux comparaisons amplificatrices
– enchaînement des actes aux paroles introduit par  » Cela dit « 
Mais le fantastique intervient aussi

II – Un récit fantastique

– l’apparitionde l’Aigle n’est pas immédiate
– Dans la première partie : le récit reste dans le cadre humain avec des lieux naturels et des personnages humains
– le fantastique apparaît dans la seconde partie :il se détache avec  » alors « , ce qui annonce un rebondissement
– aigle du casque représente un symbole guerrier, qui va s’avérer être vivant avec une conscience malgré qu’il semblait être immobiledans le casque
– aigle se met à parler avec violence :  » cria  » (vers 11). Il prend la nature à témoin et émet un jugement de valeur.
L’Aigle a donc une conscience intellectuelle et morale
– présenced’armes : bec, ongles : l’Aigle, bien que humaniser, reste un animal par ses actions. C’est un être vengeur avec une conscience
– 2 comparaisons
– graduation ascendante dans l’intensité del’horreur
– dans derniers vers : antithèse soulignant le côté fantastique
– Aigle ne reprend pas sa place initiale mais repart dans les hautes sphères (d’où il est issu ?)

III – Un récit moral

– avecdes valeurs morales
– Tiphaine = représentation du Mal, car il y a ‘haine’ dans son nom => connotation
– certaine méchanceté sans merci : souligné par l’Aigle
– attribut de Tiphaine caractérisés…

Doit t on apprendre a etre libre

Philosophie : Doit-on apprendre à être libre ?
A-t-on besoin d’apprendre à être libre ? Cette question pose un problème car on peut y apporter plusieurs réponses contradictoires en fonction du sens que l’on donne aux mots liberté et apprentissage : est-il question d’une liberté humaine ou naturelle ? De même, l’apprentissage est il considéré comme une contrainte ou comme un outil ? Dans unepremière partie on développera l’idée qu’il existe deux sortes de liberté et dans une seconde on s’attardera sur l’apprentissage.

Si l’on considère que le sens de la liberté est la possibilité d’avoir des réactions et des choix spontanés, c’est-à-dire qu’elle est commune à tout être capable de choix, qu’elle est instinctive, qu’elle s’oppose à toute contrainte, à tout emprisonnement, alorsl’homme et l’animal sont tous deux concernés par cette forme de liberté. En effet, tout comme un animal en cage n’est pas libre, un homme n’est pas libre s’il est fait prisonnier puisqu’ils ne peuvent plus ni l’un ni l’autre exercer leur état premier. Il s’agit donc d’un état naturel qui domine sur toute autre forme de liberté. Dans ce cas on peut dire que l’homme nait libre «naturellement» : il n’est nicontraint physiquement ni moralement ; bien sûr celui-ci n’est pas capable dés la naissance d’exercer sa liberté mais si aucun individu n’intervient dans son éducation et qu’il devient « enfant sauvage » c’est cette liberté presque inconsciente et qui ne s’apprend pas qu’il exercera.
En revanche si l’on considère que la liberté est une liberté d’action raisonnée et responsable qui demande lamaitrise de la raison, alors l’on peut dire que c’est en l’insérant dans leur « monde » que ses parents vont lui apprendre une nouvelle forme de liberté . L’individu ne sera plus libre « naturellement » mais « humainement » . Cet apprentissage se compose de deux étapes : tout d’abord, l’individu assimilera ce que la sociologie appelle l’habitus, c’est- à- dire l’ensemble des dispositions qu’il aacquises lors de la socialisation, qui influent inconsciemment sur ses actions, réactions et choix. Par exemple, le musicien qui improvise ne le fait que parce qu’il a appris la manière dont certaines notes peuvent s’accorder, certaines mélodie de base qu’il peut réutiliser de manière différente. Ici les libertés dépendent donc de ce que l’individu a intériorisé antérieurement. Ensuite on luienseignera des libertés (liberté d’expression, d’opinion) et les moyens de les exploiter. De fait l’apprentissage se révèlera l’un des facteurs principal à l’accomplissement de la liberté. Car comment puis-je être libre sans avoir les capacités morales et physiques pour ce faire. C’est en apprenant à écrire, lire, à maîtriser les genres, registres, formes d’écriture, en apprenant à maîtriserl’analyse de textes et des messages des auteurs que je pourrai me sentir libre en laissant libre cours à mon imagination dans l’écriture de livres . C’est en apprenant à parler, à avoir de l’éloquence, un esprit critique, des raisonnements cohérents, logiques que je pourrai user de ma liberté de penser, être crédible et entendu. C’est pourquoi l’on peut dire que l’apprentissage est un moyen d’exploiterpleinement sa liberté. On peut dire qu’il a pour but, ici, le bien être individuel, mais l’on va démontrer qu’il vise aussi le bien être collectif.

