Le sang

Introduction :

Pour les savants de l’Antiquité, l’un des plus grands mystères de notre corps était « Le Sang ». Qu’est-ce que le Sang ? A quoi sert il ? Par où passe-t-il ? Personne ne pouvaitalors répondre à ces questions. Pourtant le corps d’un être humain de 65 kg renferme approximativement 5 litres de sang, chaque jour 100 000 battements du cœur propulsent celui-ci à travers toutnos vaisseaux sanguins.

I- Le sang

1- La composition du sang

Le sang est un liquide qui sert à diffuser l’oxygène nécessaire à l’organisme et il sert aussi à retirer les déchetsproduits et à transporter tous les nutriments que notre organisme a besoin. Le sang est de couleur rouge grâce à l’hémoglobine, qui est un composé chimique contenant du fer, auquel l’oxygène se relie.Le sang est constitué de globules rouges, de globules blancs, de plaquettes et d’un plasma.

Les globules rouges ou encore érythrocytes ou hématies sont des cellules où son cytoplasme(enveloppe) est riche en hémoglobine. Ils constituent 99% du sang. Celles-ci sont des protéines permettant le transport de l’oxygène et du dioxyde de carbone sur l’un de ses constituants, l’hème. Les globulesrouges contiennent aussi des enzymes dont le rôle est de produire de l’énergie en cassant le glucose. Les globules rouges assurent le transport du dioxyde de carbone des tissus aux poumons et dutransport de l’oxygène des poumons aux tissus, c’est l’échange gazeux. Nous avons dans notre organisme 4 à 5,5 millions de globules rouges par mm³ de sang et ils ont une durée de vie de 120 jours, ilssont détruit dans le foie, la rate, et la moelle osseuse.
Les globules blancs sont des cellules jouant un rôle dans la défense de l’organisme contre les corps étrangers, les agents pathogènes etles processus inflammatoires. Ils constituent 0.2% du sang. Les globules blancs sont constitués de granulocytes, de lymphocytes et de monocytes. Une personne en bonne santé en possèdent entre 4 000…

Marketing directe

Chapitre I : Le marketing direct : définition, concepts théoriques et outils :

Le marketing direct est une technique de communication par laquelle le message s’adresse directement au consommateur et appelle une réponse.
En effet, les actions de communication directe permettent, lorsqu’elles sont bien menées, de ne toucher que la personne ciblée et intéressée, ce qui optimise lesretombées commerciales. Elles constituent un moyen efficace de se créer un fichier de personnes motivées par les produits et services proposés par l’entreprise.
Le marketing direct peut être utilisé pour vendre des produits, proposer des services, susciter une participation à un congrès ou à une manifestation.
Les techniques de marketing direct ne doivent pas être négligées car ellespermettent de mettre en oeuvre une politique commerciale vraiment individualisée, et donc parfaitement adaptée aux attentes de la clientèle, contrairement à des actions commerciales de masse, plus adaptées aux entreprises qui privilégient le volume de produits vendus.
Dans ce premier chapitre nous allons définir le marketing direct, expliquer son concept fondamental qui est lapersonnalisation et présenter ses principaux supports.

Section1- Marketing direct : définition et concepts clés :
Avec le développement des bases de données, le marketing direct est utilisé par des entreprises de toutes tailles dans tous les secteurs.
Conçu pour toucher directement et individuellement les prospects, le marketing direct vise à installer une relation personnalisée et de longuedurée avec le client.

Paragraphe 1 : définition du marketing direct :
La notion du marketing direct, telle que définie par l’AMD (Association du Marketing direct), est:
? Le marketing direct est un marketing interactif qui utilise un ou plusieurs médias en vue d’obtenir une réponse et / ou une transaction.
Dans cette définition, l’accent est mis sur le caractèremesurable de la réponse, en général une prise de commande[1].
Le marketing direct s’est développé, entre autres, grâce à l’intérêt porté au marketing relationnel (encore souvent appelé le «one to one ») qui, à la différence du marketing transactionnel, privilégie l’établissement d’une relation durable entre l’entreprise et son client dans le but de fidéliser ce dernier.
La figure suivanteprésente la logique fondamentale du marketing direct :

