Titre

Manuel de l’utilisateur Maple

Copyright © Maplesoft, une division de Waterloo Maple Inc. 2010

Manuel de l’utilisateur Maple
Droit d’auteur
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Table des matières
1Démarrer avec Maple …………………………………………………………………………. 1 1.1Introduction à Maple…………………………………………………………………….. 2 Travailler dans Maple ……………………………………………………………………. 2 Démarrer avec l’interface de document standard …………………………………….. 3 Entrer les mathématiques en Math 2-D ……………………………………………….. 5 Options de la barre d’outils……………………………………………………………… 9 Menus contextuels ainsi que copier et glisser ……………………………………….. 12 Enregistrer un document Maple ……………………………………………………… 19 1.2Entrer des expressions …………………………………………………………………. 19 Groupes d’exécution……………………………………………………………………. 19 Mode Math versus mode Texte ………………………………………………………. 20 Palettes ………………………………………………………………………………….. 22 Noms Symboliques ……………………………………………………………………. 29 Icônes de la barre d’outils……………………………………………………………… 31 1.3Interaction par Pointer-et-Cliquer ……………………………………………………. 33 Assistants ……………………………………………………………………………….. 33 Tuteurs …………………………………………………………………………………… 39 Menus contextuels……………………………………………………………………… 41 Modèles de tâches ………………………………………………………………………. 42 Assistant d’explorations ………………………………………………………………… 45 1.4Commandes ……………………………………………………………………………… 47 La Bibliothèque de Maple…

Analyse strategique

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Freud

Sigmund FREUD (1927)

“L’avenir d’une illusion”
Traduction française de Marie Bonaparte, revue par l’auteur, 1932.
Un document produit en version numérique par Jean-Marie Tremblay, bénévole, professeur de sociologie au Cégep de Chicoutimi Courriel: [email protected] Site web: http://pages.infinit.net/sociojmt Dans le cadre de la collection: « Les classiques des sciences sociales »Site web: http://www.uqac.uquebec.ca/zone30/Classiques_des_sciences_sociales/index.html Une collection développée en collaboration avec la Bibliothèque Paul-Émile-Boulet de l’Université du Québec à Chicoutimi Site web: http://bibliotheque.uqac.uquebec.ca/index.htm

Sigmund Freud (1927), “L’avenir d’une illusion”. Trad. franç., 1932.

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Cette édition électronique a été réalisée par Jean-MarieTremblay, bénévole, professeur de sociologie au Cégep de Chicoutimi à partir de :

Sigmund Freud (1927) “ L’avenir d’une illusion ”
Une édition électronique réalisée de l’article “L’avenir d’une illusion”. Traduction française par Marie Bonaparte revue par l’auteur, 1932. Originalement publié en 1927. Réimpression. Paris : Les Presses universitaires de France, 1973, 3e édition, 101 pages. (pp.5 à 80). Polices de caractères utilisée : Pour le texte: Times, 12 points. Pour les citations : Times 10 points. Pour les notes de bas de page : Times, 10 points. Édition électronique réalisée avec le traitement de textes Microsoft Word 2001 pour Macintosh. Mise en page sur papier format LETTRE (US letter), 8.5’’ x 11’’) Édition complétée le 16 août 2002 à Chicoutimi, Québec.

Sigmund Freud(1927), “L’avenir d’une illusion”. Trad. franç., 1932.

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Table des matières

Section I Section II Section III Section IV Section V Section VI Section VII Section VIII Section IX Section X

Sigmund Freud (1927), “L’avenir d’une illusion”. Trad. franç., 1932.

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Bibliothèque de psychanalyse Dirigée par Daniel Lagache Sigmund Freud L’avenir d’une illusion Presses universitaires de FranceTraduit de l’allemand par Marie Bonaparte
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Sigmund Freud (1927), “L’avenir d’une illusion”. Trad. franç., 1932.

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Le présent ouvrage est la traduction française de : DIE ZUKUNFT EINER ILLUSION (Imago Publishing Co, Ltd., Londres, 1948) Sigmund FREUD avait revu lui-même cette traduction française de L’Avenir d’une illusion, ainsi que celle des essais quisuivent. Dépôt légal. – 1re édition : 2e trimestre. 1971 3e édition : ter trimestre 1973 1971, Presses Universitaires de France L’avenir d’une illusion (1927)

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Sigmund Freud (1927), “L’avenir d’une illusion”. Trad. franç., 1932.