Ainsi, il est certain qu’il n’y aucun bonheur sans liberté, ni aucune liberté sans bonheur et si l’on entrave la liberté de quelqu’un, on n’en est pas plus heureux et donc pas plus libre. C’est pourquoi dans une société où chacun revendiqueraitsa liberté sans se préoccuper de l’autre, tous verraient leur liberté bafouée. « Ne fais pas aux autres ce que tu n’aimerais pas que l’on te fasse », c’est sûrement l’une des règles que l’on aurait le plus besoin d’apprendre afin d’être libre. Même un égoïste aurait intérêt à la respecter pour jouir entièrement de sa liberté. Être libre c’est donc, non seulement une question individuelle…

Candide, chapitre 30

Candide , chap. 30

« Candide, en retournant dans sa métairie (…) il faut cultiver notre jardin »

(Synthèse complétant les éléments vus en cours ; ne pas oublier de vous référer constamment au texte que je ne cite pas de manière systématique)

Eléments d’introduction :

Dans ce passage qui constitue la conclusion de l’œuvre, tous les personnages apparaissent réunis (sauf le baron) dansla métairie achetée par C. Nous retrouvons Candide , Pangloss et Martin qui philosophent. Cet extrait fait apparaitre deux mouvements principaux : d’abord le long discours de Pangloss et ensuite la présentation de la petite société de C. qui va accepter les préceptes de celui-ci.

PBTIQ : Nous nous demanderons, à travers une étude linéaire, quelles sont les fonctions de cet extrait ?

PREMIERMOUVEMENT

Le retour de Candide :

-Le texte s’ouvre sur retour de Candide ( cf l.1) qui souligne le retour au réel grâce à l’effet des leçons du vieillard. L’effort de réflexion intérieure fourni par C. est marqué par « de profondes réflexions ». C. fait un véritable retour sur soi et se montre capable maintenant d’une analyse fondée sur l’expérience acquise. Le sort du vieillard estpréférable aux grandeurs trompeuses et éphémères.

-Ce passage renvoie au début du conte. La présentation de C comme ayant « le jugement le plus droit avec l’esprit le plus simple » montre qu’il est capable d’évolution malgré son aspect le plus souvent passif. Ici, il est clairement opposé à P. qui est figé dans un discours intarissable et sans fin. Cf points de suspension : P. manifeste une logorrhée(=fait de parler de manière intarissable).

Le discours creux de Pangloss…

-Son discours confirme un personnage pédant et sclérosé. Il développe en effet le thème traditionnel de la précarité du sort des puissants : il s’agit là d’une parole-cliché qui se réfère à d’autres. P. est donc présenté ici comme un être de la parole, inauthentique. Il est censé prouver que les grandeurs sontdangereuses mais il ne parvient à se présenter à nous que comme prisonnier d’un système de causalité…cf CAR préposition qui caractérise P.

-Les procédés d’accumulation, la longue énumération témoignent d’un discours qui s’enfle démesurément, d’une énumération fastidieuse et inutile de rois déchus, victimes du sort. La stérilité du discours apparait en outre par les raccourcis historiques opérés par P.qui passe sans transition de la Bible à la Perse, de l’époque romaine à l’histoire récente en Europe. Or, le fait qu’il utilise la même tournure (Cf A fut assassiné par B) ou presque pour chaque exemple met en avant une mécanique qui tourne à vide, qui veut imposer une connaissance à priori sans rapport avec le réel. Cela prouve qu’il n’a rien compris à la leçon du réel. De fréquentes redondancesapparaissent dans le discours de P. « Vous savez » répété deux fois montre que son discours est lassant, peu convaincant.

…auquel s’oppose l’efficacité de Candide :

A lui s’oppose le bon sens de C. et son efficacité, symbolisée par l’extrême brièveté de sa réplique. Pour la première fois, il impose sa vision et ose interrompre son maitre. Il s’affirme avec force notamment en reprenant laréplique « je sais aussi » et en répétant cette injonction : « il faut cultiver notre jardin ».

