Camille claudel
Camille Claudel est née à Fère-en-Tardenois (Aisne) le 8 décembre 1864, de Louis-Prosper Claudel, conservateur des hypothèques, et de Louise-Athanaïse Cerveaux, fille du médecin et nièce du prêtre duvillage. Après la disparition de Charles-Henri (né en août 1863)[1], le premier fils du couple, mort à seize jours, Camille devient l’ainée d’une famille qui comptera deux autres naissances.
Parla suite, le couple s’installe à Villeneuve-sur-Fère, petit village à quelques kilomètres de Fère-en-Tardenois, Camille y passe son enfance entourée de sa sœur Louise, née en février 1866 et de sonjeune frère Paul, né en août 1868. La famille Claudel s’installera ensuite pour trois années à Nogent-sur-Seine, de 1876 à 1879. Cette ville de province sans intérêt, ainsi dépeinte par Gustave Flaubertdans L’Education sentimentale, sera le lieu où Camille fera ses premiers pas d’artiste. Là, elle rencontrera le sculpteur Alfred Boucher qui lui fera prendre conscience de ses dons.En effet, depuisl’enfance, Camille est passionnée par la sculpture et s’initie sur de la glaise. Appuyée constamment par son père qui prend conseil auprès d’Alfred Boucher, Camille doit affronter la très forteopposition de sa mère, laquelle aura toujours une violente aversion pour cet art qui passionne son aînée. En 1882, alors que les Claudel séjournent à Wassy, Camille persuade sa famille d’emménager à Paris, àl’exception de son père retenu par ses obligations professionnelles. Cela, afin de perfectionner son art auprès des maîtres. Avec son frère Paul, elle habite au 36, boulevard de Port-Royal. EnsuiteCamille vit et travaille dans son atelier du 19 quai de Bourbon, dans l’Ile Saint-Louis de 1889 à l’an 1913, date de son internement. Une plaque souvenir est apposée sur cette maison.
Elle suit, toutd’abord, des cours à l’Académie Colarossi. Par la suite, elle loue un atelier avec des étudiantes anglaises dont Jessie Lipscomb avec qui elle se liera d’une profonde amitié.
Camille a d’abord…