Le roman et ces personnages.

Le roman est un genre littéraire que Le Petit Robert définit ainsi : « œuvre d’imagination en prose, assez longue, qui présente et fait vivre dans un milieu des personnages donnés comme réels, nous fait connaître leur psychologie, leurs destins, leurs aventures. », ainsi le personnage apparait aussitôt comme une des arcanes de ce genre littéraire aujourd’hui très répandu. Le personnage enlui-même et l’idée que l’on s’en fait a beaucoup évolué au cours des siècles en passant par le héros, l’anti-héros, le personnage déshumanisé… En effet, un auteur peut choisir de rendre ces protagonistes très réalistes ou au contraire profondément ancrés dans la fiction. Mais, est-il plus judicieux pour un romancier de transporter le lecteur, par le biais de personnages réalistes dans la fiction ou aucontraire doit-il briser l’illusion et rappeler au lecteur qu’ils sont fictifs ? Nous verrons donc tout d’abord ce qu’apporte à un roman le fait de rendre le plus réel possible les personnages qui y évoluent puis au contraire ce qui peut décider un auteur à pratiquer la destruction de l’illusion du réel.
Les auteurs peuvent chercher à rendre leurs personnages le plus réel possible car, le lecteura besoin d’un point de chute, d’une identification. Le personnage représente l’exemple qu’il soit bon ou mauvais. Pour que le lecteur entre réellement dans le jeu, qu’il vive l’aventure du personnage principal, qu’il oublie l’espace d’un instant qu’il a affaire à des êtres de papiers, il doit se reconnaitre dans ces personnes factices, reconnaitre leur psychisme et l’identifier sans difficultés.Les personnages peuvent être considérés comme un pont permettant un accès à l’idée, l’essence même d’un roman, la clef du message que cherche à transmettre l’auteur. Les romans faisant appel à la préciosité en sont souvent des exemples criants tels La Princesse de Clèves une œuvre publiée anonymement par Marie Madeleine de La Fayette en 1678. Dans ce roman, l’épaisseur psychologique de laPrincesse de Clèves est en grande partie l’élément moteur, or pour que cette épaisseur psychologique puisse être comprise par le lecteur, Mme de La Fayette a rendu la princesse très réaliste en effet, elle possède un nom, une situation et s’inscrit dans une époque précise… De plus on peut considérer que le roman se doit d’être le miroir de la société humaine et que de ce fait les personnages se doiventd’être réalistes pour traduire les idées de l’auteur sur le monde. C’est une idée que l’on retrouve dans les romans naturalistes qui contrairement à de nombreux romans s’intéressent d’avantages aux bas fond de la société du XIXème siècle qu’a la Haute Société. Les naturalistes tel que le démontre Zola dans Le Roman expérimental vont d’ailleurs beaucoup plus loin, dans ce texte, que l’on peutconsidérer comme un manifeste de ce mouvement, Zola qualifie l’auteur naturaliste « d’observateur » et « d’expérimentateur », faisant du roman une expérience et des personnages des cobaye auxquels l’écrivain fait subir des expériences. Ainsi à travers le naturalisme, le réalisme des personnages amène à un autre but : le rendu de la société, un souci de fidélité, une critique découlant d’une observationpointue. Ainsi nous avons pu voir que le réalisme des personnages amène le lecteur à s’identifier, à comprendre le but de l’auteur. Mais il permet aussi à l’écrivain de faire passer son message et de reproduire fidèlement la société dans laquelle il évolue pour en formuler une critique. Cependant, un personnage aussi réaliste soit-il ne reste-t-il pas justement cela, un personnage ?
Si lespersonnages réalistes sont nombreux, les auteurs mettent aussi en scène des personnages pour lesquels l’illusion du réel est brisée. Ils déshumanisent ces personnages. Faire clairement comprendre au lecteur que le personnage est fictif permet à celui-ci de se concentrer sur un autre aspect du roman, comme le dit d’ailleurs André Gide il désire : « Purger le roman de tout ce qui n’appartient pas au…

