Imperatifs-et-limites-de-la-croissance

Articulo – revue de sciences humaines
Numéro 2 (2006) Une approche sociale de l’économie
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Rolf SteppacherImpératifs et limites de la croissance
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Référence électronique Rolf Steppacher, « Impératifs et limites de la croissance », Articulo – revue de sciences humaines [En ligne], 2 | 2006, misen ligne le 17 juillet 2006. URL : http://articulo.revues.org/index884.html DOI : en cours d’attribution Éditeur : Articulo – Revue de sciences humaines asbl http://articulo.revues.org http://www.revues.org Document accessible en ligne à l’adresse suivante : http://articulo.revues.org/index884.html Document généré automatiquement le 01 octobre 2009. Creative Commons 3.0 – by-nc-nd. Exceptées lesimages dont les droits sont réservés – ©.

Impératifs et limites de la croissance

2

Rolf Steppacher

Impératifs et limites de la croissance
1

Rolf Steppacher, dans le débat contemporain sur l’évolution économique des sociétés capitalistes, vous insistez beaucoup sur l’importance de la propriété. Quelles en sont les raisons ? L’évolution économique des sociétés capitalistes estcentrée autour d’une combinaison institutionnelle et technologique très particulière : l’institution de la propriété et des technologies basées sur des ressources minérales, principalement les énergies fossiles. Ensemble, elles nécessitent et permettent une croissance exponentielle, surtout depuis ce que les historiens de l’environnement appellent le « syndrome des années 1950 » (Pfister 1996).L’institution de la propriété contient deux potentialités économiques. La première se retrouve dans toute société, qu’elle soit tribale, féodale ou socialiste. Il s’agit de ce que nous pouvons appeler avec Heinsohn et Steiger (1996) « l’aspect possession » de la propriété. Cet aspect définit quels sont les droits et les obligations, mais aussi les privilèges et les non-droits liés à l’utilisation desressources et des biens. Ces règles répondent par exemple aux questions générales suivantes : qui a le droit d’utiliser un type donné de ressources ? pour combien de temps ? et à quelles conditions ? Il va de soi que ces règles se manifestent différemment selon le contexte écosocial. L’autre potentialité, constitutive du capitalisme, est relative à « l’aspect propriété de la propriété » (Tableau…

Synthes eco

Introduction aux sciences de gestion 2007-2008 Corrigé de l’examen de la deuxième session
Question 2 Le groupe Intermarché, troisième distributeur français derrière Carrefour et Leclerc, est aussiun acteur industriel de premier plan. Il dispose de 56 usines qui fabriquent sous une marque propre et approvisionnent ses points de vente. 36 % du chiffre d’affaires de ce groupe est généré par sesmarques propres (source : L’Usine nouvelle, 21 février 2008). Comment la théorie des coûts de transaction permet-elle de comprendre la stratégie de fabrication sous sa marque adoptée par Intermarché ?Dans votre réponse, vous aurez soin de définir la notion de ‘coûts de transaction’ Barème : 4 points pour la définition, 4 points pour l’application de la théorie à la stratégie du groupe Intermarché.Réponse possible Il convient, dans un premier temps, de définir la notion de coût de transaction. Suivant Coase (1937), les coûts de transaction s’analysent comme les coûts de passage par le marchépour un acheteur et, par extension, un vendeur. Ils se composent de : . coût d’information (sur les prix, la qualité du produit) . coût de comportement (surveillance de la livraison, par exemple) . coûtdu contrat. Ce ne sont pas des coûts objectifs ou opérationnels. On peut les estimer par le nombre d’heures passées. Williamson (1995) a étendu cette notion aux coûts de gouvernance des agents, enfaisant l’hypothèse que les agents peuvent toujours être opportunistes et qu’il faut, donc, les surveiller. On distingue les coûts ex ante (mise en place de dispositif pour réduire les coûts decomportement) et les coûts ex post (coût de résolution des conflits). Dans un deuxième temps, nous allons chercher à expliquer la stratégie du groupe Intermarché, en nous référant à la théorie des coûts detransaction. Ce groupe qui est spécialisé dans la grande distribution a opté pour une stratégie mixte qui peut se résumer par la formule ‘faire soi-même et recourir au marché’ : . ‘faire soi-même’…

