Le doute

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Le doute

On annonce qu’un incendie a éclaté à la salle communautaire de mon village natal. J’interromps mon souper et m’approche du téléviseur pour mieux entendre.

Instantanément, un lointain souvenir refait la surface.

C’était une de ces rares journées caniculaires du mois d’août. Un soleil ardent plombait de tous ses feux sur la campagne asséchée. L’air suave et un calme platrégnait dans la grande cour circulaire où, à peine trois ans auparavant, les moteurs de la machinerie agricole faisaient entendre leur tintamarre. Je me souviens du branle-bas général: hommes, femmes et enfants contribuaient d’une façon ou d’une autre à la récolte de l’avoine.

Puis, mon père avait bifurqué vers le métier de forgeron, travail qu’il avait appris dans sa jeunesse. Il avait alors vendutoutes les terres et toute la machinerie de production et d’exploitation de la ferme. Seuls demeuraient, solides mais vides, les bâtiments qui délimitaient maintenant l’emplacement. À l’arrière de la maison, au fond à droite, un ancien poulailler à deux étages avait été converti en atelier de forge et de soudure. Complètement à gauche, le silo, la laiterie, l’étable et la grange formaient uncomplexe angulaire inutilisé.

Cette fin de matinée-là, dans l’atelier, on pouvait entendre la torche à couper le fer et le martèlement régulier de la masse. Mon père y oeuvrait déjà depuis quelques heures, et Paul, mon frère aîné, l’avait rejoint après le petit déjeuner pour l’aider à la rénovation d’une gigantesque remorque.

Un frère et quatre soeurs avaient trouvé du travail à l’usine detapis de la ville la plus près. Ils étaient partis tôt comme d’habitude. Ma mère, quant à elle, s’accordait un moment de répit pour lire Le Devoir avant de cuisiner le repas du midi.

J’avais dix ans à cette époque. Six ans auparavant était né un garçon tout blond qui avait capté l’attention de tous. Je perdis alors tous mes privilèges de benjamine. Ce petit frère allait devenir l’enfant chéri demes parents, surtout chouchou de mon père qui lui vouait une véritable adoration. C’est alors que je glissai du monde visible au monde invisible. J’avais donné l’impression à tous que je m’habituais sans en être perturbée. J’étais pourtant entrée, sans que nul ne s’en préoccupe, dans une sorte d’apathie. C’était ma façon, sans doute, d’assoupir ma douleur d’enfant. Peu à peu, je me créais un mondeparallèle où je passais, même en compagnie des autres membres de la famille, une bonne partie de mon temps. J’étais là sans y être.

Ce frère avait toujours su obtenir ce qu’il désirait grâce à son sourire envoûtant qu’il avait hérité à la naissance. Tous, sauf moi, tombaient sous son charme. Il égayait et animait l’heure des repas; nous étions son public, ses musiciens, et lui l’artiste, lechef d’orchestre. Une sorte d’envie m’envahissait alors et, la plupart du temps, je m’échappais de la cène pour retrouver mon insouciance d’autrefois.

Aussitôt que j’en avais l’occasion, je prenais un plaisir jaloux à dénoncer ses petites manigances, que l’on associait toujours à quelques espiègleries enfantines. On qualifiait même sa turbulence d’intelligente et on allait jusqu’à dire qu’ilavait tous les talents. J’écopais alors d’injustes taquineries qui me contrariaient beaucoup.

Puis ce matin-là, où le temps semblait s’être arrêté, où seulement les oiseaux et le son du martèlement métallique brisaient le silence de cette journée douce et paisible, où chacun vaquait à ses occupations, il me prit un irrésistible besoin d’aller jusqu’à mon refuge. Je prenais toujours soin de ne pasêtre suivi par Thomas. Ces derniers temps, mes allées et venues avaient piqué sa curiosité.

Je demandai à ma mère où se trouvait Thomas, mais elle n’entendit rien tant elle était absorbée par sa lecture. Je sortis de la maison pour aller à sa recherche. Dehors, une dense fumée grise qui s’échappait de la grande porte coulissante de la grange attira vivement mon regard. Instinctivement, je…