Figure 1 : La différence entre le marketing traditionnel et marketing direct

[pic]
Source : Le marketing direct en agroalimentaire « Sylvain Charlebois
1-Les différentes facettes du marketing direct :
Le point commun à toutes les activités de marketing direct est le fait de s’adresserindividuellement aux prospects et aux clients. A l’origine du marketing direct, on trouve aussi bien la distribution de coupons dans les boîtes aux lettres que la diffusion en France des catalogues d’industrie du textile, C’est le double aspects du marketing direct, qui est tantôt mode de communication et de diffusion d’offres commerciales et de promotions, tantôt véritable canal de vente. On rattacheau marketing direct, par extension, les offres de vente proposées dans la presse. Celles-ci permettent, en effet, de constituer des fichiers qui deviennent de véritables outils de marketing direct.

2-Les objectifs du marketing direct :
La démarche du marketing direct s’inscrit dans un développement à moyen et long terme qui vise à faire progresser la relation entrel’entreprise et son client tout au long d’une chaîne qui cherche à transformer les « suspects » en prospects, les prospects en clients, les clients en clients fidèles, les clients fidèles en ambassadeurs.
Les objectifs du marketing direct sont en priorité des objectifs d’action sur le comportement qui peuvent être, selon le cas, la conquête, la fidélisation ou le recrutement via le parrainage….

L’argent et la violence

Dissertation sur l’argent et la violence

Robert Musil écrit dans son roman L’Homme sans qualités: « L’argent n’est-il pas un moyen de traiter les relations humaines aussi sûr que la violence, et ne nous permet-il pas de renoncer au trop naïf usage de celle-ci? Il est de la violence spiritualisée: une forme particulière, souple, raffinée, créatrice, de la violence». Cette analyse voussemble-t-elle rendre compte de l’argent tel que le présentent les différentes œuvres au programme?

INTRODUCTION
Shakespeare dans Timon d’Athènes fait dire à un de ses personnages: «Allons, métal maudit, putain commune à toute l’humanité, toi qui sèmes le trouble parmi la foule des nations». C’est donc que l’argent introduit dans les relations entre les hommes une dimension de lien universel et,paradoxalement, il est l’occasion de dissensions qui peuvent aller jusqu’à la violence. Comme le rappelle l’écrivain Robert Musil dans son roman L’Homme sans qualités «L’argent n’est-il pas un moyen de traiter les relations humaines aussi sûr que la violence, et ne nous permet-il pas de renoncer au trop naïf usage de celle-ci? Il est de la violence spiritualisée: une forme particulière, souple,raffinée, créatrice, de la violence.» Musil évoque la Vienne du début du XXème siècle juste avant la Première Guerre mondiale. C’est une société très riche sur le plan financier comme sur le plan culturel mais où règne cependant une violence aseptisée : antisémitisme, frustration de la sexualité, mise à l’écart des femmes. En quoi l’argent est-il une forme de violence à la fois régulatrice, médiatrice, etcréatrice?
Cette double valeur de l’argent, à la fois destructeur et créateur, se lit-elle aisément dans les œuvres au programme?
Nous tenterons, dans un premier temps de démontrer que l’argent équivaut à la violence dans les rapports humains. Par ailleurs, nous analyserons sa double valeur en tant qu’outil le plus pur mais aussi comme médiateur de cette violence qu’il sublime. Nous établirons,pour finir, autant que faire se peut, que l’argent n’élimine pas complètement la violence, il peut aussi l’engendrer.
I L’argent équivaut à la violence pour réguler les rapports humains
L’argent, en tant que puissance équivaut à «pouvoir, capacité» et «moyen financier considérable» crée des rapports dominants, dominés. Harpagon domine toute sa famille et toute sa maisonnée. Gundermann est roiincontesté de la Bourse de Paris, de la finance et du monde entier «comme Dieu qui fait le tonnerre», il est «roi de l’or».
L’argent, quand on le possède, permet d’acheter tout ce que l’on désire et souhaite obtenir sans violence physique: Saccard devenu riche n’a plus besoin de violer, il achète les femmes qu’il désire, la baronne Sandorff, Madame de Jeumont. Harpagon, vieillard avare et laidachète Mariane qu’il espère épouser. L’argent est donc une violence sublimée, Musil dit «spiritualisée».
Au lieu d’avoir recours à la violence, on force l’autre par ses moyens financiers. Et la lutte, de physique et brutale, sur le seul terrain de la force, se déplace sur un terrain plus social, sans que les individus aient recours à la violence. Ainsi dans L’Argent Saccard, habité par la haine deGundermann, au lieu de le tuer, veut le détruire financièrement. La Bourse devient alors le terrain d’une lutte épique entre les deux hommes, accompagnés chacun de leur armée respective. Si l’argent est bien le «moyen» utilisé dans sa «série téléologique» Saccard pour abattre Gundermann, l’argent est donc bien une violence médiatisée, un pur moyen à servir sa fin, détruire G. On voit d’ailleurs biendans le ch. III toute la violence de la haine antisémite de S. qui est ici canalisée par la violence de l’attaque boursière. Lorsque l’argent ne peut plus être le médium, le médiateur de la violence antisémite, cela donne la «Nuit de cristal», la déportation massive et l’extermination. La violence n’est alors plus sublimée mais s’exprime dans toute son horreur.
L’avarice, telle qu’elle est…