Le parasitisme

Exemple de parasitisme animal sur végétal
l’aleurode des serre (parasite: trialeurodes vaporiarorum)
L’otiorrhynque du cyclamen (parasite:otiorrhynchus rugosostiatus)

2/ Les maladiefongique

Le mildiou
Nom du parasite : Phytophtora infestans
L’ hôte : Pomme de terre ,vigne…
Description de la maladie :Le mildiou est un champignon qui présente des décolorations jaunes vertpâle sur la partie supérieure des feuilles, correspondant au développement de moisissures violacées sur leur partie inférieure.
Ce parasite et facultatif et polyphage

La fonte des semis
Nom duparasite : Pythium , phytophtora, fusarium, Rhizoctonia, le botrytis cinere
L’ hôte : jeune la plantule
Description de la maladie :La levée ne se fait pas du tout, ou la jeune la plantule jaunit oubrunit surtout au niveau du sol, devient molle, presque coupé à la base ,elle s’affaisse, puis « disparaît ».
Ce parasite et facultatif et polyphage

Endophyllum sempervivi
Nom du parasite :Endophyllum sempervivi , Crassulaceae, Euphorbiaceae
L’ hôte : S. montanum §burnatii ,Sempervivum ,Jovibarba (joubarde)
Description de la maladie 🙂 les rosettes doublent de volume : les feuilless’allongent anormalement et, au printemps, les fructification raissent à leurs extrémités. Arracher et brûler les rosette atteintes tombe
ce parasite et obligatoire et spécifiqueL’anctracnose
Nom du parasite : Colletotrichum gloeosporioides
L’ hôte : Aracées, Orchidées
Description de la maladie :des pourritures sèches en taches circulaires noirâtres
ce parasite etfacultatif et polyphage

La pourriture grise
Nom du parasite : Botrytis cinerea
L’ hôte : vigne joubarde….
Description de la maladie :Ce champignon peut attaquer tous les organes de la vignemais surtout les grappes à l’approche de la maturité. Le symptôme le plus remarquable de la Pourriture grise est le feutrage gris à la surface des organes atteints .
Ce parasite et facultatif et…

Normes et ecarts

3. Etude des énoncés

3.1. Les énoncés
Les énoncés produits par les locuteurs comportent des matériaux composites de syntaxe, de prosodie, de sémantique, de pragmatique, ainsi que tout un ensemble de routines de discours, certaines relations étant signalées par des marqueurs morphologiques et d’autres non. Comme ces organisations ne peuvent pas être caractérisées uniquement par la syntaxe descatégories grammaticales, plusieurs études récentes se sont accordées pour les situer à un niveau plus englobant de macro-syntaxe. L’unité minimale de l’énoncé est définie comme un noyau, séquence autonome, caractérisée par un contour mélodique qui en marque la fin, autour de laquelle peuvent se disposer différents éléments[1].
Le noyau n’a pas une forme grammaticale déterminée. Caractérisépar une intonation autonome et une mélodie conclusive, il donne l’effet d’énoncé complet, doté d’autonomie. Il ne comporte pas nécessairement un verbe, mais il peut recevoir librement des modalités assertives, négatives, interrogatives, le modèle le plus réduit étant représentés par oui, non, qui peuvent former des énoncés à eux seuls. Avant et après le noyau se trouvent divers composants, quipeuvent aller du très simple au très compliqué.
La présentation se fera en trois parties. La première abordera le traitement macro-syntaxique des domaines régis; c’est là que seront abordés plusieurs problèmes posés par la syntaxe segmentée[2]. La deuxième mentionnera quelques types de regroupements faits sans lien de rection, comme par exemple les regroupements par symétrie ou par corrélation. Latroisième traitera de quelques grands types de macro-syntaxe, noyaux avec ou sans verbe, et quelques exemples typiques des zones d’avant et d’après le noyau.