Exemple de conclusions d’avocat

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CONCLUSIONS DEVANT LE TIBUNAL DE GRANDE INSTANCE
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DE TOULON
POUR :
Monsieur Justin BRIDOUX né le 10 juillet 1971, demeurant et domicilié au 18 rue Jean Jaurès 83000 TOULON.
Ayant pour avocat : Maître FORZZI, avocat au Barreau de TOULON, y demeurant 9 boulevard de Strasbourg 83000 TOULON.CONTRE :
Madame Clémentine BRIDELICE née le 18 mars 1973, demeurant et domiciliée au 59 rue Marcel Castié 83000 TOULON.
Ayant pour avocat : Maître DURBAN, avocat au Barreau de TOULON, y demeurant 153 boulevard Jules Michelet 83000 TOULON.
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PLAISE AU TRIBUNAL
Par assignation en date du ……, Monsieur Bridoux Justin a attrait Madame BrideliceClémentine devant la juridiction de Toulon aux fins de voir :
* CONDAMNER Madame Bridelice à payer à Monsieur Bridoux la somme de 11.000 €uros au titre de l’engagement pris de remboursement de la somme de 15 000€ empruntée.
* CONDAMNER Madame Bridelice à payer la somme de 700€ à titre de dommages et intérêts pour retard de paiement des échéances sur le fondement de l’article 700 du Code deProcédure Civile.
* CONDAMNER Madame Bridelice aux entiers dépens.
* DIRE ET JUGER que la décision rendue sera assortie de l’exécution provisoire.
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RAPPEL DES FAITS ET DE LA PROCEDURE
Monsieur Bridoux, directeur des ressources humaines à Véolia, a prêté à Madame Bridelice, coiffeuse à domicile la somme de 15 000 € en espèces.
Le 15 octobre2007, Madame Bridelice a signé une reconnaissance de dette sur une nappe en papier portant sur le remboursement au prêteur de la dite somme en 15 échéances mensuelles de 1 000€.
Après quatre échéances dont la dernière en date du 2 août 2008 elle a arrêté de rembourser Monsieur Bridoux qui a alors envoyé trois lettres recommandées avec Accusé de Réception en date du 15 octobre 2008, 10 mai 2009 et18 août 2010 afin de lui demander de respecter son engagement de rembourser la somme empruntée.
Quelques mois plus tard, Madame Bridelice a gagné au loto la somme de 200 000€ qu’elle a, par supposition, déposé sur son unique compte en banque à la CIC.
Il en résultait selon Monsieur Bridoux qu’il revenait à Madame Bridelice de s’acquitter de la totalité de sa dette qui s’élève 11000 €uros.Afin d’obtenir le remboursement de cette créance, Monsieur Bridoux a déposé une requête devant le juge de l’exécution dans le but d’être autorisé à pratiquer une mesure conservatoire.
Par la présente assignation, délivrée le 29 novembre 2010, il est demandé la condamnation de Madame Bridelice pour une indemnisation à hauteur de 11000 €uros.
Madame Bridelice a fait rédiger un acte de contestationsur les faits qui lui sont reprochés au vue de demander la mainlevée de la mesure conservatoire.
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DISCUSSION
Il convient tout d’abord de rappeler que l’article 67 de la loi du 9 juillet 1991 dispose que « toute personne dont la créance parait fondée en son principe peut solliciter du juge l’autorisation de pratiquer une mesure conservatoire surles biens de son débiteur, sans commandement préalable, si elle justifie de circonstances susceptibles d’en menacer le recouvrement. La mesure conservatoire prend la forme d’une saisie-conservatoire ou d’une sureté judiciaire ». Ainsi, à défaut de ces deux conditions, une créance ne peut être fondée.
Dans la présente espèce, en constatant que Madame Bridelice n’a pas répondu aux appels et messagesrépétés de Monsieur Bridoux, elle fait preuve de mauvaise foi quant à son engagement de remboursement de prêt. De ce fait, la créance se trouve alors menacée dans son recouvrement. En mettant fin aux versements de 1000 €uros mensuels et en ignorant les multiples appels émis par Monsieur Bridoux, la débitrice a volontairement pris la décision de ne plus régler les échéances non échues au…