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I

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Lorsqu’on a vécu longtemps dans l’ambiance d’une certaine culture et qu’on s’est souventefforcé d’en découvrir les origines et les voies évolutives, on ressent un jour la tentation de tourner ses regards dans la direction opposée et de se demander quel sera le sort ultérieur de cette culture ainsi que les transformations qu’elle est destinée à subir. Mais on ne tarde pas à s’apercevoir que la valeur de semblable investigation est diminuée dès l’abord par divers facteurs, surtout parle fait qu’il n’existe que peu de personnes capables d’avoir une vue d’ensemble de l’activité humaine dans tous ses domaines. La plupart des hommes se sont vus contraints de se limiter à un seul de ces domaines ou à bien peu d’entre eux ; et moins nous connaissons du passé et du présent, plus notre jugement sur le futur est forcément incertain. De plus, c’est justement lorsqu’il s’agit de seformer un jugement semblable que les dispositions subjectives d’un chacun jouent un rôle difficile à apprécier ; or celles-ci dépendent de facteurs purement personnels : de sa propre expérience, de son attitude plus ou moins optimiste envers la vie, attitude dictée par son tempérament et ses succès ou insuccès antérieurs. Enfin, il faut tenir compte de ce fait remarquable : les hommes vivent en…

Strategie de lisbonne

Où en est la Stratégie de Lisbonne ? L’avancée des réformes structurelles
Eric Vergnaud
vec un PIB supérieur à celui des Etats-Unis et le premier rang mondial en matière d’exportations, le poids économique de l’Union européenne à 27 est incontestable. En outre, ses entreprises occupent dorénavant des situations de premier plan, dans quasiment tous les secteurs. Quinze des pays membres partagentune monnaie commune, l’euro, qui est très solidement installée comme deuxième devise mondiale, et qui, dans certains compartiments comme le marché obligataire, joue d’égal à égal avec le dollar. Au cours des dernières années, des réformes économiques ont été entreprises, dont les effets favorables sont visibles, en particulier dans les pays où elles ont été initiées de façon précoce. Elles setraduisent en particulier par l’amélioration des dispositifs de protection sociale et de retraite et la mise en place de politiques de l’emploi qui ont permis une augmentation des taux d’activité et la réduction du chômage… Pour autant, les divergences entre pays membres demeurent fortes. Alors que les pays qui profitent déjà de leurs efforts de réforme veulent aller plus loin, d’autres semblentdavantage guidés par la volonté de protéger leurs marchés et leurs entreprises de la concurrence et paraissent peu désireux de voir le processus d’intégration européen s’approfondir(1). Pourtant, l’Europe n’a guère le choix. Face aux défis que constituent la mondialisation, les évolutions techniques et le vieillissement démographique, le processus de réforme doit être poursuivi, voire accéléré.L’Union européenne doit élever son taux de croissance potentielle non inflationniste et réduire le niveau du chômage structurel, afin de garantir une croissance forte

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et durable. Elle doit mettre en place un policy mix autonome plus efficient, afin de s’affranchir autant que possible des fluctuations conjoncturelles des autres zones économiques. Les réponses à ces problèmes se trouvent dans lespolitiques structurelles de l’offre qui, au-delà des politiques budgétaire et monétaire, sont seules susceptibles d’influencer les performances économiques à moyen terme(2).

Un départ décevant
Lors du sommet de Lisbonne en 2000, les dirigeants européens s’étaient engagés à faire, en dix ans, de l’économie européenne “une économie basée sur le savoir, la plus compétitive et la plus dynamique dumonde, capable d’une croissance économique durable accompagnée d’une amélioration quantitative et qualitative de l’emploi et d’une plus grande cohésion sociale”. L’objectif était d’atteindre une croissance économique moyenne de 3% et de créer 20 millions d’emplois à l’horizon 2010. A cette fin, de nombreux objectifs intermédiaires avaient été fixés dont : le renforcement de l’innovation et de larecherche développement, avec une cible de 3% du PIB pour les dépenses de R& D ; l’accélération des réformes structurelles et, en particulier, l’achèvement du marché intérieur ; la modernisation du modèle social européen, par la réforme du marché du travail et la lutte contre l’exclusion sociale, afin de porter le taux d’emploi(3) à 70% ; la réduction de la bureaucratie ; et, enfin, le dosageefficace des politiques macroéconomiques.