3.2. Extension des domaines régis

3.2.2. Constructions clivées
Le modèle de construction clivée est [c’est X qu- Verbe], avec par exemple X représenté par lui et le verbe par avait signé pour l’Algérie:
c’est lui qui avait signé avecl’Algérie

Cette construction est souvent caractérisée par sa capacité à mettre en valeur l’élément X en le focalisant. Comme c’est une instance distinguée parmi d’autres instances possibles dans un même paradigme[3], ce statut ajoute à la dépendance grammaticale plusieurs effets sémantiques. La construction utilise un matériel spécifique, le verbe c’est, dont on a vu qu’il se comporte comme unauxiliaire au service de cette relation de rection entre X et le verbe. La forme prosodique peut être liée ou segmentée. Elle est segmentée dans l’exemple suivant, où lui porte un contour d’intonation finale, avec une forte accentuation :
c’était lui qui nous faisait danser
? – – – – – ?
Elle est également segmentée dans cet exemple de forme c’est X que :
nonc’est dans le cas des traitements chroniques [accentuation forte sur chroniques, intonation conclusive] que le médecin prescrit beaucoup la même chose [mélodie post-finale]

C’est une intonation typique des emplois à fort contraste (c’était lui et personne d’autre, c’est dans ce cas et pas un autre). En termes de macro-syntaxe, la première partie c’était lui forme un noyau et la partie comportantle verbe, qui nous faisait danser, est segmentée et placée dans la zone post noyau. C’est très net dans les exemples opposant une modalité négative à une positive, c’était pas X c’était Y :
c’était pas le calcium qui soignait c’était la seringue qui soignait
on ne parlait pas avec maman parce qu’elle n’avait pas le temps de nous écouter – c’est avec papa que je discutais

En raison decette autonomie de l’intonation, la construction peut être raccourcie, la partie clivée faisant énoncé à elle seule :
L1. je ne sais pas qui c’est qui lui a vendu – L2. c’est quelqu’un du quartier
c’est pas le travail qui me fait peur moi c’est l’ambiance

On peut interpréter c’est quelqu’un du quartier comme un raccourci de c’est quelqu’un du quartier qui lui a vendu, et c’est l’ambiance…

Etude de cas elssiainfo

Séance 7

Définitions :

Marque : La « marque de fabrique » est la dénomination ou le signe de représentation graphique ou sonore qui caractérise l’activité économique d’une personne ou d’une entreprise dont la propriété s’acquiert par l’enregistrement à l’Institut de la propriété industrielle. Signe susceptible de représentation graphique servant à distinguer les produits ou services d’unepersonne physique ou morale selon le Code de la Propriété Intellectuelle
Brevet : Droit de propriété industrielle accordé par une autorité publique (INPI en France) à celui qui révèle, décrit de façon complète et suffisante et revendique une invention, pour le faire bénéficier d’un monopole d’exploitation sur cette dernière, lui permettant de la protéger contre d’éventuelles contrefaçons mais aussid’en percevoir les fruits, pendant un temps limité (20 ans à compter de la demande, en France).
Dessin + Modèle : Créations de forme ornementale nouvelle à caractère propre ou individuel et présentant une apparence constituée par des lignes, contours, couleurs ou textures. Les dessins et modèles bénéficient en droit français d’une double protection en raison de leur double nature. Ilsconstituent en effet une œuvre de l’esprit aussi bien qu’une création industrielle et peuvent donc bénéficier de la protection du droit d’auteur et du Droit de la propriété industrielle. La violation de ces droits par un tiers peut donner lieu à une action en contrefaçon. La victime pourra également dans certains cas exercer une action en concurrence déloyale.
Un modèle est une représentation de laréalité.