Le citoyen fait-il la loi ?

Un citoyen est une personne qui relève de la protection et de l’autorité d’un Etat, dont il est un ressortissant. Il bénéficie des droits civiques etpolitiques et doit accomplir des devoirs envers l’Etat (ex : payer les impôts, respecter les lois, remplir ses devoirs militaires, être juré de Courd’assises…).

Le mot loi est un terme générique pour désigner une règle, une norme, une prescription ou une obligation, générale et permanente, qui émaned’une autorité souveraine (le pouvoir législatif) et qui s’impose à tous les individus d’une société. Son non respect est sanctionné par la force publique. Laliberté, c’est le droit de faire ce que l’on veut sans que cela nuise à autrui. Les lois ont pour but de faire valoir la liberté et le respect de chacunL’état procède parfois à un référendum pour connaître l’avis de la population sur une décision importante, comme par exemple le référendum du 29 mai2005 ayant pour énoncé : « Approuvez-vous le projet de loi qui autorise la ratification du traité établissant une Constitution pour l’Europe ? ».
Enconclusion, le citoyen ne peut faire la loi directement, et c’est la raison pour laquelle les élections législatives sont organisées. Le citoyen, en élisant sesreprésentants, participe indirectement à l’élaboration des lois.
Il peut également manifester ou faire la grève, en cas de mécontentement envers un projetde loi.

Martin Luther King a dit :

« Une loi ne pourra jamais obliger un homme à m’aimer?mais il est important qu’elle lui interdise de me lyncher »

Acp afc

AFC:
Le principe de ces méthodes est de partir sans a priori sur les données et de les décrire en analysant la hiérarchisation de l’information présente dans les données. Pour ce faire, les analysesfactorielles étudient l’inertie du nuage de points ayant pour coordonnées les valeurs présentes sur les lignes du tableau de données.

La « morphologie du nuage » et la répartition des points surchacun de ces axes d’inertie permettent alors, de rendre lisible et hiérarchisée l’information contenue dans le tableau. Mathématiquement, après avoir centré et réduit le tableau de données que l’on aaffecté d’un système de masse (par exemple, les sommes marginales de chaque ligne), on calcule la matrice d’inertie associée et on la diagonalise (la répartition de l’information selon les différentsaxes est représentée par l’histogramme des valeurs propres). On effectue alors un changement de base selon ses vecteurs propres, c’est-à-dire selon les axes principaux d’inertie du nuage de points. Onprojette alors les points figurant chaque ligne sur les nouveaux axes. L’ensemble de l’information est conservée, mais celle-ci est maintenant hiérarchisée, axe d’inertie par axe d’inertie.L’histogramme des valeurs propres permet de voir le type de répartition de l’information entre les différents axes et l’étendue en dimension de celle-ci.

