Lebresil
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Ainsi se distinguent par leur pauvreté et leur retard de développement, le Nordeste et le Nord-Ouest. Le Nordeste est la région la plus pauvre. Certes, les cultures commerciales du littoral sont prospères; mais à l’intérieur, la misère du Sertào rappelle certains traits du Sahel.
Au Sud-Est, par contre, on trouve les Etats les plus développés du Brésil.
c)Les flux générés par l’inégal développement.
Ces disparités de développement génèrent des flux migratoires.
Des flux migratoires internes d’une part :
En effet on assiste à un important exode rural des régions rurales de l’extrême Sud et du Nord-Est vers les régions urbanisées du Sud et du Sud-Est.
Il existe également des phénomènes d’émigration vers les pays voisins. Par exemple, ilexiste une émigration brésilienne en direction de la Guyane française.
{text:soft-page-break} II Les disparités intra-urbaines.
a) La conséquence des flux migratoires internes.
L’exode rural est responsable de l’explosion urbaine au Brésil. Mais il transfère la pauvreté des campagnes vers les villes. Les néo-urbains s’installent dans les favelas des périphéries ou des quartiers taudifiés descentres. Si ces migrations ont touché en priorité les agglomérations du littoral comme Rio, Sao Paulo ou Recife (ainsi, la population vivant dans les favelas de Rio de Janeiro est passée de 169 000 en 1950 à 1 093 000 en 2000), il concerne maintenant la totalité des villes brésiliennes par exemple, 30 %de la population de Belém vivent dans des bidonvilles. On observe ,aujourd’hui une croissance,rapide des villes moyennes.
b) De profondes inégalités spatiales et sociales.
Dans les grandes agglomérations du Brésil coexistent des quartiers caractérisés par une grande richesse et des bidonvilles appelés favelas au Brésil. Les favelas sont devenues de véritables villes dans la ville. Quartiers de misère, d’insalubrité et de violence, les favelas disposent souvent de leur propreorganisation sociale, souvent dirigée par des bandes mafieuses. Ces zones de mal-développement échappent parfois totalement au contrôle des autorités publiques. Dans les quartiers où le sous emploi est massif (A Paraisopolis , deuxième favela de Sao Paulo , 20% des 60 000 habitants sont au chômage), les sources de revenus des habitants sont diverses: à côté du secteur informel, certains continuent detravailler quelques semaines par an à la campagne.
III Politiques de développement et d’aménagement du territoire au Brésil.
a) Historique du développement Brésilien.
A l’issu de la période coloniale, le Brésil était un pays à dominante agricole.
Dans l’entre-deux guerres, le Brésil a donc d’abord cherché à se développer en exploitant et en exportant ses ressources agricoles et minières.Ensuite, le gouvernement a encouragé les industries de substitution des importations, ce qui a donné naissance à des industries destinées au marché extérieur. Il produit alors des produits manufacturés avec une croissance annuelle de 10 % de 32 à 39 et de 6 % pendant la guerre .
Dés les années 50, mais surtout à partir de 1960 et jusqu’à 1974, le Brésil s’est ouvert. Il a connu une fortecroissance économique avec des taux compris entre 5 et 10 % par an ( miracle Brésilien ). La stratégie reposait alors sur le développement des exportations et l’appel à des capitaux étrangers. ( Mercedes-Benz, Fiat, Ford et Volkswagen dans le domaine de l’automobile).
Les crises financières des années 80 et 90 et les politiques d’ajustement du FMI, accélèrent la libéralisation et l’ouverture del’économie. Depuis 1995, ce sont 150 milliards de dollars qui ont été investis au Brésil . Cependant, ceci renforce sa dépendance vis-à-vis du nord.
b) Les politiques d’aménagement du territoire.
Depuis 1950, elles ont été mises en place pour réaliser l’unité territoriale et promouvoir l’égalité socio-spatiale.
En 1959 est créée une nouvelle capitale : Brasilia ( 2.1 millions d’habitants…