« Cultiver » : implique la primauté donnée à l’action, au travail.

« Notre » a une valeur affective, limitée et comporte un accent communautaire.

« Jardin » souligne une action concrète et renvoie le discours de P. à l’inutilité du raisonnement.

Le sens immédiat de cette formule indique quel’homme tire sa subsistance de la terre et qu’il est réconcilié avec le monde et la nature. Cette dernière est d’ailleurs présentée comme généreuse t productive…cf paradis de la genèse (référence biblique au jardin d’Eden). Cette morale est donc une morale de l’action dont le but est d’échapper à l’ennui existentiel : le salut est dans l’activité et dans la communauté avec les autres.

Première…

Philo

? Conseils pour bien démarrer
ANALYSE DU SUJET

Ce sujet s’inscrit dans la deuxième partie du programme « Inégalités, conflits et cohésion sociale : la dynamique sociale », et plus particulièrement dans le point 3 de celle-ci, « Intégration et inégalités » : lien social, socialisation, intégration et exclusion. Le lien social relie les individus les uns aux autres, les relie ensemble à lasociété et aux groupes sociaux auxquels ils appartiennent, produisant ainsi de la cohésion sociale. La construction de ce lien est le résultat d’un long processus de socialisation, apprentissage social par lequel l’individu apprend et intériorise les valeurs et les normes sociales de son groupe d’appartenance. La fragilisation du lien social désigne le processus d’affaiblissement des liens qui unissentl’individu à la société, à tel point que ceux-ci sont souvent proches de la rupture et que l’intégration de la personne se trouve menacée. Le sociologue R. Castel utilise le terme de désaffiliation, qui désigne le processus générant les situations d’exclusion, en retraçant le parcours qui a conduit l’individu à connaître un risque accru de mise à l’écart de la société. Selon lui, la participationconcrète des individus à la vie collective peut être analysée selon deux axes principaux : celui qui définit leur rapport à l’emploi et à la protection sociale, et celui qui traduit l’ensemble de leurs échanges hors sphère professionnelle et de leur relations sociales (famille, amis, quartier, associations…) Or, on a assisté depuis deux décennies, d’une part à la fin d’une organisation économiquequi garantissait le plein emploi et d’autre part à la désinstitutionnalisation des relations sociales et notamment familiales. Ces deux axes principaux semblent particulièrement bien adaptés pour répondre à la question du sujet, qui propose d’analyser les causes de la fragilisation du lien social depuis le début des années quatre-vingt en France, d’autant plus que les documents vont dans le mêmesens.

Rappel de cours 1
L’intégration sociale est un thème fort chez E. Durkheim. Celui-ci considère qu’une société est intégrée si l’individu « au lieu d’être réduit à ses
©HATIER

seules forces, participe à l’énergie collective et vient y réconforter la sienne quand elle est à bout ». Il y voit trois conditions : 1. Les individus possèdent une conscience commune et partagent les mêmessentiments, croyances et pratiques. 2. Ils sont en interaction les uns avec les autres. 3. Ils se sentent voués à des buts communs. Nous pouvons retenir comme questions-guides :

1. Comment les difficultés économiques (précarisation de l’emploi et chômage) expliquent-elles la fragilisation du lien social ? 2. Y a-t-il d’autres causes plus sociologiques ?

BIEN COMPRENDRE LES DOCUMENTSDocument 1

Mots clés
– emploi total – statut – emplois à durée limitée – actifs occupés à temps partiel

Comment exploiter le document ?
Cet extrait des Données sociales de l’INSEE en 2003 nous montre l’évolution parallèle de l’emploi total, de la part de l’emploi à durée limitée et de la part des actifs occupés à temps partiel entre janvier 1990 et mars 2002. Alors que l’emploi total a augmentéde 6 % environ pendant cette période, l’emploi des femmes augmentait plus rapidement et l’emploi salarié progressait de 10 % environ. Dans le même temps, l’emploi à durée limitée, c’est-à-dire celui qui fait l’objet d’un contrat qui limite le temps d’embauche (quelques jours, 6 mois, un an…) augmentait de façon importante, passant de 6,9 % des actifs en 1990 à 9,9 % des actifs en 2002, soit unehausse de 3 points de pourcentage. Parmi ceux-ci, les intérimaires connaissent la progression la plus forte (+ 100 %). Par ailleurs, la proportion d’actifs occupés à temps partiel augmente fortement, notamment chez les femmes dont la proportion d’actives occupées à temps partiel passe de 23,6 % à 29,7 %, soit une hausse de 6,1 points. L’augmentation de ces deux catégories d’emploi, facilitée par…