Le premier axe d’inertie oppose les points,c’est-à-dire les lignes du tableau ayant les plus grandes distances ou « différences ». La première valeur propre d’inertie, (associée à ce premier axe) mesure la quantité d’information présente le long de cetaxe, c’est-à-dire dans cette opposition. On analyse ainsi les différents axes, en reconstituant progressivement la totalité des données.

Plusieurs méthodes d’analyse des correspondances existent, quidiffèrent par le type de représentation de l’information, c’est-à-dire de métrique, ou de système de masse qu’elles utilisent.

L’analyse factorielle des correspondances AFC développée par…

Textile et mondialisation terminale s

Géographie terminale S
Etude de documents : Le textile, une filière transformée par la mondialisation :
Question 1 :
Grâce au document 1 qui est une carte représentant le système textile mondial, nous pouvons remarquer que les pays où l’industrie textile correspond à une grande partie de leur PIB se trouvent en Asie, Indonésie et au Moyen-Orient. Elle est particulièrement importante à l’îleMaurice, au Sri Lanka, au Pakistan et à Macao. Ce sont des pays qui appartiennent à la zone Sud. On constate que les zones où les exportations de textile-habillement rapportent le plus sont l’Union européenne (à 15), la Chine, la Corée du sud, Taiwan, les Etats-Unis et le Mexique. Cela nous montre que même si l’exportation de textile ne représente pas une grande part de l’économie des zonesdéveloppées du Nord comme les Etats-Unis et l’Union européenne, elle rapporte tout de même plus en millions de dollars que dans beaucoup de pays du Sud. Ces chiffres peuvent être expliqué d’une part parce qu’il reste une partie de la production textile qui s’effectue dans les pays développés mais et d’une autre car la vente de produits de haute qualité tels que la haute-couture majoritairement conçus dansles pays du Nord rapporte beaucoup. Nous pouvons également observer qu’il y a eu une première phase de délocalisation des pays développés du Nord en direction des pays du sud où les coûts de production étaient moins chers tels qu’en Tunisie, en Colombie, en Chine ou aux Philippines mais aussi vers l’Europe de l’Est où les prix de production étaient attractifs. Une deuxième phase de délocalisationa ensuite eu lieu depuis ces pays, en direction de l’Indonésie et de l’Asie de l’Est. Celle-ci s’explique par la différence de coût de production entre ces zones. En effet le coût d’un ouvrier chinois par exemple est en moyenne deux fois inférieur à celui d’un ouvrier marocain, tunisien ou mexicain. Le document 4 qui est un extrait de l’article « Le textile français sous la menace desdélocalisations » publié sur le site fashionmag.fr en 2OO7 nous apprend que des entreprises de textiles françaises telles que Well, Dim et Aubade sont menacées. Elles ne sont plus assez compétitives en comparaison de la concurrence surtout asiatique, on peut lire que « plus de la moitié des sous-vêtements vendus en France est aujourd’hui chinoise ». La levée au 1er janvier 2005 des quotas d’importations detextile chinois a grandement participé à précipiter l’avenir du secteur en France. Cela y a provoqué environ 40% de suppressions d’emplois. Ainsi nous pouvons conclure que la division internationale du travail de la filière textile est marquée par la division Nord/Sud. Les pays développés du Nord où la filière textile rapporte beaucoup d’argent conservent certainement la fabrication de produits dehaute qualité mais aussi la conception et c’est dans les pays pauvres du Sud, et tout particulièrement l’Asie de l’Est et l’Indonésie qui possèdent les coûts de travailleurs les plus attractifs, que s’effectue la production.
Question 2 :
Le document 2 comporte une carte représentant les espaces d’H&M, une multinationale du prêt-à-porter et un texte expliquant le fonctionnement de celle-ci. Grâceà la carte on peut remarquer que les pays fabriquant des vêtements pour H&M sont dans la zone Sud en majorité et une petite partie en Europe de l’Est. Le texte nous apprend que 60% de la production de la firme est réalisée en Asie ce qui s’explique par la forte attractivité de la force de travail qu’on y trouve. Les pays où sont implantés les magasins franchisés H&M sont quant à eux en majorité despays développés du Nord tels que les Etats-Unis, le Canada, la Suède où se trouve le siège social, et l’Europe de l’Ouest. C’est là que le marché intérieur est le plus important et où la population est la plus à même de beaucoup consommer de produits. Néanmoins la firme commence désormais à ouvrir des filiales dans les pays émergents comme la Chine ou les Emirats Arabes Unis ce qui montre le…

Cours drame bourgeois

Envoyé par Karine.
Le drame bourgeois

Appellation de la critique. L’apparition de ce genre dénote une formidable évolution des mentalités.

