Liberalisme
Chapitre 1 : les fondements théoriques
du LIBERALISME
Les grandes écoles de pensée
1. Classiques
18e 19e. Smith Say Ricardo Mill. Vision libérale de l’économie
2. Néoclassiques
1870 à nos jours. Walras Pareto Marshall Pigou Arrow Debreu. Coordination des comportements individuels par les marchés.
3. Monétaristes
1950 à nos jours. Friedman Von Hayek. Monnaie déterminante. Desnéoclassiques aussi.
4. Nouveaux classiques
1970 à 1980. Lucas Barro Wallace. Théorie des anticipations rationnelles : agents connaissent mécanismes et anticipent effets des décisions (politiques macro inefficaces, par conséquent).
Les marchés sont efficaces
Marché est lieu de rencontre entre offreurs et demande$=urs. Assure coordination des agents indépendants. Efficace veut dire réalisant équilibreéconomique satisfaisant.
1. Fonctionnement des marchés
Offre est quantité (de biens, de travail ou de fonds) qu’on veut bien vendre pour un certain prix. Demande est quantité qu’on veut bien acheter pour un certain prix. Si offre trop grande, baisse du prix. Pour les libéraux, parfaite flexibilité des prix (pas de déséquilibre durable : variation des prix, ajustement des salaires ou mouvement destaux d’intérêts). Les politiques économiques bloquent cette libre négociation.
2. Avantages d’un marché concurrentiel
Eliminer automatiquement tout déséquilibre. Si situation de pénurie (excès de demande et donc épuisement de l’offre), d’excès d’offre (surproduction ou chômage), il faut pouvoir agir sur les prix. Smith et sa main invisible du marché, tandis que la panification de l’Etat faitsubsister les déséquilibres. Si marché concurrentiel, on a pas de coûteux et long processus d’acquisition de l’info sur ces derniers puisque instantanément reflétés dans les prix. Permet de réduire les coûts de production (concurrence fait chuter les profits et donc économies d’échelle).
Les déséquilibres sont temporaires
Si réduction des coûts unitaires (matières premières, innovation),développement de l’offre. Offre (et demande) peut donc changer en permanence, mais comment retour permanent à l’équilibre ?
1. Problème des débouchés
Loi des débouchés : pas de surproduction car offre créée sa propre demande. En effet, produit (offre globale : valeur des biens offerts sur les différents marchés) source de revenu. Soit consommation soit investissement (demande globale. Ces revenus sontdépensés). Critiques : même si au total égal, par produit pas forcément (surproductions de secteurs) / une partie pas dépensée mais épargnée. En investissement mais aussi thésaurisation, d’où dépenses inférieures / même si pas de thésaurisation, comment sait on que C et I sera égal à C et S / achats à des producteurs étrangers devant être compensés par débouchés extérieurs.
Adaptation aux déséquilibres(Say c’est toujours bon car) : prix parfaitement flexibles / monnaie pas un bien en soi (que pour dépenses, en plaçant le reste) / répartition C S par rapport à C I : équilibre en jouant sur les TI / déséquilibre extérieur éliminé par flexibilité des prix et taux de change.
2. Plein emploi est assuré
Fonctionnement du marché du travail : production a toujours des débouchés, seul élément pouvantlimiter la demande de travail est son coût (rapport quantité de produits ou productivité marginale / salaire nominal – inscrit sur la fiche de paie – divisé par le prix. A capital constant, productivité diminue à mesure qu’on engage. Tant que productivité est supérieure au salaire, on embauche car profits augmentent. Si équilibre, si on augmente les salaires on fait chuter la demande de travail.Même si l’économie ne va pas bien, pas de chômage durable car alors réduction de la demande suivie d’une diminution du salaire (concurrence entre travailleurs), jusqu’à ce que l’offre rejoigne la demande. Anticipations rationnelle : même pas à court terme, vu qu’on sait ce qui va se passer. Interprétation libérale du chômage : car réglementations (syndicats, législations sur salaire minimum)…