Ionesco

Le Conseil régional
La Région Guadeloupe est composée de 3 assemblées qui sont :
*- le Conseil régional*, *
– le ** *Conseil Économique et Social Régional *(CESR) *
– le Conseil de la Culture, de l’Education et de L’Environnement (CCEE).
Le Conseil régional de Guadeloupe comprend 41 conseillers régionaux élus au suffrage universel direct pour 6 ans selon un scrutin de liste pardépartement à la représentation proportionnelle.
Depuis 2004, les conseillers régionaux sont toujours élus pour 6 ans dans chaque Région, au scrutin de liste à 2 tours.
La compétence de droit commun des régions résulte aujourd’hui des l’article L.4221-1 du Code général des collectivités territoriales, au terme duquel « le Conseil régional règle par ses délibérations **les affaires de la Région».
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{draw:frame} Comment fonctionne le Conseil régional ?
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Le rôle de l’Assemblée plénière
L’Assemblée régionale élue, composée de 41 membres se réunit en Assemblée plénière pour prendre les principales décisions (on les appelle les délibérations) qui engagent l’avenir de la Région : c’est le pouvoir délibératif. À ce titre,elle vote le budget ainsi que les décisions budgétaires modificatives qui interviennent en cours d’année. Elle adopte également les contrats avec l’Etat et l’Union européenne, décide de la construction de nouveaux lycées, engage de grands travaux d’équipement dans ses domaines de compétences.
Aux côtés du Conseil Régional siègent le Conseil Economique et Social Régional et le Conseil de laCulture, de l’Education et de l’Environnement, véritables chambres de réflexion qui émettent des avis et des rapports. Ce sont des organes consultatifs. Un Conseil des îles est également présent. Constitué d’élus de l’archipel, il a pour vocation d’en défendre les intérêts.
Le Conseil régional délègue également certaines de ses compétences et ses décisions à la Commission permanente où lesmembres sont élus à la proportionnelle des groupes politiques composant le Conseil régional. Cette commission d’élus siège en formation réduite.
Le rôle de la Commission permanente
Le Conseil régional peut déléguer une partie de ses attributions à la Commission permanente à l’exception de celles relatives au vote du budget, à l’approbation du compte administratif et à l’engagement des dépensesobligatoires. Composée du Président, de 12 Vice-présidents et de 10 membres élus, la Commission permanente décide ainsi généralement de l’attribution des financements et suit les affaires courantes sous l’autorité du Président.
Consultez la composition de la Commission
Les délibérations
Les décisions du Conseil régional ou de sa Commission permanente prennent la forme de délibérationsadoptées par les conseillers régionaux. L’Assemblée plénière (41 élus) se réunit au moins une fois par trimestre. C’est une séance publique. L’ordre du jour est arrêté par le Président du Conseil régional. Les délibérations sont prises à la majorité des suffrages exprimés.
Consultez les comptes-rendus des Assemblées plénières
Consultez les comptes-rendus des Commissions permanentesPour en savoir plus sur vos droits à l’information sur les délibérations
À maintes reprises, la Commission d’accès aux documents administratifs (CADA) a confirmé le droit pour tout citoyen d’obtenir communication d’une délibération de conseil municipal, général ou régional (par exemple, avis de la CADA du 8 juin 2000, n°20002276), ainsi que des PV de séance et des documents annexés. Cedroit est fondé sur l’article L. 2121-26 du Code général des collectivités territoriales pour les communes, L. 3121-17 pour les départements, et L. 4132-16 pour les régions, et sur l’article 2 de la loi du 17 juillet 1978, modifié par la loi du 12 avril 2000. La consultation des documents peut se faire sur place, et l’usager peut demander une photocopie du document à ses frais, ou depuis avril…

Parfum exotique

La poésie lyrique

1. La lyre, instrument des dieux

L’adjectif lyrique est dérivé du mot grec « lura » qui désignait « la lyre », instrument de musique antique dont on se servait pouraccompagner les chants et les hymnes religieux. La poésie lyrique, dont Orphée est le symbole, est une mélodie qui associe l’expression du moi et la musicalité.
Selon la mythologie grecque, la lyre fut conçuepar le dieu Hermès, encore enfant, à l’aide d’une carapace de tortue à laquelle furent attachées sept cordes. Cet instrument fut offert à Apollon qui en jouait, entouré des Muses. Il appartintensuite à Orphée, le fils d’Apollon, qui reçut de son père le don de charmer la nature. Il captivait par ses chants tous ceux qu’il approchait : les personnes, les animaux, les arbres et même les rochers.Il est le symbole de la puissance des émotions que la poésie peut transmettre.

2. Les principaux thèmes lyriques

Le lyrisme est fondé sur le désir de faire partager au lecteur les sentiments etles émotions que l’on éprouve. La poésie lyrique exprime les passions qui animent le cœur humain.
Ce sont avant tout les grandes préoccupations humaines :

? L’amour qui peut être vécu avecdouceur ou passion. Il peut être heureux ou malheureux, comblé ou déçu. (Cf. « Je vis, je meurs… », Sonnets, 1555, Louise LABÉ, « Vieille chanson du jeune temps », Les Contemplations, 1856, VictorHUGO, « Parfum exotique », Les fleurs du mal, Charles BAUDELAIRE, « Mon rêve familier », Poèmes saturniens, 1866, Paul VERLAINE, « La courbe de tes yeux… », Capitale de la douleur, 1926, « Je t’aime »,Le Phénix, 1950, « Les mains d’Elsa », Le Fou d’Elsa, 1963).