Janvier-Février 2008

Conjoncture

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Toutefois, les premiers résultats se sont révélés décevants. Ainsi, en 2004, seuls 6 millions d’emplois avaient été créés depuis le lancement de la stratégie, tandis que la croissance, tant potentielle, que mesurée par les comptes nationaux, demeurait bien en deçà de l’objectif de 3%. Même si le ralentissement del’activité mondiale au cours des années considérées a naturellement eu un impact négatif, la performance décevante de l’Europe par rapport aux autres pays de l’OCDE souligne ses difficultés propres. Le Conseil européen de Bruxelles des 25 et 26 mars 2004 avait d’ailleurs débouché sur un constat peu discutable(4) : à cause d’un manque de volonté, de cohérence et de moyens financiers, l’Europe ne…

Droit

Commentaire d’arrêt:
Cour de cassation, 1ère chambre civile 16 décembre 1997.

Les juges de la 1ère chambre civile de la cour de cassation rendaient, le 16 décembre 1997, une décision relative à la réparation des dommages corporels dans les conventions d’assistance bénévole.
Le 9 janvier 1990, Monsieur Ansselin, aux commandes de son tracteur dans l’allée de Monsieur Jouhenne à qui ilapportait, avec d’autres, son aide pour le débroussaillage, est victime d’un accident qui le laissera paraplégique.
Apres un jugement en première instance, Monsieur Ansselin fait grief de la décision rendue devant le Tribunal d’Appel de Rouen qui le déboutera de sa demande de dommages et intérêts. Il se pourvoit alors en cassation.
Monsieur Ansselin souhaiterai obtenir la réparation des dommagessurvenus a l’occasion d’un « échange de bons procédés » avec Monsieur Jouhenne.
Cependant, selon la Cour d’Appel au regard des faits et selon les articles 1382 et 1384 du code civil, les conditions pour engager la responsabilité délictuelle de Monsieur Jouhenne ne sont pas réunies et, par conséquent, elle déboute le demandeur de sa requête.

Est il réellement impossible pour Monsieur Ansselind’obtenir la réparation d’un dommage aussi grave?

La cour de cassation considère la démarche des juges d’Appel insuffisante. Elle estime qu’il est possible d’engager la responsabilité de Monsieur Jouhenne sur le plan contractuelle. En vertu des obligations découlant de la convention d’assistance bénévole qui existe entre les deux hommes du fait d’un « échange de bons procédés », Monsieur Ansselinpourrait obtenir réparation pour les dommages subis a cette occasion.

I. Des éléments insuffisant sur le plan délictuel.
A. Absence de faute de M. Jouhenne (article 1382 du cc).
B. Absence de lien de subordination (article 1384 du cc).

II. La responsabilité engagée sur le terrain contractuelle.
A. L’existence d’une convention d’assistance bénévole.
B. L’absence de faute de l’assistant.I. Des éléments insuffisants sur le plan délictuel.

La Cour d’Appel de Rouen a estimé que la responsabilité délictuelle ne pouvait être engagée en raison de l’absence de faute de M. Jouhenne (A) et de l’absence de lien de subordination (B).

A. l’absence de faute de Monsieur Jouhenne.

L’article 1382 du code civil dispose que « tout fait quelconque de l’homme, qui cause a autrui undommage, oblige celui par la faute duquel il est arrivé, à le réparer ».
Le préjudice découle d’un fait juridique, donc d’un évènement volontaire ou non, qui entraine des conséquences juridiques. On pourrait croire qu’il s’agit d’un quasi-délit et non pas d’un délit car M. Jouhenne n’est pas l’auteur direct du comportement fautif ayant généré le dommage. Cependant, il est impossible d’établir unlien de causalité entre une faute du fait de celui-ci et le dommage subi par M. Ansselin.
On ne peut pas non plus parler de responsabilité du fait des choses. Ici, le tracteur que conduisait M. Ansselin était le sien.