Les ponts

Arthur Rimbaud
Naissance : Charleville, 1854. Élève indiscipliné, fugue à plusieurs reprises. Ses premiers textes sont inspirés de Victor Hugo. Rencontre avec Verlaine déterminante (->Illuminations). A partir de 1875, silence poétique. Meurt à Marseille en 1891.
Illuminations : recueil de poèmes (environ 40) en prose (différent des vers classiques).C’est un nouveau genre dans le poétique ;il apparaît au XIXème siècle (1er écrit : Aloysius Bertrand, auteur méconnu qui n’a pu publier de son vivant).Mais Rimbaud est le plus connu ; il renouvelle le genre.
Introduction
Illuminationscontient trois poèmes dédiés à la ville : deux « villes » et un « ville ».
La ville portuaire, chargée d’histoire (Londres), évoquée à travers le poème « Les ponts », qui est par ailleurs le seul poèmeayant un déterminant. Les ponts de Londres sont décrits.
Mise en scène de cette ville, mise en scène théâtrale et musicale. On a l’impression qu’il nous raconte une histoire. Le style apparaîtfantastique, climat assez proche du conte, féerique. Sujet essentiel de ce « tableau » : les ponts.
Comme s’il évoquait de manière picturale la ville. Mais image mobile, animée de manière fugitive(opéra, carnaval).
LES PONTS :
Annonce des axes
I) Le poème se présente comme un tableau
1.1) Le tableau abstrait
Évocation visuelle de la ville. Dès la première phrase, on est plongé dansl’atmosphère de la peinture. (ciels : fonds en peinture)
Attention particulière aux couleurs et aux nuances. « veste rouge » ; « rayon blanc » ; »gris de cristal »
Eau grise bleue (sûrement la Tamise)5 occurrences de couleurs, dont 2 grises.
Gris -> brouillard -> fog anglais.
L’œuvre se rapproche de celle de Turner « Lyons »
Grand paysagiste anglais, donne une importance particulière auciel et à l’eau.
-> L’impressionnisme (Monet, …) -> Tamise, Seine.
Surtout ciels brouillés (valorisation des impressions de lumière).
1.2) Les lignes
« Droit », « angles », « figure »,…

Lettres persannes de montesquieu

Lettre Persanes de Montesquieu

LECTURE
PB : Comment le détour de la lettre fictive d’un étranger à Paris constitue un dispositif efficace qui amplifie la critique politique et religieuse duXVIII eme s ?
DEMARCHE

I. Le discours par une lettre fictive

A. La lettre d’un persan

• Indices externes :

o Destination : Smyrne et énonciation : Paris

o Ref temporel,du calendrier lunaire musulman mêlé à la datation chrétienne

• Indices internes :

o Système énonciatif avec un emploie massif de « je » et de « tu » et de « nous» qui marque la volontéd’impliquer le destinataire

o Déictiques : précision de l’énonciation. L1, L8, « a Présent »

o Présent d’énonciation, tps de l’observation + impératifs qui sollicitent

• Persan :s’agit pr M. d’apporter de la crédibilité :

o Lexique

o Ispahan : élogieux

o L10, ref à l’orient à son rythme et mode de vie

o Ref à la culture orientale « magiciens » …o L12 inversion d’expression

Authentifier la lettre, construire un regard neuf, étonné

B. Regard neuf, étonné

• Focalisation interne, verbe « voir » l8

• Renvoieau jugement L7/8

• Etonnement de l’énonciateur L33, inversion avec M

• Tournure intensive « si ôte » : surprise

• Tournure hypothétique, extrême étonnement av L8 conditionnel ;L4 « on jurerait »

• Lecture hyperbolique

• Détour par la lettre fictive : dispositif efficace avec la double énonciation, lecteur véritable destinataire de la lettre. M veut conduire lelecteur au regard des lumières.

II. Critique sociale, politique et religieuse par Montesquieu

• Texte en gradation, Rue ( Roi ( pape

A. Satire amusée et amusante de la rueparisienne

• Topos de la littérature. L8/17 : Parisiens=brutes, L9, machines, créatures énigmatiques aux yeux des persans.