? La mort qui obsède les poètes parce qu’elle est inévitable et qu’elle place les humains face à l’inconnu, source d’angoisse. (Cf.« Je n’ai plus que les os… », Derniers vers, 1586, Pierre De RONSARD, « Demain, dès l’aube… », 1847, Les Contemplations, « Notre vie », le temps déborde, 1947, Paul ELUARD).

? Le temps qui…

Le personnage et le roman

Giono : Un Roi sans divertissement

Questionnaire sur la 2ème partie (p. 86 à 144)
1. En quoi la battue est-elle une « cérémonie » ? (Question pour tout le monde)
2. Comparez la première apparition de Langlois (partie I) avec son retour (partie II). (Groupe I)
3. Observez succintement les personnages secondaires (caractéristiques et fonctions) (Groupe 2)
4. Relevez les élémentsde comique. (Groupe 3)

1) La cérémonie (117-144)
Sens du mot : célébration collective, à l’origine religieuse.
( collectif, solennel, dimension de spectacle, exceptionnel, lien avec le sacré.
La battue au loup tient déjà de rituels ancestraux : chasse à courre (cor) et bataille (Langlois en stratège).

Le terme apparaît plusieurs fois, à des moments stratégiques de l’épisode :
– prononcédès le début : « Nous-mêmes, nous aimons beaucoup les cérémonies. … Pour ces travaux mystérieux qu’on fait dans les régions qui avoisinent les tristesses et la mort, pourquoi n’y aurait-il pas un cérémonial encore plus exigeant ? … Langlois était qualifié pour le mettre en branle » (118)
– au moment de l’arrivée des torches : « Voyez-vous, Langlois mit beaucoup de cérémonies dans tout » (138)
-juste avant l’apparition du loup : « Ne croyez-vous pas que ce soit la 1ère fois au monde que les fonds de Chalamont voient des femmes de cérémonie » (140)
– juste avant la mort du loup : « à grand renfort de fanfares, de télégraphes et de cérémonies » (143)

( caractère exceptionnel, extraordinaire
– « dimanche insolite » : expression revient plusieurs fois « Très inquiétant, un dimanche insolite ! Aquoi se raccrocher quand il n’y a plus l’habitude ? Langlois ? Ah ! ça, je dois dire que, question de raccrocher, c’était un joli piton ! » 126
– « nos costumes qui étaient tous de dimanche » (123)
– Distinction faite par le narrateur avec une chasse ordinaire : ce ne sont pas leurs chiens mais le chien de Curnier « il est superbe » (141)
( longueur de la scène, narration très lente, avec desrépétitions, des leit-motiv.
Narrateur insiste sur l’attente des participants, leurs émotions (peur, suspens)
( transformation de l’ordinaire en extraordinaire :
– apparition magistrale de Saucisse transformée en reine dans le traineau, en Madame : « Elles pouvaient toutes y venir, et les reines et les archi-reines » (121).
– transformation du procureur : « légèreté aéronautique » (143)
– transformationaussi du loup en une créature monstrueuse et fantastique : apparition du loup p. 116 : l’animal est hors du commun « quelqu’un, un monsieur », puis devient « énorme oreille à vif, vipères » (135)
( « Ne croyez-vous pas que ce soit la 1ère fois au monde que les fonds de Chalamont voient des femmes de cérémonie » (140)

( beauté et solennité
– beauté des costumes : villageois, Saucisse (« robe àéblouir » 122), couleurs rouge et vert des 2 femmes.
– beauté de la musique : présence des cors de chasse + nom du sonneur Pierre-le-Brave (nom d’épopée!)
– spectacle magnifique : comparaison avec une « revue royale » (119) : tout est ordonné, prévu à l’avance.
sonnerie de la vue cf vocabulaire « magnifique, triomphante, Bossuet à Austerlitz » (133) cf le thème de l’éclat et du soleil cf la mort deLanglois « énorme éclaboussement d’or ».
Beauté des torches dans la nuit.
– « Silence et solennité » (4 fois p.129, 130), « ici c’était peut-être silence et solennité avant que la vérité n’éclate » (130) + « solennité et silence » 139
Tout est organisé, prévu comme dans un rituel dont Langlois est le maître de cérémonie et le centre de tous les regards.