B. l’absence de lien de subordination

Selon les termes de l’article 1384 al 1 du code civil « on est responsable non seulement du dommage que l’on cause par son propre fait,mais encore de celui qui est causé par le fait des personnes dont on doit répondre, ou des choses que l’on a sous sa garde ».
Comme les juges de la Cour d’Appel ont pu le démontrer, il n’existait aucun lien de subordination entre les deux hommes. Il s’agissait simplement d’un « échange de bons procédés » intervenu entre M. Jouhenne et M. Ansselin. A l’occasion de l’aide qu’il apportait à M.Jouhenne pour le débroussaillage de l’allée, M. Ansselin agissait en bon père de famille, sans aucun impératif. En effet, chacun apportait sa contribution et faisait ce qui lui semblait bon, M. Jouhenne n’ayant pas organisé le travail. De ce fait, on ne peut lui imputer la responsabilité délictuelle pour le dommage causé puisque n’apparait aucun lien de causalité entre un comportement fautif de sa…

L’ile des esclaves

Ce corpus est composé de trois textes. Tout d’abord, l’acte II, scène 7 des « femmes savantes » de Molière écrit

en 1672, suivi de la comédie « l’ile des esclaves de Marivaux de 1725 et enfin d’unextrait du « mariage de figaro » de

Beaumarchais écrit en 1784. Nous nous demanderons quelles sont les ressemblances entre ces troix extraits et aussi quel

est le registre dominant de ces troistextes.
Tout d’abord, on remarque que dans chacun des trois extraits, il y a des personnages dominants et d’autres

dominés. Dans « les femmes savantes » de Molière, on voit que la femme et lasoeur de Chrysale ont un certain pouvoir sur

lui en tant que précieuse, il a peur d’elles et ose se révolter pour la première fois dans cet extrait suite au renvoi de la seule

domestique qui leservait encore. De plus, dans « l’ile des esclaves » de Marivaux, le thème abordé est la dimination entre la

différence de classe sociale, ici, les maîtres doivent être soumis à leur propre valet pourqu’ils comprennent la dureté qu’ils

font endurer à leurs serviteurs. D’ailleurs, Cléanthis, servante de Euphrosine, dit enfin ce qu’elle pense de sa maitresse et fini

donc par lui pardonner.Et enfin, dans « le mariage de figaro » de Beaumarchais, on constate que Marceline se sent inférieure

aux hommes car elle les insultent, les rabaissent car elle se sent victime d’eux. Dans chacundes textes, on remarque que

l’extrait choisi est une sorte de dénouement car dans « les femmes savantes » c’est la révolte innatendue de chrysale qui est

mise en avant, puis dans « l’ile desesclaves » c’est une scene de denouement car chacun reprend son role, se pardonne et

se réconcilie, et enfin dans « le mariage de figaro » c’est la scène où Marceline s’exprime sans complexes des défautsdes

hommes qui l’entourent, c’est une véritable tirade de dénonciation. Donc on peut voir que dans chaques textes, la scène

choisie est à la fois un rebondissement et un dénouement. De plus,…

Elsa schiaparelli

ELSA SCHIAPARELLI

Par Julie Scallon
Tables des Matières

ELSA SCHIAPARELLI
Biographie
Elsa Schiaparelli, femme d’influence dans le domaine de la mode, a sue se démarquer de sa naissance jusqu’à sa mort le 13 novembre 1973. Cette créatrice de mode italienne est notamment reconnue pour être l’inventrice du célèbre « rose shocking ». Née à Rome le 10 septembre 1890, la jeune filled’origine italo-égyptienne vit son enfance au sein d’une famille aristocratique. En effet, Elsa est la nièce d’un important astronome, historien des sciences et homme politique italien du nom de Giovanni Schiaparelli. Elle étudie d’abord la philosophie à l’université de Rome et démontre déjà son côté choquant en publiant un livre de poèmes sensuels. Par la suite, elle se voit forcé d’épouser le conteanglais William de Wendt de Kerlor, le mariage se termine rapidement au divorce. Libre et indépendante comme jamais, Elsa Schiaparelli doit subvenir à ses besoins ainsi que ceux de sa fille, Gogo Schiaparelli. Elle s’initie donc vers le dessin de stylisme et fait son entrée dans une maison de confection à Paris en 1922. C’est vers la fin des années 1920 qu’elle s’entreprend concrètement dans le secteurde la création avec son premier magasin « Pour le sport » situé dans un entresol rue de la paix. Ça ne prend pas une éternité pour que cette créatrice de pulls grands-nœuds en trompe-l’œil se fasse remarquée par d’autres artistes en vogue. Après quelques temps, Elsa prend la décision d’emménager sur la place vendome a Paris, et du même coup elle fait l’ouverture d’une autre maison situe a Londres.Durant la Seconde Guerre mondiale, la designer confie la direction de sa maison et s’exile aux États-unis ou elle ne fait que présenter une série de conférence sur la Haute Couture française. Elle fait son retour à Paris qu’après la Libération allemande ou elle affiche de nouvelles collections et par le fait meme, prend la pose pour couverture du premier numéro du magazine Elle
C’est dans sonatelier qu’elle enseigne à plusieurs étudiants les bases de la création. Des noms comme Hubert de Givenchy ainsi que Pierre Cardin. Peu de temps après, plus précisément en 1954, Elsa cesse ses activités de stylisme due au déclin économique cause par la fin de la Guerre. Elle conserve cependant sa boutique et publie, au cours de la même année, son livre de souvenirs «shocking »