Etude du Cas ElsiaInfo
Assignation : invitation à comparaitre devant le tribunal envoyée par un huissier de Justice.
Contrefaçon : se prescrit 3 ans à compter de la constatation des faits.
Un progiciel, mot-valise, contraction de produit et logiciel, est un logiciel applicatif commercial « prêt-à-porter », standardisé et générique, prévu pour répondre à des besoins ordinaires. Ce termes’oppose aux « logiciels sur mesure » développés en interne par une entreprise et conçus pour répondre à des besoins spécifiques[. ][][]

Les faits :
Nous sommes ingénieurs, et venons de créer une SARL, basée à Grenoble, spécialisée dans la création de solutions informatiques et la maintenance de services.
Dès 1997, la société fait un excellent chiffre d’affaires en utilisant la marqueElsiainfo comme signe de ralliement. Le 17 octobre passé, cette SARL reçoit un courrier au nom de la société Elssiainfo, l’accusant de contrefaire leur marque, qu’ils ont déposée en 1999.
La SARL Elsiainfo préfère ne pas répondre, pensant qu’elle exploite cette marque depuis plus longtemps, et qu’elle n’est pas sur le même marché géographique.
Le 16 novembre cette société reçoit une assignationà comparaître auprès du tribunal de grande instance pour contrefaçon de la marque ElssiaInfo.
Problème : La SARL Elsiainfo une exploitation de la propriété intellectuelle d’Elssiainfo, elle est par conséquent accusée de contrefaçon.

Protagonistes : les deux sociétés Elsiainfo et Elssiainfo, le tribunal de grande instance.

Quels sont les risques pour ElsiaInfo

ElsiaInfo peut introduireune action en contrefaçon contre la société Grenobloise. Il faudra alors qu’elle prouve le préjudice économique (perte de la clientèle, fournir les comptes de résultat ). Selon l’article L 713-6, « l’enregistrement d’une marque ne fait pas obstacle à l’utilisation de même signe ou d’un signe similaire. Toutefois, si cette utilisation porte atteinte à ses droits, le titulaire de l’enregistrement peutdemander qu’elle soit limitée ou interdite ». S’il ne s’agit pas de reproduction de produits ou services identiques à ceux visés par l’enregistrement, il est alors nécessaire d’apporter les preuves d’un risque de confusion.
Donc la marque ElsiaInfo peut demander l’enregistrement de sa marque. Cela ne ferait que confirmer un droit de propriété acquis préalablement par l’usage. Selon…

Censure durant la 1ere guerre mondiale

LA CENSURE EN FRANCE

Le service de la censure fut ouvert dès le 30 juillet 1914, 3 jours avant la mobilisation générale, il reçut ses directives le 3 aout par une note du ministre de la guerre, indiquant qu’il était désormais interdit de transmettre des nouvelles de la guerre sans que celles-ci n’ai pas été communiquée ou visée par le « bureau de presse » du ministère.

A cesdébuts le but de la censure fut de surveiller les informations militaires et diplomatiques. Le gouvernement voulait éviter que les journaux, par désir de lancer des informations à but sensationnelle dévoilent à l’ennemi des informations importantes.

« Interdiction de publier des renseignements de nature à nuire à nos relations avec les pays alliés, les neutres,

ou relatifs aux négociationspolitiques.

Interdiction en outre d’attaquer les officiers, de parler des formations nouvelles, de reproduire des articles

parus dans les journaux étrangers.

Avis de décès : ne doivent pas indiquer le lieu où le défunt est tombé.

Interdiction de publier des articles concernant expériences ou mise en service d’engins nouveaux, des

cartes postales ou illustrations reproduisant descanons ou des engins de guerre nouveaux ou du matériel

ancien modèle, dans un paysage pouvant faire découvrir le lieu de l’emploi.

Interdiction de publier des interviews de généraux.

Surveiller tout ce qui pourrait sembler une propagande pour la paix.

Interdiction de publier cartes postales renfermant scènes ou légendes de nature à avoir une fâcheuse influence

sur l’esprit de l’armée oude la population ; cartes postales représentant matériel nouveau, armes,

engins de toute nature.