• Isotopie des vrb de mouvement => tourbillon dans la rue

• M…

Hamas et jihad

Hamas et Jihad islamique: différences et ressemblances

La motivation première pour accorder une attention particulière à la relation entre le Hamas et le Jihad islamique vient de la convergence presque totale de l’idéologie et du programme politique des deux mouvements. Ils reposent tous deux sur une base islamique commune. Il n’y a aucune différence politique ou idéologique réelle à l’heureactuelle (). Cette similitude donne davantage d’importance à la question soulevée dès l’émergence des deux mouvements et leurs évolutions au cours de la première Intifada palestinienne (1987-1993): pourquoi, vue ces similitudes, n’ont-ils pas tendu vers l’unité et la fusion? Au moins vers une coordination approfondie? Pourquoi les relations entre les deux sont-elles restées comme des relationsnormales entre factions différentes, sans programmes communs qui les distingueraient vraiment des autres relations?.

Il convient de noter que le mouvement Hamas a affirmé, dans sa Charte constitutive, sa position vis-à-vis des mouvements islamiques en général comme suit: « de manière générale, le mouvement de résistance islamique respecte et apprécie les mouvements islamiques en général. S’il esten désaccord avec eux sur certains aspects, il est en accord sur d’autres. Il considère ces mouvements, s’ils ont de bonnes intentions et la dévotion à Dieu, comme s’inscrivant dans le chapitre de l’Ijtihad, tant qu’ils agissent dans les limites du Cercle islamique, et chaque Mujtahid sera rétribué. Le Mouvement de résistance islamique considère ces mouvements comme un soutien pour lesquels ilimplore Dieu de bien guider, de nous guider tous. Ils ne doivent pas manquer de brandir la bannière de l’unité, et s’efforcer à l’atteindre selon les préceptes du Coran et de la Sunna »(). Cependant, et malgré cette affirmation, les relations politiques entre les deux mouvements sont restées froides, en raison de la sortie du Jihad islamique des rangs Frères musulmans palestiniens dans la bande deGaza. Mais aussi en raison de son refus de rester dans la ligne opposée à la lutte armée contre l’occupation. Les des mouvements ont donc dû se séparer, et des relations d’inimitié ont apparu. En effet, les Frères musulmans, considère le Jihad islamique comme une scission de l’organisation mère. D’un autre côté, le Jihad Islamique considère que les Frères hésitent à faire face à l’occupationisraélienne par la lutte armée, ce qui fut fait plus tard après la formation des brigades « Al-Qassam », comme un bras armé du mouvement Hamas après 1991. Mais avant cela, le Djihad islamique avait fait parler de lui au milieu des années quatre-vingt suite à des opérations militaires qu’il a menées. De plus, certains de ses membres avait réussi à s’évader des prisons israéliennes, augmentant ainsi sapopularité. Au déclenchement de l’Intifada, le mouvement Hamas a pris une part active, ce qui lui a permis de rétablir sa popularité auprès des masses islamiques, gagnées jusque là à la cause du Djihad islamique. Cette situation a fait persisté l’inimité et le froid qui ont caractérisé relations politiques entre les deux mouvements. Le Jihad islamique avait le sentiment que le mouvement Hamas avaitrécolté ce qu’il avait lui semé par l’action militaire, des années avant le début de l’Intifada. Alors que le mouvement Hamas sent qu’il a pu rétablir l’équilibre à la normale, grâce à la restauration de son auditoire qu’il avait mis pas moins de trois décennies à constituer.

Cette inimitié entre les deux mouvements est se manifeste dans l’évaluation de leurs rôles respectifs dans le déclenchement del’Intifada et la suite des événements, par les différentes lectures du cours pris par l’Intifada; chacun minimisant le rôle de l’autre (). Le froid politique s’est parfois transformé en affrontement, comme cela s’est produit pour le contrôle d’une mosquée de la bande de Gaza en 1992. Les relations se sont envenimées entre les parties lors du bannissement de quatre cents Palestiniens au…

Rapport de stage banque

INSEEC PARIS 1ère année
Promotion 2012

Mission chargé de clientèle Attijari Wafa Bank Europe
Rapport de stage en Banque

Attijari wafa Bank

Sommaire
Introduction…………………………………………………………………………..1
I. ATTIJARIWAFA BANK ……………………………………………………2
1. ContexteOrganisationnel ……………………………………………2
2. Contexte géographique de l’unité commerciale…………………4
3. La politique commercial……………………………………………..5
II. Missions et objectifs assignés………………………………………….8
1. Les principaux types de produits rencontrés…………………….8
2. Les principales missions assignées ……………………………….9
3. Procédure habituelle…………………………………………………10
4. ObjectifsQualitatifs………………………………………………….13
5. Objectifs Quantitatifs………………………………………………..13
III. Analyse et axes d’amélioration de la politique commerciale d’Attijariwafa Bank………………………………………………………….14
1. Diagnostic externe : les opportunités et menaces……………….14
2. Diagnostic interne : les forces et faiblesses……………………… 15
3. Axes de développement et d’amélioration…………………………15
Conclusion………………………………………………………………17Introduction