( rapport avec le sacré
– déjà rapport avec la mort(« ces travaux mystérieux qu’on fait dans les régions qui avoisinent les tristesses et la mort » 118), qui va devenir pour le loup et Langlois une sorte de sacrifice : la mort apportée au loup « sur un plateau », « arc de triomphe » (142)
– beaucoup d’allusions à la religion : déjà se déroule un dimanche.
– crécelles « avec lesquelles, pendant le temps de Pâques, on remplace les cloches »…

Structure des incoterms

Structure des incoterms : (suite) Présentation Groupe D : les incoterms de vente à l’arrivée Les incoterms de vente à l’arrivée ne libèrent le vendeur de ses obligations que lorsque les marchandises arrivent à destination. Les coûts et les risques liés au transport sont à charge du vendeur jusqu’au lieu convenu. Le vendeur décharge ainsi l’acheteur de toute une série d’obligations et de risques,ce qui peut constituer un excellent argument de vente. De plus, il est parfois préférable pour le vendeur de rester maître du transport de ses marchandises jusqu’à leur livraison. Une des conséquences négatives de l’utilisation de ces incoterms est que le moment de la livraison et donc, souvent, du paiement est postposé à l’arrivée des marchandises à destination. En outre, ces incoterms serontévités par le vendeur qui ne dispose d’aucune expérience en matière de gestion logistique à l’international. Typologie : Il existe cinq types d’incoterms de vente à l’arrivée ? ? ? ? ? DES DEQ DDU DDP DAF

DES= : Cet incoterms maritime se distingue par le fait que le vendeur supporte les risques jusqu’au port d’arrivée, marchandise déchargée.

Le vendeur a rempli son obligation de livraison, quandla marchandise non dédouanée à l’importation, est mise à la disposition de l’acheteur à bord du navire au port de destination convenu. Le vendeur supporte tous les frais et risques inhérents à l’acheminement de la marchandise jusqu’au port de destination convenu.

Emballage Pré acheminement Formalités douanières export Chargement moyen de transport principal Transport principal Assurancetransport Déchargement moyen de transport principal Formalités douanières import Post acheminement

Frais V V V V V Pas obligatoire A A A

Risques V V V V V Pas obligatoire A A A

V : frais / risque à la charge du vendeur – A : frais / risque à la charge de l’acheteur

C’est le vendeur qui choisit le navire, paye le fret et l’assurance, et supporte les risques du transport maritime. Il n’estpas tenu, par contre, de faire assurer la marchandise. Le transfert des frais et des risques se fait à bord du navire au port de destination convenu. DEQ = Delivered Ex Quay (port of destination) – Rendu à quai (port de destination convenu)

Transport maritime, par voies navigables intérieures ou transport multimodal se terminant dans l’enceinte d’un port Le vendeur a rempli son obligation delivraison quand il met la marchandise, non dédouanée à l’importation, à la disposition de l’acheteur sur le quai, au port de destination convenu. L’acheteur dédouane la marchandise à l’importation. Le transfert des frais et risques se fait quand la marchandise est sur le quai du port convenu.
Frais V V V V V Pas obligatoire V A A Risques V V V V V Pas obligatoire V A A

Emballage Pré acheminementFormalités douanières export Chargement moyen de transport principal Transport principal Assurance transport Déchargement moyen de transport principal Formalités douanières import Post acheminement

V : frais / risque à la charge du vendeur – A : frais / risque à la charge de l’acheteur

Ce terme signifie que le transfert des risque et de frais a lieu lorsque le vendeur met la marchandise àdisposition de l’acheteur, non-dédouanée sur le quai du port de destination convenu. Le vendeur doit supporter tous les risques inhérents à l’acheminement de la marchandise y compris le déchargement au port de destination, mais ne supporte aucune obligation de faire assurer la marchandise.

DDU = Delivered Duty Unpaid (place of destination) – Rendu Droits Non Acquittés (lieu de destinationconvenu) Tous modes de transport Le vendeur livre la marchandise à l’acheteur, non dédouanée à l’importation, et non déchargée à l’arrivée de tout véhicule de transport, au lieu de destination convenu. L’acheteur s’occupe à ses risques et frais, de l’accomplissement des formalités douanières d’importation et du paiement des droits et taxes d’importation.

Emballage Pré acheminement Formalités…

La soustraction en ce1

Domaine : Nombres et calcul.
Compétence : Connaître et utiliser des techniques opératoires de la soustraction pour les nombres inférieurs à 1000.
Niveau : CE1.

