Malaise dans la civilisation
Antoine Alric TES
Commentaire de Texte
Extrait du Malaise dans la civilisation de Freud
Sigmund Freud, médecin autrichien du XIX et du XXème, fondateur de la psychanalyse, nous offre dans Malaise dans la civilisation son interprétation du bonheur. En effet, il est aujourd’hui difficile d’analyser le sens du mot bonheur sans oublier certain aspect de la notionphilosophique. Comme le dit Freud au début de l’extrait, le bonheur aspire à une bipolarisation, car il est à la fois positif sous certains aspects comme négatif sous d’autres.
Nous tenterons donc d’expliquer pourquoi Freud dans son ouvrage nous présente le bonheur comme quelque chose recherché par les homme, malgré les dangers qu’il incombe. Pour ce faire, nous étudieront tout d’abord le point de vue de ladoxa dans le terme de bonheur, puis nous verrons la position de Freud, tout en nous intéressant aux causes de cette éternelle recherche du bonheur.
La doxa nous présente le bonheur comme une vertu, souvent conçue comme une fin ultime de la vie, l’aboutissement d’entreprises faites par les hommes afin que leurs intérêts désirs soient comblés. C’est en effet ce que nous explique Freud dès laseconde ligne du texte. La notion de bonheur, en son sens premier, exclut les sensation de douleur et de déplaisir. Elle est en principe fondée sur le plaisir et le bien être. Il est vrai qu’on ont doit le bonheur à la satisfaction d’avoir accomplie tel ou tel besoin, comme désir.
« Les hommes aspirent au bonheur, ils veulent devenir heureux et le rester » par cette phrase, Freud nous montre à quelpoint le bonheur occupe une place prépondérante dans la vie des homme, leur vie étant donc supposée condamnée à courir derrière cet état de bonheur. C’est ainsi qu’on peut assimiler la formule « devenir heureux » à un processus, qui à force de satisfaire des besoins, comme des pulsions, amène à fortiori à un était de bonheur. Freud nous présente donc le bonheur, tout comme la doxa le fait, commequelque chose qui n’est pas inné et qu’il faut aller chercher, en cédant ou non à des pulsions. Le bonheur a donc un statut de but pour les hommes, l’utilisation de « rester heureux » à la première ligne posant cet état de bonheur comme une recherche de l’existence de l’homme, car pour vouloir le rester il faut que ce soit agréable.
Mais par cet emploi, le psychanalyste avance aussi un autreprocessus, car si le bonheur n’est pas innée et que les hommes voudraient le rester, dans ce cas le bonheur même une fois atteint peut toujours rencontrer des obstacles qui empêcheraient son prolongement et ainsi réintroduire le coté négatif du bonheur, caractérisé par le déplaisir et la douleur, absents de la notion de bonheur.
Si le bonheur n’est pas inné, et qu’il peut être perdu, nous pouvonsdonc penser que ce que Freud qualifie de but « négatif » n’est pas si éloigné du positif. Freud estime que la vision du bonheur que nous avons vue, comme un principe de finalité de la vie, ne s’accorde pas avec le monde, ou ce qu’il appelle « Tout » , jusqu’à le qualifier d’irréalisable. En effet, le monde qui nous entoure nous apporte des envies, des désirs ou encore des pulsions. Nous avonspourtant étudié le fait que notre devrait se cantonner à l’accomplissement de nos besoins primaires et non à nos pulsions, et ce au risque d’éradiquer tout sentiment de désir qui pourrait nous habiter, afin de ne plus pouvoir ressentir la tentation de réaliser des choses dont nous n’aurions pas besoin, uniquement afin de répondre à une soudaine envie qui nous apporterai une satisfaction minime.Freud admet une hypothèse religieuse dans ce texte afin de soutenir sa thèse. Dans sa phrase « On aimerait dire que le dessein que l’homme soit « heureux » n’est pas contenu dans le plan de la « création » ». Ainsi Freud s’appuie sur une théorie religieuse. Ainsi, selon les livres religieux, les hommes ne peuvent être heureux, car chacune de leur pulsion entraine la perte de leur bonheur. Prenons…