J’ai réalisé ce stage de 1ère année pour le compte d’Attijariwafa Bank (awb) qui est le premier groupe bancaire et financier du Maghreb et le troisième au niveau africain. Ainsi j’ai été affectée à l’agence bancaire de Villemomble qui est l’un des points de vente du groupement d’agences Paris Ile de France (8 agences). Ce stage a été l’occasion d’avoir une première expériencedans le domaine de la banque, et j’ai été agréablement surprise d’avoir été affectée à un poste de chargé de compte/chargé de clientèle. Lors de ce stage j’étais en charge de réaliser des opérations bancaires pour les marocains résidents à l’étranger et les français ayant un rapport avec le Maroc, (investisseur, ou français résidents au Maroc). Etant donné qu’AWB venait de s’implanter en Tunisie,au Mali et au Sénégal, nous étions sensé s’occuper également des opérations bancaires via ces pays. Je devais répondre aux attentes des clients tout en promouvant les produits de la banque et en véhiculant une bonne image d’Attijariwafa bank.
Dans une première partie, je présenterai le groupe ATTIJARIWAFA BANK : sa structure, son fonctionnement et ses performances afin de bien situerl’entreprise qui m’a accueillie dans le cadre de ce stage. Dans une seconde partie j’établirais un compte rendu de mon activité à savoir les missions accomplies, les méthodes et les moyens mis en œuvres pour accomplir cette mission d’un mois. Enfin je finirais par une analyse de la politique commerciale d’Attijariwafa bank qui me permettra de proposer en toute humilité des axes d’amélioration de cettedernière.

I. ATTIJARIWAFA BANK : Une banque tournée vers l’international…

1. Le Contexte Organisationnel

* Réseau :

Attijariwafa Bank est le premier groupe bancaire et financier du Maghreb et est le troisième au niveau africain. Ce groupe est né en 2003 suite à la fusion de deux banques marocaines qui sont WafaBank et la Banque Commerciale duMaroc (B.C.M).

Attijariwafa Bank compte :
* Plus de 1396 agences au Maroc
* Près de 57 agences en Europe dont 24 en France
* Plus de 11000 collaborateurs
* Plus de 4.2 millions de clients

Au deuxième semestre 2009, le Groupe Attijariwafa bank afinalisé l’acquisition de 4 filiales du Groupe Crédit Agricole S.A (France) : (Société Ivoirienne de Banque, Crédit duSénégal, Union Gabonaise de Banque et Crédit du Congo).

* Attijari bank Tunisie (N° 5 en Tunisie)
* CBAO (N° 1 au Sénégal)
* Union Gabonaise de Banque (N° 3 au Gabon)
* Crédit du Congo (N° 1 en République du Congo)
* BIM SA (N° 2 au Mali)
* Attijariwafa bank Europe
* Crédit du Sénégal (N° 4 au Sénégal)
* Société Ivoirienne de Banque (N°…

Inondations var

SYNTHESE T.P.E

BOYER LYCEE RAYNOUARD
CLEMENT 1ERE ES1

LES INONDATIONS DU VAR

Toutd’abord , le choix d’un sujet pour les TPE a été long et compliqué . En effet , notre objectif premier était de trouver un sujet à la fois intéressant , suffisamment riche pour être développé , etsurtout d’actualité.
Après plusieurs essais, notre choix c’est donc porté sur les récentes inondations dans le var ,qui ont causé de nombreux dégâts , mais aussi de nombreuses victimes , plusparticulièrement dans la région de Draguignan . De plus ce sujet nous paraissaient particulièrement pertinent du fait de sa proximité géographique , et de sa forte implication auprès des médias et des journaux.Ont peux donc penser que ce sujet touche exclusivement les matières géographiques , mais au contraire nous avons constaté qu’il possédait une importante implication dans le domaine économique ( Dégâtsmatériels , remboursement des assurances etc.)