Facteurs physiques de l’implantation touristique

Facteurs physiques de l’implantation touristique

1. Définition de la terre La terre est la 3éme planète du système solaire par ordre de distance croissante au soleil, et la 4éme par taille et parmasse croissante. C’est la plus massive des 4 planètes telluriques , les 3 autres étant , Mercure, Vénus, Mars. Elle possède un satellite naturel, la lune qui est le 5éme plus gros satellite dusystème solaire. Elle est dotée d’un puissant champ magnétique qui dirige vers les pôles, les parties chargées véhiculés par le vent solaire. La magnétosphère agit ainsi comme un bouclier protégeant notreplanète du système solaire, c’est une planète à manteau actif dotée d’une atmosphère comportant de l’oxygène, recouverte d’eau liquide. 2. Qu’est ce qu’une galaxie ? Une galaxie est un assemblaged’étoiles , de gaz, de poussière, de matière noire et contenant parfois un trou noir super massif en son centre. 3. De combien de zones est constituée l’écorce terrestre ? Donnez le nom de ces zones ncommençant par la plus profonde. L’écorce terrestre est constituée de 6 zones : Noyau interne Noyau externe Manteau inférieur Manteau supérieur Croûte océanique Cro te continentale

4. Définition du fuseauhoraire. Comment calcul-t-on les horaires ? qu’est ce que le temps universel ? Le fuseau horaire est une zone de la surface terrestre ou à l’origine l’heure adoptée doit être identique en tout lieu. Letemps universel est une échelle de temps basée sur la rotation de la terre. Il s’agit de la prolongation moderne du temps moyen de Greenwich ( GMT ) qui était le temps solaire moyen au méridien deGreenwich + on soustrait le fuseau horaire à l’Est et on les ajoute à l’Ouest.

5. Citez quelques anticyclones et dépressions permanents dans les hémisphères Nord et Sud.

Dans l’hémisphère Nord :Anticyclone de Sibérie Anticyclone des Agorée/ Bermude

Dépression d’Islande et la Dépression de l’Aléoutiennes

Dans l’hémisphère Sud : Sur les Océans , on retrouve un anticyclone…

Beaumarchais, le mariage de figaro

Beaumarchais : N°1

Sur la fin du XVIIIème siècle Henry de Beaumarchais écrit le deuxième volet de son triptyque, Le mariage du Figaro (ou La folle journée). Il est précédé du Barbier de Séville etsuivit de La mère coupable. Beaumarchais fut très attaqué par la censure, c’était en effet un auteur qui se servait du comique pour tourner en dérision les valeurs sociales et morales de la sociétéde l’époque. L’exposition du MF est répartie entre les scènes 4 et 7 de l’acte I. Ce passage constitue un moment charnière de la scène d’exposition et évoque d’entré l’enjeu principal de la pièce : ledroit du seigneur. C’est une scène aussi de révélation sur les nouveaux rapports instaurés entre F. et A. où le valet a besoin d’être éclairé par sa promise, femme spirituelle et adroite. Se met doncen place, avec le naturel travaillé d’une conversation, ce que B. nommera « la plus badine des intrigues ». La virtuosité du passage d’exposition révèle donc les informations distilléesprogressivement, la souplesse des enchaînements et les rapports de force qui s’établissent entre S. et F. : Elle, mène le jeu, détentrice d’un savoir ; lui, est déstabilisé et mis à l’épreuve dans la conceptionde l’ordre social à laquelle il s’efforce d’adhérer.
A la lecture de ce passage nous pouvons alors nous demander dans quelle mesure cette scène d’exposition met-elle en place ce que Beaumarchaisnommait « la plus badine des intrigues ». Nous pouvons donc mener notre recherche en trois axes d’étude : Tout d’abord en étudiant la déstabilisation de F., ensuite en observant la révélation principale decette scène d’exposition et enfin en s’attachant au mouvement ludique que S. et F. illustrent.

I- La déstabilisation de Figaro
a) Un argumentaire stratégique
b) Réplique de Suzanne

II- Larévélation principale
a) Un couple question/réponse tournant à vide
b) La scène d’exposition suit son cours

III- Le mouvement ludique
a) Suzanne recentre le débat et aborde le thème de la dot
b)…