On l’a longtempscomparé à Chanel pour son évolution des modèles de sport aux tenues de ville puis finalement aux robes de soir. Son style et sa créativité sortent du commun. Elsa Schiaparelli a le don d’innover dans la conception hybride « qui ne soit plus celle du jour, sans être celle du soir »

Le style Schiaparelli
Le meilleur mot pour décrire les créations d’Elsa Schiaparelli serait sans aucun doute…SHOCKING. Effectivement, la designer a sue se démarquer du milieu de la confection avec ses collections hors du commun toutes plus original et créative les unes des autres.
Innovatrice comme personne, elle est une des premières à mettre la fermeture éclaire visible sur ces créations. Aussi, vers les débuts de 1930, elle confectionne la première veste à aller sur une robe de soirée. L’année suivante,Elsa crée une jupe de tennis divisée qui sera porter par Lili de Alvarez au Championnat de Wimbledon, cette jupe ne passe pas inaperçu au reste du monde…. Et, en 1933, elle présente une robe hybride  » qui ne soit plus celle du jour, sans être celle du soir « .

English Part
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The major figure in the fashion of the 1930s, has indeed left free reinto his desires, ignoring the decorum and took fashion on land previously unknown. It can be said of this woman that she was one of the most innovative, provocative and authentic woman designer of the Century. She was at the origin of so many innovations still influencing the world of fashion …
The avant-garde Elsa, has inspired more than one … While working with designers such as Jean…

La vie devant soie

Mohammed, alias Momo, est logé par Madame Rosa, ancienne prostituée juive de près de 70 ans, qui termine sa carrière en faisant pension pour des enfants de putes. « Tout ça c’est des histoires demômes qui n’avaient pas pu se faire avorter à temps […]. Quand une femme est obligée de se défendre, elle n’a pas le droit d’avoir la puissance paternelle, c’est la prostitution qui veut ça. Alors ellea peur d’être déchue et elle cache son môme pour ne pas le voir confié » (p. 19, cf aussi p. 73). C’était déjà inhumain en 1975, et M. Sarkozy a encore aggravé ce statut par ses lois de 2003. MadameRosa s’occupe de tout contre une mensualité qui la plupart du temps est oubliée. Madame Rosa est une rescapée des camps nazis, et vit dans la hantise d’être reprise par la Gestapo. Elle a menti àMohammed sur son âge, elle lui a donné quatre ans de moins pour qu’il reste plus longtemps avec elle, parce qu’elle l’aime bien. Elle est une spécialiste en « faux papiers en règle » (p. 186). Ce récità la première personne est l’histoire d’amour de ce petit garçon élevé dans l’islam pour cette « putain juive », qui l’accompagne jusqu’à la mort et même au-delà, prêt à tous les mensonges pouraccéder à sa dernière volonté de ne pas mourir à l’hôpital mais chez elle, ou plutôt dans son « trou juif » (p. 62). Momo a son langage à lui, il confond « avorter » et « euthanasier » par exemple. Il y aaussi le truculent personnage de « Madame Lola », « qui était une travestie de quatrième étage qui travaillait au bois de Boulogne et qui avait été champion de boxe au Sénagal » (p. 16) ; « elleplaisait beaucoup car lorsqu’elle s’ouvrait elle avait à la fois des belles niches et un zob » (p. 143). Je ne me souviens pas de la version filmée, mais Madame Lola vous a des faux airs almodovariens. Lerécit regorge de personnages secondaires populaires, juifs, arabes, noirs ou Français d’origine (on ne disait pas encore Gaulois), par exemple le polygame M. Waloumba (p. 173). Momo découvre sa…