Suppression des manchettes en tête des communiqués officiels. »

(Décret du gouvernement français, 5 août 1914)

On commence alors à censurer les journaux pour éviter que les articles « spectaculaires » ne communiquent pas d’informations importantes sur les positions françaises oules manoeuvres à venir à l’ennemi.

Mais ce n’était pas, au début, un des procédés visant au « bourrage de crane » ou à la manipulation des esprits.

« La vérité est l’ennemi et elle doit être cachée aux yeux de tous. » fut ensuite la phrase qui guida le gouvernement : la censure deviendra un moyen d’orienter l’opinion publique, de forger l’opinion des Français et de dissimuler toutescritiques.

La presse fut la première censurée pour lutter contre le défaitisme Le gouvernement exigea un silence complet sur les hécatombes qui se déroulaient aux frontières. Cette indication engendra le phénomène d’auto-censure : Un procédé qui consistait à obéir sous la pression des autorités. Les directeurs « censuraient » ainsi eux même leurs journaux avant que les articles soient visés parle bureau de presse.

Le système ne cessera pas d’évoluer et atteindra son apogée par le cabinet Briand (novembre 1915-mars 1917). 400 censeurs travailleront au bureau de presse à Paris (centralisé par le ministère de la guerre). Le système est renforcé par des commissions de censure, répartit dans les 22 départements militaires, soit 5000 censeurs réalisent un maillage de toute la France.5000 censeurs qui censurent : la presse, mais aussi les pièces de théâtre légères qui sont jugés immorales en temps de guerre ou qui pourrait donner une image néfaste de la guerre. Pour le cinéma, c’est en 1916 qu’est créée la1ère Commission nationale d’examen et de contrôle cinématographique pour délivrer un visa aux films pouvant être projetés.

Le contrôle postale voit le jour ennovembre 1915, sa fonction est de veiller au moral des combattants et de censurer leurs correspondances. Il y a environ neuf commissions de 15 à 25 membres qui ouvriront jusqu’à 180 000 lettres par semaine.

La censure obéit à plusieurs principes

1 tenir les civils dans l’ignorance des conditions de vie des poilus

Nous risquons de ne pas nous comprendre si tu parles…

Immo

Chapitre 1 – Onglet Ex

Chapitre 1 Les sources du droit comptable
Exercice p. 11
• Résumé de l’article 101 du Mémento pratique Francis Lefebvre, Comptable 2008
Article 101 – Mémento pratiqueFrancis Lefebvre, Comptable 2008 La comptabilité est la conséquence de l’évolution des besoins liés au développement du commerce et de l’industrie. Dans un premier temps, les besoins ont étémicro-économiques : – l’apparition des échanges de biens a nécessité une comptabilité simple, enregistrant les recettes et les dépenses, et permettant le calcul du solde en monnaie ; – après le Moyen Âge, ledéveloppement du crédit a entraîné la tenue de comptes de personnes (créances, dettes). Puis, par extension, l’utilisation des comptes a été généralisée, avec la création du système dit « de la partiedouble » vers 1340 à Gênes (premier traité de Luca Pacioli – 1494) ; – enfin, avec la multiplication des investisseurs est apparu le besoin de fournir des informations claires et vérifiables aux tiers(clients, fournisseurs, apporteurs de capitaux) et donc d’avoir un contrôle externe. Le développement industriel a amené à vouloir connaître les coûts, les prix de revient, puis à faire des prévisions.Les besoins macro-économiques de l’État apparurent ensuite : connaître l’économie de la nation, calculer les bases des différents impôts. Résultat de cette évolution, la comptabilité comprend deuxbranches complémentaires : – la comptabilité financière, ou comptabilité générale, orientée vers l’information externe (« financial accounting ») ; – la comptabilité de gestion, ou comptabilité analytique,orientée vers l’information interne (« management accounting »). La première présente des informations concernant le passé, la seconde utilise le passé pour prévoir et orienter les décisions degestion.