Naturellement, il était essentiel pour nous de trouver une problématique qui illustrait correctement cette catastrophe et les dégâts quelle aengendrée .
Notre problématique est donc la suivante : cette catastrophe était-elle évitable et/ou limitable ?
Dés les premières séances de TPE, mes camarades et moi avons décidé de nous consacreressentiellement sur un axe à chaque séances , pour éviter de nous disperser et donc de mélanger nos idées.
Selon moi cette technique c’est avérée payante, puisque elle nous a permis d’être parfaitementorganisés dans notre travail hebdomadaire , et de faciliter la mise en page de notre production finale.
Il est vrai que nous avons rencontrés quelques difficultés , en dépit de la collecte d’information ,qui était majoritairement basée sur des périodiques datants du mois de juin . (Période des inondations), mais qui restaient malgré tout relativement pauvres.
Malgré cela, nous avons réussi à…

Composition

Réseaux et Flux en Europe et
en France

L’essentiel de la population européenne vit en ville. Ces villes constituent des pôles de commandement d’un territoire régional, national, Européen, voir mondial. Par cette fonction de commandement, elles entretiennent des relations entre elles mais aussi avec des villes situées sous elles dans la hiérarchie urbaine définissant ainsi des réseauxurbains. Entre ces agglomérations des flux de diverses natures existent et sont indispensable au bon fonctionnement de l’Europe.
Comment pôles et réseaux structurent-ils l’espace européen et français ?
En quoi les flux humains en Europe et en France reflètent-ils les rapports internationaux et interrégionaux ?

I/ Pôles urbains et réseaux de communications en France et en Europe
A) L’Europe, unEspace Métropolite

Il s’agit d’une image satellite de l’Europe prise de nuit, montrant l’importance du réseau urbain sur le continent Européen.
L’Europe est un continent fortement urbanisé avec un semis urbain dense et régulier (semis : répartition des villes sur un territoire) particulièrement au sein de la mégalopole Européenne (mégalopole : espace d’urbanisation très forte avec de très grandesvilles assez proches les unes des autres pour que l’urbanisation puisse être considérée comme continue).
Il y a deux mégalopoles (= très grandes agglomérations de plusieurs millions d’habitants): Londres et Paris. On constate une réelle métropolisation de l’Europe par la concentration des hommes et des activités économiques dans quelques grandes villes.
Une métropole est une ville qui parl’importance de ses fonctions politiques, économiques et culturelles exerce son influence sur un territoire étranger.

B) Des Réseaux Urbains Différents

( Macrocéphalie: domination totale (hégémonie) d’une ville sur le territoire national.

? Comment s’organise le réseau urbain français ?

Paris occupe une place prépondérante en France car elle est très peuplée (11 millionsd’habitants) et abrite toutes le fonctions de commandements (politique, économique et culturel). Cette position est accentuée par la place centrale que joue Paris par rapport aux transferts (c’est un réseau en étoile). Paris a toujours joué dans l’histoire un rôle central sur le reste du territoire.

? Quelle est la place des autres villes françaises ?

Depuis la politique de décentralisation, on avu se développer des métropoles d’équilibres afin de limiter la macrocéphalie parisienne (Lyon, Marseille, Strasbourg, Nancy, Bordeaux). Ces villes sont à la tête d’un réseau urbain à l’échelle régionale et essaient de tisser des liens avec d’autres villes européennes (Turin avec Lyon, Strasbourg avec Francfort et Lille avec Bruxelles).

? Comment s’organise le réseau urbain allemand ?Le réseau allemand est plus équilibré. Quatre villes ont un poids démographique à peu près identique. Berlin avec 3,5 millions d’habitants, Francfort avec 2 millions d’habitants, Hambourg avec 1,8 millions d’habitants et Munich avec 1,3 millions d’habitants. Il y a donc une dispersion des fonctions de commandements : Berlin à le pouvoir politique, Francfort le pouvoir économique avec la Bundesbanket la Banque Centrale Européenne. Enfin le semis urbain est très dense surtout le territoire allemand.

? Comment peut-on expliquer ce phénomène ?

