Histoire de l’astronomie

Histoire de l’astronomie
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Nébuleuse M17 : photographie prise par le télescope Hubble.

Vieille de plusieurs milliers d’années d’histoire, l’astronomie est probablement une des plus anciennes des sciences naturelles, ses origines remontant au-delà de l’Antiquité, dans les pratiques religieuses préhistoriques.

L’astronomie est la science de l’observation desastres et cherche à expliquer leur origine, leurs éventuelles évolutions et aussi l’influence qu’ils ont sur la vie de tous les jours : marées, crue du Nil, canicule, etc. Cette influence se manifeste par certains phénomènes exceptionnels (les éclipses, les comètes, les étoiles filantes, etc.) qui pour certains étaient des évènements majeurs dans le rythme de vie de la communauté comme les saisonset pour d’autres la possibilité de mieux faire avancer les connaissances au niveau de la compréhension de l’univers céleste. Elle ne doit pas cependant être confondue avec des disciplines très proches telles que l’archéoastronomie, la mécanique céleste qui n’en sont que des domaines particuliers.

L’étymologie du terme astronomie vient du grec ?????????? (?????? et ?????) ce qui signifie loi desastres.

L’astronomie est peut-être la plus ancienne des sciences, comme semblent l’indiquer nombre de découvertes archéologiques datant de l’âge du bronze et du Néolithique. Certaines civilisations de ces périodes avaient déjà compris le caractère périodique des équinoxes et sans doute leur relation avec le cycle des saisons, elles savaient également reconnaître quelques dizaines deconstellations. L’astronomie moderne doit son développement à celui des mathématiques depuis l’Antiquité grecque et à l’invention d’instruments d’observation à la fin du Moyen Âge. Si l’astronomie s’est pratiquée pendant plusieurs siècles parallèlement à l’astrologie, le siècle des Lumières et la redécouverte de la pensée grecque ont vu naître la distinction entre la raison et la foi, si bien quel’astrologie n’est plus pratiquée par les astronomes de nos jours.
L’observation du ciel à la Préhistoire[modifier]
Une scène découverte dans le Puits de la grotte de Lascaux, vieille d’environ 17 000 ans.

Par définition, il n’existe pas d’information directe ou écrite concernant les observations du ciel au Paléolithique. Seuls de rares indices isolés permettent de les soupçonner. Selon de raresauteurs tels qu’Alexander Mashack ou Chantal Jègues-Wolkiewiez, paléo-astronome, certains objets témoigneraient de l’observation des astres, du Soleil ou de la Lune en dressant une cartographie des positions des objets célestes.

Selon A. Marshack, les indentations gravées sur un os d’aigle mis au jour dans l’abri Blanchard et datant d’environ 32 000 ans correspondraient à des notations lunaires :leur nombre et leur position pourraient être mis en rapport avec les lunaisons[réf. nécessaire].

Selon C. Jègues-Wolkiewiez, l’ornementation spécifique des grottes du sud de la France, lorsque celle-ci correspond par exemple à des solstices, serait un autre élément significatif. Cet auteur considère même que les peintures de ces grottes pourraient être des cartographies stellaires. Pour elle, lascène du Puits de la grotte de Lascaux (environ 17 000 ans), supposerait des connaissances astronomiques : elle croit y reconnaître une représentation des Pléiades et du zodiaque.

« La visualisation de la lumière solaire sur la porte d’entrée de la grotte pendant 50 minutes environ lors du coucher solaire au moment du solstice d’été, confirme cet éclairement complet de la rotonde pendantcette période solsticiale au temps de la création de l’œuvre. Éclairement permettant même un travail en pleine lumière, presque durant une heure pendant quelques jours par an au début de l’été. Mais aussi lumière de la pleine lune le matin lors du solstice d’hiver. »

— Chantal Jègues-Wolkiewiez

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La signification profonde de ces cartographies est inconnue ; elle pourrait être d’ordre…