1 – Les sources du droit comptable
© Nathan

Processus 4

8

Chapitre 1 – Onglet Sit

Situation p. 13
• Présentation des différents organismes composant l’IASCF
(International…

Selon vous, pour atteindre le public, faut-il préférer des moyens directs ou des voies détournées

DISSERTATION

Sujet : Selon vous, pour atteindre le public, faut-il préférer des moyens directs ou des voies détournées ?

De nos jours, il est difficile de savoir comment s’y prendre pourréussir à influencer un public de son côté car tout dépend des situations et des circonstances qui peuvent être très différentes. Ce qui nous amène « pour atteindre le public, faut-il préférer des moyensdirects ou des voies détournées ?» Dans une première partie nous analyserons les moyens directs puis les voies détournées.

Atteindre un public qui est donc le peuple en général n’est pas facilecar il faut l’influencer. L’influence est une action qui est exercée sur quelque chose ou quelqu’un. Les médias ont une grande influence sur une opinion. Par exemple dans les régimes autoritaires, lesmédias sont l’objet de toutes les attentions du pouvoir, qui veut exercer sur eux une mainmise. De plus, le fait d’utiliser des moyens directs est plus rapide et efficace pour la compréhension dupublic afin de faire passer une idée. Les moyens directs sont donc plus fiable et crédible pour le public. De plus nous sommes dans une génération ou nous ne supportons généralement pas d’attendre oud’être patients. En effet, nous nous situons dans un monde qui vise le direct et la recherche de temps car le temps est de l’argent. Il s’agit donc d’aller droit au but en pensant que c’est le moyen le plusrapide.

Les voies détournés sont des voies qui d’écartent du chemin direct. Elles sont des actions qui font prendre un chemin plus long que le chemin direct car il s’agit de faire un détour.Les voies détournées se déterminent à la fois comme des obstacles et comme des risques. De plus, le chemin direct n’est pas forcément le meilleur à prendre. En effet il est souvent préférable d’employerdes détours pour aller plus vite comme par exemple prendre le temps de réfléchir à son itinéraire. Il est parfois judicieux de ne pas être trop direct dans sa façon de parler avec autrui au…

Roman

?Rien ne sert de courir; il faut partir à point :
Le lièvre et la tortue en sont un témoignage.
«Gageons, dit celle-ci, que vousn’atteindrez point
Sitôt que moi ce but. – Sitôt? Êtes-vous sage ?
Repartit l’animal léger :
Ma commère, il vous faut purger
Avec quatregrains d’ellébore.)
– Sage ou non, je parie encore. »
Ainsi fut fait; et de tous deux
On mit près du but les enjeux :
Savoir quoi, ce n’estpas l’affaire,
Ni de quel juge l’on convint.
Notre lièvre n’avait que quatre pas à faire,
J’entends de ceux qu’il fait lorsque, prêtd’être atteint,
Il s’éloigne des chiens, les renvoie aux calendes,
Et leur fait arpenter les landes.
Ayant, dis-je, du temps de reste pourbrouter,
Pour dormir et pour écouter
D’où vient le vent, il laisse la tortue
Aller son train de sénateur.
Elle part, elle s’évertue,Elle se hâte avec lenteur.
Lui cependant méprise une telle victoire,
Tient la gageure à peu de gloire,
Croit qu’il y a de son honneur
Departir tard. Il broute, il se repose,
Il s’amuse à toute autre chose
Qu’à la gageure. A la fin, quand il vit
Que l’autre touchait presqueau bout de la carrière,
Il partit comme un trait; mais les élans qu’il fit
Furent vains : la tortue arriva la première.
« Eh bien! luicria-t-elle, avais-je pas raison ?
De quoi vous sert votre vitesse ?
Moi l’emporter! et que serait-ce
Si vous portiez une maison ? »