C’est une unification politique tardive qui empêchera toute centralisation abusive, une industrialisation repartie de façon homogène et un réseau de communication plus dense.

C). L’Europe est un Espace Majeur d’Echanges

La constructionEuropéenne s’appuie sur un développement continu des échanges au sein (à hauteur de 60%) et hors de l’Union Européenne (à hauteur de 40%). L’ensemble des réseaux de communications sont inégalement reparties, dense, et la route domine le transport terrestre (l’essentiel des marchandises sont transportées par camions). L’objectif est de mieux interconnecter les réseaux nationaux à l’échelle…

Intoduction sciences politique

Université Victor Segalen – Bordeaux 2
Faculté des Sciences de l’Homme
Département de Sociologie

Année Universitaire : 2003-2004
Licence de Sociologie, 1ere année, 1° semestre 2003/2004

Louis-Naud PIERRE UE 2/Découverte des Sciences humaines Introduction à la Science Politique

INTRODUCTION A LA SCIENCE POLITIQUE

Département de Sociologie, Licence de Sociologie, Année universitaire2003-2004, Cours

SOMMAIRE
INTRODUCTION I.- L’EXPLICATION POLITIQUE A) La tradition marxiste B) L’analyse systémique C) Le fonctionnalisme D) Constructivisme E) Interactionnisme II.- LE CADRE INSTITUTIONNEL D’EXPRESSION DU POLITIQUE A) L’État 1. Un ordre juridique 2. Un pouvoir politique 3. L’acceptation de l’ordre étatique 4. Rôle et fonctionnement B) Les partis politiques 1. Structure,fonctions et fonctionnement des partis politiques 2. La légitimation des partis politiques C) Les groupes d’intérêts 1. Importance et influence 2. Cadres normatifs III.- LES PRATIQUES DE PARTICIPATION POLITIQUE A) Les mobilisations : origines et enjeux 1. L’approche psychosociale a. Action collective et frustration relative b. L’analyse marxiste c. Mouvements sociaux et historicité (Alain Touraine) 2.Action collective et « mobilisation des ressources » a. Approche en termes de calculs coûts/avantages b. Approche en termes de contrôle social c. Approche en termes constructivistes B) Les élections 1. L’étude de la participation électorale 2. La mesure de la participation électorale 3. Modèles explicatifs de la participation électorale a. L’approche écologique b. L’approche psychosociologique c.Le modèle du marché CONCLUSION

Année universitaire, 2003-2004

-2-

Cours de M. Louis-Naud Pierre Introduction à la science politique

INTRODUCTION

La réflexion sur le problème politique remonte très loin dans l’histoire des idées. Ce sont les philosophes, tels Platon (428 ou 427 à 348 ou 347 av. J.C.), Aristote (384 à 322 av. J.C.), Thucydide (env. 460-395) qui, dès le Ve et IVesiècle avant Jésus-Christ, ce sont intéressés à ce problème. Mais les préoccupations centrales de ces penseurs tournent autour de la question de savoir quel type de gouvernement convient-il de mettre en place pour mieux garantir une coexistence harmonieuse et pacifique des individus, ce qui les conduit à des considérations morales qui travestissent souvent la réalité des faits. Ces questionnementsapparaissent comme une réaction aux spectacles de guerres à répétition, de désordres et de violences permanentes qui mettent en cause la pérennité de la Cité1. Ils cherchent alors le principe de l’ordre politique à instituer impérativement dans l’idée de Bien et du Juste tirée de leur « méditation métaphysique ». Le débat politique prend alors la forme d’une quête de connaissance relative au type deconduite – individuelle, politique et religieuse – auquel l’homme doit se conformer en vue de la réalisation de l’ordre, de la raison, c’est-à-dire la bonne correspondance entre l’organisation du cosmos, celle de la Cité et la hiérarchie des âmes2. L’ouvrage de Machiavel (1469-1527), Le Prince, écrit vers la fin de l’année 1513 marque un renversement de la problématique de la philosophie politiqueclassique. Machiavel fut un haut fonctionnaire de la République de Florence. Entre 1498 et 1512, il a occupé les fonctions de secrétaire de la chancellerie, de secrétaires des Dix de Liberté et de paix ainsi que de conseiller auprès de Pierre Soderini, magistrat suprême de la République. Il est déchu de ses fonctions par les Médicis qui ont envahi et soumis Florence à leur autorité en 1512. PourCes préoccupations sont liées immédiatement au contexte sociopolitique de l’époque. Dans les années 499 avant J.C., des villes grecques d’Asie Mineure ont été en proie à des révoltes permanentes contre la domination perse. Le roi perse, Darius 1er, écrase la rébellion en 494, en détruisant la ville de Milet, située dans cette région. Entre 490 et 479, les Athéniens devaient, de leur côté, faire…