Les catilinaires

Oana Postolea
1245422

ANALYSE LITTÉRAIRE
Catilinaires
Amélie Nothomb

TRAVAIL DE FRANÇAIS
FRA506-10
REMIS À :
Mme.DUPLESSIS

ÉCOLE SECONDAIRE MONT-DE-LA SALLE
LUNDI 17 JANVIER 2011Pendant les vacances d;hiver j;ai lu le roman intitulé Catilenaires ecrit par Amélie Nothomb. Ce roman est une histoire remplie d;humour noir.C`est lhistoire d`un couple qui est a sa retraite etdéménage a la campagne, justement pour retrouver la paix dont ils ont besoin .J;ai trouve ce roman particulier et intriguant à la fois pour plusieurs raisons. Comme chaque œuvre

Tout d’abord jecommencerai par le points forts de ces roman et mes appreciations.Un des points forts de ces livres est sa structure.Le fait que il n;y apas de chapitres, il y a une continuité qui te fait resteraccrocher a l;histoire sans briser le rythme.Un autre point fort c;est l`atmosphere décrite par l;auteur. D;habitude les livres que je lit sont ds un milieu urbain, c;est pour ça que j;aiparticulierement aimer l;emplacement de l;action de ce roman.De plus les lieux sont très bien décrits, car les descriptions stimulent tous les sens.

Maintenant pour les points negatifs.Ces dernières ne sontpas nombreux car le roman est très bien ecrit. Ce que j’ai trouve particulièrement désagréable dans ce roman c;est l;histoire qui suscite beaucoup de colère en moi car je me mettais a la place dupersonnage pricipal.De plus la fin du roman etait un peu mélangeant car j`ai pas comprit la reflection pi le monologue du personnage principal.

Pour conclure, le roman Catilinaires ecrit par AmélieNothomb est un roman très particulier et intéressant car il met en scène une histoire qu;on voit pas à chaque jour. Le vocabulaire est accessible donc facile à lire.Je recommande fortement ce roman auxpersonnes de tout age justement car ses un changement par rapport aux autres romans que on lit de nos jours. Ce roman est pour toute personne qui aime voir les choses d« une manière différente et…

Les animaux malades de la peste

Les animaux malades de la peste
Jean de La Fontaine
1678-1679

• Fable tirée du deuxième recueil de Fables (dédié à Madame de Montespan : favorite de Louis XIV et protectrice denombreux écrivains et illustré par Chauveau). Il s’agit de la première fable du livre VII.

• Jean de La Fontaine est né à Château-Thierry en 1621 et est décédé à Paris en 1695. Il est un poète,fabuliste, moraliste, dramaturge, et romancier français. Ses Fables constituent la principale œuvre poétique du classicisme, et l’un des plus grands chefs d’œuvre de la littérature française.

•L’œuvre a été écrite pendant le règne de Louis XIV (1643-1715) et plus précisément lors de la Paix de Nimègue (traité qui met fin à la guerre de Hollande en 1678), Louis XIV est à l’apogée de sa puissance.Cette même année, le roman La Princesse de Clèves de Mme de la Fayette est publié.

• En 1678, La Fontaine vit alors chez Mme de La Sablière. 10 ans auparavant, son premier recueil de Fablesconnaît un véritable succès.

• Première fable du livre VII du deuxième recueil de Fables.

• Le texte est composé d’un récit suivi d’un passage au discours direct (du lion, du renard et del’âne), d’un passage au direct indirect (du loup) et enfin d’une morale faite au discours indirecte libre.

• Le narrateur parle au lecteur :
– interpellation au lecteur : « vous serez »(l.63)

• Genre : poésie : fable

• Registres : didactique, comique et satirique

• Thèmes : la naïveté et satire de la justice, de la cour et du pouvoir

• Problématiquespossibles :
– Quelles images de l’âne La Fontaine cherche-t-il à donner et pourquoi ?
– Le lecteur avait-il besoin d’une morale explicite ?

• Liens avec d’autres textes :
– Rousseaul’Emile
– La laitière et le pot au lait (naïveté de Perette)
– Mise en scène de la fable par Robert Wilson

• La morale de cette fable est aujourd’hui très célèbre : « Selon que vous…