1. Le contexte

Divorce entre civil et politique : les institutions de l’ancien régime continuent à fonctionner sur leur lancée et la société est en évolution accélérée en raison de la diffusion du savoir et de l’Encyclopédie notamment. Prise deconscience très forte du citoyen pour les affaires présentes de la cité. La tragédie classique n’a donc plus d’intérêt parce qu’elle présente des problèmes trop généraux, de plus elle ignore totalement la capacité de réflexion du citoyen.

La naissance du drame bourgeois répond à une double demande : demande de sujets contemporains et changement de personnel. On ne veut plus de rois mais despersonnages ordinaires. Plongeon dans les contingences matérielles, plus de majesté inhérente au statut du personnage.
C’est le vie contemporaine qui doit apparaître sur scène.

2. Une tragédie domestique et bourgeoise

Pour Diderot, « la drame est une tragédie domestique et bourgeoise ». On quitte le domaine politique pour entrer dans les secrets de famille. A partir de ce moment là, représentation dela vie sur scène.
Dans la tragédie classique le schéma était royaliste, tandis que dans le drame le schéma est républicain.

« Il faut représenter les malheurs qui nous environnent », c’est-à-dire faillites, ruines, crainte de l’ignominie, crainte du déshonneur… On passe du tragique au pathétique afin d’arracher des larmes aux spectateurs. Le drame bourgeois se veut principalement édifiant, ilne s’interdira donc pas de mélanger le tragique et le comique. Introduction de la notion de sérieux et bouleversement définitif des catégories du théâtre. La vie réelle ne se situe ni dans le comique, ni dans le tragique, mais dans une situation intermédiaire : le sérieux, qui seul est propice à l’évolution morale du spectateur. Pourtant, il n’y a pas d’accord entre Beaumarchais et Diderot.
PourDiderot : « Il serait dangereux d’emprunter dans une même composition des nuances du genre comique et du genre tragique. » Equilibre qui ne peut naître que de l’absence d’excès dans un genre ou dans l’autre.
Pour Beaumarchais, « interchangeabilité des genres » (préface du Mariage de Figaro), « voilà le fond dont on aurait pu faire avec un égal succès une tragédie, une comédie, un drame, un opéra. »Réponse à une réflexion sur l’essence même du genre théâtral. C’est le drame bourgeois qui a tué la tragédie et la comédie. De nouveaux principes sont théorisés et première remise en cause de la tragédie classique.

A partir du moment où l’on exclut de la scène les hommes de pouvoir, on va mettre sur scène « non point des caractères mais des conditions sociales » : représenter les embarras d’ungroupe, peinture de la condition sociale mais au service de la vertu. Vertu: sorte d’équilibre entre les différents devoirs, goût de l’ordre dans les choses morales.

Puisque ce sont des personnages ordinaires qui sont mis en scène, ce sont les contraintes sociales qui vont être leurs malheurs.

3. Dramaturgie

• Rapport aux règles : il admet au nom de la réalité qu’une action puisse durerplus de vingt-quatre heures et qu’on puisse changer de lieu. On garde l’unité d’action (mais sans le dire) pour présenter une histoire complète. Les bienséances externes sont beaucoup plus souples (on parle ouvertement de désir sur scène). La scène n’est plus considérée comme un espace clos puisque dans Le Mariage de Figaro par exemple, Chérubin saute par la fenêtre : hors scène où se passe defaçon concrète et directe des choses qui ont rapport à ce qui est représenté sur scène. On prend en compte ce qu’il y a derrière la scène.

• Le théâtre n’est plus uniquement fondé sur la parole, il y a la pantomime. Trop de paroles fait moins jouer les acteurs. Diderot aimait beaucoup aller au théâtre pour voir les acteurs. « La voix, le ton, le geste, l’action, voilà ce qui appartient à…

Le dormeur du val, rimbaud

Rimbaud, Le Dormeur du Val – Poésies.

