La consommation des cosmetiques

La consommation
Des cosmétiques

Problématique
Qui consomme des cosmétiques et comment les industriels répondent aux besoins ?

Sommaire

Avant-propos
? La saga des cosmétiques page 5

Introduction
? Définition et chiffres

I- Qui consomme et pourquoi ?
I.1- Le public concerné I.2- Les raisons d’achat
I.3- Le comportement de l’acheteur

II- Comment induirela consommation de cosmétiques ?
II.1- Impact publicitaire
II.2- La non consommation

Conclusion
? L’avenir des cosmétiques

Avant-propos

? La saga des cosmétiques

Depuis quasiment l’existence de l’homme, les cosmétiques sont présents, sous différentes manifestations. En tout temps, l’être humain a cherché à plaire, à séduire, au détriment d’abord de son hygiène. La prioritépour lui, est de se sentir beau ou au moins, d’avoir le sentiment d’être regardé…

Il a usé d’astuces pour se nourrir, pour résister aux saisons, pour se protéger de ses ennemis ou de ses prédateurs, mais il a aussi déployé une grande imagination esthétique pour attirer l’attention vers lui.

Chez les hommes préhistoriques, la peinture est prédominante. Au cours des siècles, les archéologuesnous ont fait part de leurs découvertes. Il est manifeste que femmes et hommes arboraient des visages et des corps magnifiés.

Dans l’Egypte ancienne, les onguents, les huiles parfumées, le maquillage sont couramment utilisés. Pharaons et pharaonnes se présentaient devant le peuple, exhibant systématiquement leurs atours. Les fresques sont encore là pour en témoigner. Mais notables ou gens fortunésétaient également fiers d’apparaître joliment.

Petit à petit, ces produits, acheminés par les caravanes, traversent les continents, la Grèce, l’empire romain, l’Europe du Nord, etc. Ainsi, apparaissent des artifices plus sophistiqués comme le crayon à paupières, le fard à joues, le rouge à lèvres…

C’est un fait, nos rois de France étaient superbes, notre premier empereur tout autant, avecses lèvres légèrement rosées et ses yeux soulignés d’un trait sombre…

Pour aller plus avant, la nature et la composition des cosmétiques évoluent considérablement. Ce ne sont plus des craies qui éclaircissent le teint, ni les roses pressées qui colorent les lèvres, ce sont plus tard, des fonds de teint, des crèmes, des teintures…

Les progrès de l’industrie permettent l’arrivée de créationsmultiples en cosmétologie. De nouvelles harmonies et des terminologies inédites s’adaptent à la demande des utilisateurs. C’est un listing presque infini, dans une déclinaison de gammes : soins du visage, soins du corps, soins des mains, soins des ongles, soins des pieds, soins des cheveux… Les vocables foisonnent : fond de teint, ombres à paupières, crayon contour des yeux, mascara, rouge àlèvres, « blush » (ou fard à joues), vernis à ongles… exfoliants, masques, crèmes, savons, shampoings, déodorants, ambres solaires, parfums…

Aujourd’hui, et principalement en France, chacun de nous est un potentiel acquéreur. Il y en a pour tous les goûts et pour tous les âges.

Un exemple célèbre : même si aujourd’hui, il paraît incongru que notre Président de la République se « poudre le nez »,il n’empêche que cette étape est obligatoire avant une apparition sur un plateau de télévision. Alors « A l’impossible, nul n’est tenu ».

Et chaque an, les acheteurs français se comptent par millions. « Bébé » a aussi son lait de toilette qui rend sa peau douce ; Madame est enchantée de son mascara dernière tendance qui allonge son regard ; Monsieur emporte toujours son déodorant« après-sport » ; Grand-maman comble ses rides avec la toute nouvelle crème génération « High Tech » ; Grand-papa est ravi de son après-rasage ravageur… Quant à la génération « ados », ce n’est plus de la consommation, c’est de la boulimie !

C’est dans cette ambiance que nous allons décliner effectivement le public concerné. Nous chercherons à comprendre les motivations d’achat. De fait, nous ferons…