Depuis 2008, avec les nouveaux programmes cette apprentissage a été déplacé du CE2 au CE1.
Au cycle 2, les élèves apprennent la numération décimale inférieure à 1000, ils mémorisent et utilisent les tables d’addition, apprennent lestechniques opératoires de l’addition et de la soustraction, ils apprennent à résoudre des problèmes faisant intervenir ces opérations, l’entrainement quotidien au calcul mental permet une connaissance plus approfondie des nombres et une familiarisation avec leurs propriétés.

On retrouve cette même volonté dans le socle commun, les compétences attendues à la fin du CE1 sont les suivantes:calculer : addition et soustraction,
calculer mentalement en utilisant des additions,des soustractions et des multiplications simples.

Progression : Période 4
Les élèves se seront déjà familiarisé avec la soustraction depuis le début de l’année et du cycle. À travers le calcul mental, mais aussi le calcul en ligne. Ils connaitront déjà des procédures de résolution pour calculer desdifférences comme l’utilisation du dessin, d’une droite graduée, ou de l’addition à trou. Et ils auront déjà rencontré la technique opératoire de la soustraction puisque comme le spécifie les progressions des programmes, les élèves commencent dès le CP à utiliser la technique opératoire de la soustraction mais sur les nombres inférieurs à 100 seulement. Il s’agit bien évidemment de soustractionssans retenue, les élèves ont donc déjà installé un premier raisonnement qui est remis en cause avec l’arrivée de la retenue.

Pré-requis nécessaire à l’acquisition de ces nouvelles connaissances :
– être capable de repérer les chiffres de chaque nombre (u, d, c)de façon à poser correctement l’opération en alignant les chiffres de même rang
– Connaître l’équivalence entre 1 dizaine et 10 unitéset 10 dizaines et 1 centaine.
– Connaître le répertoire additif et savoir établir rapidement le résultat d’une différence entre nombres inférieurs à 20 et nombres inférieurs à 10

Nombre de séances : 4 à 5 centrées sur la procédure de calcul.

Choix de la technique opératoire : méthode anglo-saxonne ou « cassage de dizaine » car plus abordable et compréhensible par les élèves de CE1, c’estune méthode qui va pouvoir être mise en lien avec la manipulation (échange de 10 jetons unités contre barres de dizaine)
Alors que la méthode traditionnelle française qui repose sur la conservation de l’écart par ajout d’un même nombre aux deux termes d’une différence suppose déjà que l’élève maitrise cette propriété, de plus l’élève devra distinguer 2 types de retenues : les retenues quis’ajoutent aux chiffres et les retenues qui compose un nombre.
Réinvestissement à travers la résolution de problème pour donner du sens à l’utilisation de l’opération

Séance 1= Rappel de ce que les élèves ont vu en CP= savoir poser et calculer une soustraction sans retenue
Phase de recherche : proposition d’un problème du type « il y 76 passagers dans le tramway, 43 en descendent au premier arrêt.Combien restent-ils de passager dans ce tramway ?
L’enseignant précisera l’état initial du problème soit le nombre de passager au départ, la transformation soit le nombre de passagers qui descendent et l’état final soit le nombre de passagers qui restent et s’assure que les élèves ont bien compris qu’il s’agissait d’une situation soustractive.
Les élèves recherchent la solution du problème pargroupe de 2. Toutes les procédures utilisées seront ensuite comparées, on peut penser que beaucoup auront utilisé le calcul en ligne.
L’enseignant va alors leur présenter une autre façon de calculer l’écart entre le nombre de passager au départ et ceux restant au premier arrêt, il propose aux élèves la soustraction en colonne. Il la pose au tableau en verbalisant les différentes étapes. Il pourra…

Droit

Document 1 : Cass. 3ème Civ, 11 mai 2005
Le droit du créancier à l’exécution de son contrat.
Un contrat est conclu entre un couple et une société de construction pour la construction d’une maison individuelle.
Le couple a réglé la totalité du prix mais assigne la société afin d’obtenir la démolition et reconstruction de la maison ou la condamnation de la société a payé une compensationfinancière au coût de démolition et reconstruction.
L’arrêt a débouté le couple demandeur en retenant que la non-conformité aux stipulations contractuelles ne portait pas sur des éléments essentiels ?

Le droit du créancier à l’exécution de son contrat est-il toujours valable même s’il ne porte pas sur un élément essentiel du contrat ?

La cour de cassation casse et annule la décision de la courd’appel qui avait constaté que le niveau de la construction présentait une insuffisance conséquente par rapport aux stipulations contractuelles ce qui aurait du être suffisant quant à la condamnation de la société de construction.