Le Dormeur du Val est un poème qui figure dans les Cahiers de Douai dans le recueil Poésies. Rimbaud (1854-1891) l’écrivit en octobre 1870 : le contexte d’écriture s’inscrit au lendemain de la capitulation française face à la Prusse avec la capture de Napoléon III, neveu de Napoléon Ier et empereur de France de 1852 à 1870, qui entraîne la chute du SecondEmpire. Le 4 septembre 1870 est proclamée la République. Rimbaud profita de ce trouble pour effectuer une fugue qui le mènera à Paris voir les républicains. Il sera vite emprisonné à Mazas et libéré, il revient d’abord à Douai où l’accueillent les tantes de son prof Izambard. Ce recueil, Rimbaud l’adressera à P. Demeny : il est constitué de poèmes qui offrent un témoignage ironique voire satiriquesur la société qui l’entoure. Dans Le Dormeur du Val, Rimbaud s’emploie à dénoncer l’absurdité de la guerre.

Ce poème est donc un sonnet (2 quatrains, 1 sizain) en alexandrins, tout à fait régulier en regard de la tradition du sonnet de la Renaissance. Il faut dire que c’est un des premiers poèmes du poète : il a alors 16 ans. On distingue deux mvts dans ce poème : 1/ la description d’unenature lumineuse, fertile au milieu de laquelle dort paisiblement un jeune soldat (2 quatrains) 2/ moment où le faux dormeur se révèle être un vrai mort. Ce poème appartient au mouvement symbolique (rappelons la tentative de Rimbaud de se faire publier dans le Parnasse contemporain). C’est un poème satirique dénonçant l’absurdité de la guerre laisse peu à peu suggérer la mort du jeune soldat à traverstout un jeu de symboles.

Projet de lecture : Comment Rimbaud renforce-t-il l’efficacité de ce poème satirique en le faisant reposer sur un jeu de symboles ?

I/ Un soldat endormi dans une nature idyllique.

1. Une nature lumineuse, fertile et vivante.

Paysage vert donc fertile ? idée de vie ; personnification de la rivière qui « chante » donc idée de bonheur, d’inquiétude. Chant =bruit doux de l’eau de la rivière, « accroche follement » renforce l’idée d’un mouvement joyeux, d’ivresse, exaltation, bonheur. Haillons : petit bout de vêtement ? on ne perçoit pas encore le sens (peut désigner un fragment de vêtement qu’aurait perdu le soldat au combat). L’eau de la rivière reflète au soleil :
? nature lumineuse : d’argent en rejet mis en valeur : reflet de l’eau au soleilévoqué immédiatement après ; personnification de la montagne qui est « fière » (hauteur? majesté du paysage) ; luit en rejet : on insiste une nouvelle fois sur la luminosité du décor. Petit val : idée d’abri, auquel renvoie d’ailleurs la périphrase « trou de verdure »? il apparaît comme un refuge. « mousse de rayons » : métaphore (comme du champagne qui mousse, idée d’ivresse, de folie qui renvoie à« follement ».
Donc véritable cadre idyllique, presqu’une image du paradis.

2. Un jeune soldat endormi.

« soldat jeune » et non « jeune soldat » comme on s’y attendrait, mise en évidence de la jeunesse du soldat plutôt que son activité ? Il a la bouche ouverte : pour respirer le grand air de la nature ? Tête nue : pas de casque, donc soldat désarmé, pas au combat : rythme ternaire, impressionde saccadé mais pas d’interprétation possible pour le moment. Sa nuque baigne dans l’eau calme.
Dort en rejet donc mise en valeur du sommeil. Surtout cela permet de faire le lien avec le titre : jusqu’ici le décor était le lieu de l’indéfini (« un », « une » on avait un soldat). Maintenant, un soldat ?? le dormeur et un petit val ? du val. Ils deviennent exemplaires : le titre place le soldat etle val en situation définie.
Il est étendu : donc pas sur la défensive ni en posture d’attaque, il est allongé, endormi, paisible ? quiétude. De nouveau herbe ? fertilité.
Mais il est pâle, lit vert = périphrase pour l’herbe, lit= lieu de sûreté, de l’intimité ? donne une idée de sa relation avec la nature. Mais qqch se passe, il y a comme un renversement de perspective : jusqu’ici on…