La catastrophe de deepwater horizon

Les industries pétrolières : présentation de la filière, du secteur.
Le pétrole est une huile minérale provenant des restes de petits animaux et de végétaux vivants il y a des millions d’années. Normalement, les déchets produits par la biosphère sont recyclés. Mais dans 0.1%, la matière « morte » a été piégé dans des roches sédimentaires, donc coupée de la biosphère. Ce processus peut prendredes centaines de millions d’années, dans des conditions favorables, c’est-à-dire dans un milieu tropical et lors d’une période de réchauffement climatique importante. C’est, en effet, à ce moment là que les sédiments contenant énormément de matière organique s’accumulent.
Pour que cela devienne du kérogène (« extrait sec » localisé dans la roche sous forme de grumeaux), il faut que la températureet la pression exercées sur ces roches sédimentaires, soit supérieures à celle de la surface de la terre. C’est ce qui se produit quand de nouvelles couches de roches se déposent sur la « roche-source ».
Le kérogène produit du pétrole, de l’eau et du gaz, lorsque la température est d’au moins 50°c, et lorsque que le milieu est pauvre en oxygène. En effet, cette boue (kérogène) est enfouie àprès de 3 kilomètres de profondeur. Ce processus sera extrêmement lent. Le pétrole et gaz naturel s’échappent sous la pression (« migration primaire ») mais le kérogène, appauvrit en hydrogène, reste en place.
Les hydrocarbures produits, remontent ensuite vers la surface, car ils sont plus légers que l’eau. Cependant, une infime quantité reste piégée dans des zones perméables constituées de sable,des carbonates ou de dolomites (« roche-réservoir ») et d’argile, de schiste et de gypse (« roche piège »). Les hydrocarbures qui se retrouvent à la surface donnent alors du sable bitumineux. L’ « or noir » est ce qui est resté piégé, c’est-à-dire le pétrole sous forme visqueuse.
Le pétrole a souvent été source de conflit dans le Monde. En effet, l’or noire n’est pas répartit également sur toutle globe. Les gisements les plus importants se trouvent, en partie, près des deltas, des lagunes et des zones tropicales. Or c’est l’une des matières premières les plus utilisées dans le Monde.
L’unité utilisée pour quantifier le volume de cet hydrocarbure est le « Mbbls », ce qui signifie : millions de barils produits. Un baril représente 159 litres environ. Les plus grands producteurs depétrole sont : l’Arabie Saoudite (9.57 Mbbls/j), la Russie (9.44 Mbbls/j) et les Etats-Unis (7.27 Mbbls/j).
Malheureusement, le pétrole étant issu d’un processus très long, il s’épuise rapidement. Certains géologues prédisent même la « fin du pétrole » dans un futur proche.
Avoir du pétrole n’est pas une mince affaire. Il faut d’abord localiser les zones ou l’or noir aurait pu être piégé. Ils’agit donc d’une exploration.
Pour qu’il y est un gisement de pétrole, il faut que l’endroit répondent à deux critères : il faut que le terrain soit sédimentaire (roches réservoirs), et qu’il y ait des réservoirs. Les géologues doivent donc réaliser des cartes à l’aide de photographies aériennes pour identifier les emplacements des gisements pétrolifères. Il existe, pour l’exploration, deuxtechniques :
– L’étude géologique qui s’intéresse particulièrement à la formation de ces gisements.
– L’étude des structures internes qui s’intéresse aux « roches pièges ». Pour cette méthode des équipes parcourent les terrains à explorer et dessinent des cartes structurales. C’est-à-dire obtenir des informations sur la disposition et la profondeur des formations pétrolifères. Lesgéologues utilisent la réfraction ou la réflexion d’ondes de choc émises.
Ces techniques sont validées, ou non, par forage. C’est le « prospect ».

Le forage représente les 2/3 du coût total d’une installation. Si le terrain est profond ou qu’il se trouve en mer, le coût augmentera. En mer, le forage se fait à partir d’une plate-forme pétrolière, ce qui fait augmenter nettement le prix de…