Droit

Le tribunal des conflits est saisi pour reconnaitre la compétence du juge administratif concernant un contentieux née à l’occasion de la construction d’une autoroute. L’espèce concerne laconstruction d’une autoroute mais la portée de cette décision est considérable car son application concerne tous les travaux publics de constructions routières. En effet, par cette décision, letribunal des conflits confère un caractère public aux travaux de construction de routes, même si la construction est assurée par un concessionnaire société privée.

. La société EntreprisePeyrot (demandeur), saisi le tribunal administratif de Nice pour une action en dommages-intérêts dirigés contre la Société Estérel-Côte-d’Azur (concessionnaire). Le demandeur invoque desman?uvres dolosives de la part du concessionnaire pour amener la société Peyrot à renoncer au bénéfice de ce marché. Le tribunal de Nice à renvoyer au tribunal des conflits le soin de décider sur laquestion de la compétence du juge administratif.

Le tribunal des conflits reconnait la compétence du juge administratif et renvoi les parties devant le tribunal administratif de Nice. Letribunal des conflits reconnais la compétence du juge administratif en considérant que la construction d’une route nationale et d’une autoroute revêt le caractère de ?travaux publics?, de cefait, les marchés passés par le maitre de l’ouvrage pour ces travaux sont soumis aux règles du droit public. Ainsi, le tribunal des conflits considère que la construction des routes nationalesa le caractère de travaux publics et appartient par nature à l’Etat ; qu’elle est traditionnellement exécutée en régie directe ; que, par suite, les marchés passés par le maitre de l’ouvragepour cette exécution sont soumis aux règles du droit public.

Plan:
I) La réaffirmation des caractères des travaux publics
II) Des implications pratiques, mais une portée limitée

Les g p

LES GROSSESSES PRECOCES
LES GROSSESSES PRECOCES

Présenté par :
* AGAMBOUE Reine

* BITEGHE Maelle F

* BOUAMBA NGOMBO Luce

* MOULATSA EKOTO Erica

Sous la de tutellede Mr OVONO

SUJET : « Les grossesses précoces »

Les grossesses précoces sont un phénomène qui prend de l’ampleur de jour en jour dans notre société. Et c’est lajeunesse, la tendre jeunesse féminine qui est la principale victime. On entend par grossesse précoce, une grossesse qui survient en bas âge c est – à- dire avant 18ans ; quand la jeune fille sort àpeine de l’adolescence. Naturellement, les causes en sont multiples, et les conséquences très fâcheuses, d’où l’urgence d’extirper ce mal social. Des lors, nous vous édifierons sur les causes, lesconséquences et les solutions de ce fléau.

Le phénomène des grossesses précoces est dû à de multiples causes. En effet, parmi celles-ci, on peut retenir la découverte prématurée de lasexualité, la pauvreté, le manque d’encadrement (conseils) des parents et des aînés, le refus volontaire d’utiliser les moyens modernes de contraception en général et du préservatif en particulier. . Àpropos du préservatif, les jeunes estiment de façon erronée qu’ « on ne suce pas un bonbon avec son emballage » ou qu’ « on ne mange pas la banane avec sa peau : y-a pas le goût.»
Aussi,les conséquences logiques de cette situation sont désastreuses car la jeune fille se trouve dans l’obligation d’interrompre ou d’abandonner ses études scolaires (alors que le garçon en est épargné).On assiste dans le pire des cas, à des avortements clandestins, qui provoquent des dangers incalculables tant pour la jeune fille que pour la société : infection de l’appareil génital, saignement etdouleurs atroces, cancer de l’utérus ce qui exigerait son ablation , pire , la stérilité définitive voire la mort . On devient mère, donc responsable avant l’âge. En outre, on constate une…