Document 2 : Cass. 1ère civ, 28 mai 2002
Les droits de surveillance du créancier.
« La carence du débiteur de la partie exerçant l’action oblique se trouve établielorsqu’il ne justifie aucune diligence dans la réclamation de son dû. »
Albert Y est condamné à rembourser aux époux X le prix d’une vente immobilière annulée puis de les garantir du remboursement d’un prêt contracté par eux auprès de leur banque.
La banque agit par voie oblique contre Albert Y et doit donc prouver l’inertie prolongée de son débiteur donc les époux X.
La demande de la Caisse d’Epargneest déboutée ne sachant pas précisément si le couple a agit par lui-même.

Quand est-ce que se trouve établie la carence du débiteur de la partie exerçant l’action oblique ?

La cour de cassation précise que le créancier ne peut prétendre agir à la place de son débiteur, que s’il établit l’inaction de celui-ci. Il doit démontrer que le débiteur ne justifie d’aucune diligence dans laréclamation de son dû, peu importent les raison. Il s’ensuit que l’action oblique est fermée dès lors que le débiteur a lui-même commencé à agir.
Elle casse et annule la décision de la cour d’appel qui avait débouté l’action de la Caisse d’Epargne : elle considère que la cour d’appel a dénaturé les termes clairs et précis des conclusions du créancier qui ont précisé que le débiteur n’avait procédé à aucuneexécution des arrêts eux-mêmes donc la carence du débiteur était bien prouvé ce qui légitime l’action oblique de la Caisse d’Epargne, créancier.

Document3 : Cass. 1ère civ, 27 mai 1970

Attendu de la cour de cassation : « si aucune disposition légale ne subordonne la recevabilité de l’action oblique à la mise en cause du débiteur par son créancier, ce débiteur doit, en revanche être appelé àl’instance lorsque le créancier ne se contente pas d’exercer les droits de son débiteur par la voie oblique et réclame le paiement de ce qui lui est dû sur les sommes réintégrées, par le jeu de cette action, dans le patrimoine de ce dernier. »
La mise en cause du débiteur par son créancier est nécessaire depuis un arrêt du 25 septembre 1940.

La créancière de Misolle exerce une action contreBertrand, le débiteur de Misolle, lui-même débiteur de la Dame X créancière de Misolle.
La cour d’appel a reçu de la demande de la créancière alors même qu’elle n’a pas mis en cause son débiteur.

Un créancier peut-il exercer une action contre son débiteur sans le mettre en cause ?

Réponse négative de la cour de cassation qui casse et annule considérant qu’il est nécessaire que le débiteursoit appelé à l’instance lorsque le créancier ne se contente pas d’exercer les droits de son débiteur par la voie oblique et réclame le paiement de ce qui lui est dû.

Document 4 : Cass. 1ère civ, 17 octobre 1979

Des époux après s’être porté cautions solidaires des dettes d’une société, avaient vendu à leur beau-frère la nue-propriété de tous leurs biens immobiliers. Le créancier…

Analyse zadig chap 3

Voltaire, un écrivain et philosophe du siècle des lumières, a publié, en 1747, Zadig et la destinée. Il s’agit d’une histoire se déroulant en Orient qui raconte le destin d’un jeune héros, nomméZadig. Il recevra des honneurs mais aussi des persécutions pour être un homme riche et plein de qualités. Le passage étudié est le chapitre trois du conte, où Zadig est condamné pour avoir volé et menti àl’eunuque et au grand veneur du roi et de la reine. Voltaire est un grand défenseur de l’esprit rationnel, de la connaissance et des sciences. C’est pour cela qu’il détourne, par divers procédés dedécalage, le caractère merveilleux du conte pour, ainsi, lui donner une fonction de dénonciation du système judiciaire de son époque. Tout d’abord, l’analyse démontre que l’esprit scientifique mérite unéloge puis dénonce le système judiciaire de l’époque de Voltaire.