De gaulle

Page 56 : Philosophie existentialiste ? assumer ce que l’on est. Exigence de lucidité car nous sommes entièrement responsable, nous ne sommes pas déterminer.
ce n’est pas une philosophie duquiétisme ? philosophie qui propose de construire notre propre existence.
Philosophie qui est la pour encourager/stimuler les individus. Mais c’est angoissant : je porte la responsabilité de ce qui vam’arriver.
Pas loin de la théorie de Nietzsche : on est vivant quand on combat.
Philosophie du combat.

Ce que l’on reproche à l’existentialisme c’est de dire que tout est un sujet ? d’après Sartre ilsfont un reproche inadapté ? pour eux, subjectif c’est sujet seul. Attitude égoïste en considérant que la seule chose qui compte c’est moi ? Sartre dit que c’est faux.
Il est vrai que l’existentialismepart du cogito de Descartes « Je pense donc je suis » ? point d’appui, mais Sartre nous dit que ce n’est pas pour autant que l’on verse dans le solipsisme ( c’est considérer qu’il y a une seulevérité et réalité dont je peux être certain : moi)
vu que c’est la seule certitude, je m’intéressequ’à moi.
? Mais ça ne peut pas coller avec l’existentialisme. ? Notion de responsabilité.
Certes c’est une philosophie qui part du sujet mais en se tournant vers les autres.
Elledonne une valeur aux autres.

Fin de page 57-58 : (cf correction du bac blanc n°1). Nous ne sommes rien sans les autres. L’autre est central, centre de mes préoccupations, de mes démarchesphilosophiques.

Page 59-60 : Il n’y a pas de nature humaine mais il y a une condition ? veut dire que tous les hommes sont confrontés aux mêmes problèmes, difficultés, contraintes durant leursexistence.
Bien qu’étant tous confrontés aux mêmes contraintes on a pas tous la même manière de répondre aux contraintes universelles ? on est pas déterminé.
? donne coté perso a notre existence…

Conflits

La baie de Tokyo : Des aménagements pour la croissance ?

I. La baie de Tokyo : un espace en mutation.

1. Une ancienne zone industrialo-portuaire majeure
* Due à la hautecroissance des années 1955-1974.
* Multiplication des industries et équipements portuaires
=> besoin d’espace
=> aménagement de terre-pleins le long des littoraux de la baie de Tokyo.* Mais gêne pour les habitants (détérioration du paysage, vie quotidiene…)

2. Un nouvel aménagement des littoraux
* Nouvelle politique d’aménagement qui concilie activitésportuaires et activités urbaines.
* Rénovation des terres-pleins anciennements occupés par l’industrie lourde (abandonnés, pollués…) et restauration des paysages marins.
* Création decentres commerciaux, hotels, parc d’attraction, musées
* But : offrir un meilleur cadre de vie aux habitants, créer une mégapole japonaise, un lieu de « loisir de masse. »

II. Un exemple decette mutation : Odaiba.
1. Une ile créée de toutes pièces
* Située au Nord-ouest de la baie de Tokyo, près du port de Tokyo, Odaiba a été imaginée en 1986.
* Le projet de sacréation est relancée 9 ans plus tard par la mairie et les groupes privés (Fuji, Toyota…) => création de logements, de loisirs, de lieux touristiques et d’emplois (100 000 prévus pour 2015)=> volonté de croissance.

2. Une île qui répond aux aspirations des citadins.
* Nombreux moyens de transports => chemin de fer+gares , grands axes routiers, métro automatique aérien(mène les voyageurs jusqu’à Odaiba par exemple)
* Aménagements pour un meilleur cadre de vie : espaces détente (parcs, plage artificielle), lieux culturels (musées) et de loisirs (grandscentres commerciaux, parcs d’attractions, théâtre..). Et biensur, le fait qu’Odaiba soit situé en bord de mer rend le lieu encore plus attirant que ce soit pour les citadins ou pour les…