Tout d’abord, par sa composition, Voltaire démontre l’éloge de l’esprit scientifique. Zadig donne avec exactitude lesdescriptions de la chienne et du cheval recherchés lors de sa rencontre avec l’eunuque et le grand veneur. «C’est une chienne et non pas un chien.??? Vous avez raison reprit le premier eunuque.» (l.206-207) estun extrait qui prouve que Zadig donne des détails exacts sur la chienne de la reine et que l’eunuque confirme qu’il dit vrai. C’est le même principe pour ce qui est du cheval du roi; «C’est le chevalqui galope le mieux…ses fers sont d’argent à onze deniers.» (l.219-222). Zadig donne une description parfaite du cheval au grand veneur qui ne peut qu’approuver ses dires. Zadig peut donner autant derenseignements sur chacun des animaux grâce à l’observation d’indices ainsi que les déductions faites sur celles-ci. Dans l’extrait de la ligne 242 à la ligne 252, «J’ai vu sur le sable les tracesd’un animal, et j’ai jugé aisément que c’étaient celles d’un petit chien… était un peu boiteuse.», Zadig donne des références pour chaque renseignements qu’il a fourni à l’eunuque par rapport à la…

Tableau de bord

Qu’est-ce qu’un tableau de bord ? Définition
La prise de température n’a jamais guéri qui que ce soit. Elle reste cependant indispensable pour établir un diagnostic et conduire à la guérison. (nodesway.com)
Définition Tableau de bord
Un tableau de bord est un instrument de mesure de la performance facilitant le pilotage « pro-actif » d’une ou plusieurs activités dans le cadre d’une démarche deprogrès. Le tableau de bord contribue à réduire l’incertitude et facilite la prise de risque inhérente à toutes décisions. Le tableau de bord est un instrument d’aide à la décision.
Un changement de logique
Le tableau de bord de pilotage n’est pas un instrument de contrôle. Il faut changer de logique. Le tableau de bord de pilotage est la brique essentielle à toute démarche de progrès dans unelogique une performance durable.
En effet, il n’est pas vraiment possible d’assurer un cadrage rigoureux de la démarche selon les ambitions affirmées et les moyens mis à disposition sans une évaluation précise. Et pour évaluer correctement la valeur et la portée de l’effort selon les exigences et les spécificités de la démarche de progrès, il faut bien disposer d’un instrument de mesurespécifiquement adapté aux besoins.
Cet instrument de mesure ne sert pas uniquement à contrôler la conformité de l’effort accompli selon les prévisions initiales. Le tableau de bord de pilotage, objet de ce site, dépasse largement ce rôle traditionnel. Le tableau de bord de pilotage est un instrument d’aide à la décision. Il assure un éclairage de la situation en cours et à venir, orienté selon les objectifsde la démarche de progrès engagé.
Le tableau de bord, en tout cas lorsqu’il est bien conçu, est d’une certaine manière un réducteur du risque. C’est ainsi qu’il remplit son rôle d’instrument d’aide à la décision.

Définition, principe, rôles et fonctions du tableau de bord
Le tableau de bord n’est pas un simple outil de mesure. C’est avant tout un incontournable instrument multi fonctionsgarant de la mise en oeuvre de la démarche de progrès. (nodesway.com)
Qu’est-ce qu’un tableau de bord ?
Le dossier « définition du tableau de bord » est un fondamental du portail « piloter la performance ». Le tableau de bord est en effet le composant clé d’un management de la performance maitrisé. La maîtrise de la conception des tableaux de bord de pilotage conditionne la réussite de la mise en placed’une stratégie gagnante en théorie. Encore faut-il avoir bien saisi au préalable, le rôle et la portée de cet instrument d’aide à la décision
Les 5 rôles essentiels du tableau de bord
Le tableau de bord est un réducteur d’incertitude
Imaginez le contexte. Vous êtes en situation de décider. Vous disposez de toutes les informations relatives à la situation présente et vous pouvez envisagerexhaustivement toutes les conséquences de la décision prise. Une situation de rêve, non ? Oui, de rêve. Car dans la « vraie » vie, ce cas n’existe pas.
Décision et incertitude
o Le contexte n’est jamais totalement connu (rationalité limitée de Herbert Simon), les conséquences des décisions ne sont à ce stade guère plus que des conjectures, des scénarios hypothétiques.
o Nous ne vivons pas un universdéterministe (déterminisme Vs Théorie du Chaos, Laplace Vs Edward Lorenz).
Bref l’incertitude règne. Le tableau de bord en structurant l’information, en facilitant le passage du sens est un réducteur d’incertitude.
Le tableau de bord stabilise l’information
L’information est changeante par nature. Le tableau de bord propose un instantané cohérent de la situation. Les informations présentées nesont pas en décalage temporel l’une par rapport à l’autre. Le temps est arrêté pour un moment, le temps d’apprécier globalement le contexte.
Le tableau de bord contribue à une prise de risque « réfléchie »
Toute décision est une prise de risque. On ne peut envisager à priori avec certitude les conséquences de la décision. Celle-ci comporte une part plus ou moins importante de risques. En…