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Eco– Droit
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ANNEE …/…

Juridique et Social

Procès : « Trois salariés licenciés pour avoir critiqué leur hiérarchie sur Facebook. »

Source : Publié le 20 Mai 2010 par l’Alsace.fr

Idées essentielles :

* Dévoilé jeudi par France Info, l’affaire remonte à décembre2008, trois salariés ont été licenciés de leur entreprise pour avoir débiné leur hiérarchie et un responsable des ressources humaines sur le réseau social « Facebook ».

* Lors d’un échange sur le « mur », un des salarié publie faire partie d’un « club néfastes » et deux d’entre eux amusés de la situation publie « bienvenue au club » suivi de reproches.

* Un « ami » des salariés du réseausocial, ayant vu cette conversation, imprime les discutions tenues par les salariés et fait parvenir ces documents à la direction.

* Deux d’entre eux ont saisi les prud’hommes, le troisième a préféré un arrangement à l’amiable. Le conseil des prud’hommes n’a pu trancher entre les deux salariés et l’entreprise.

* L’avocat des plaignants a exprimé que l’avenir était menacé si l’on peutêtre licencié pour des propos tenus sur des réseaux sociaux et affirme que la vie privé et menacée. L’affaire a été renvoyée aux tribunaux avec un cinquième conseiller.

Thermes Juridiques :

Délation : Dénonciation pratiquée pour des motifs intéressés et méprisables.

Litige : Différend entre deux ou plusieurs personnes.

Audience : Séance d’un tribunal.

Juridique et social

Procès :trois salariés licenciés pour avoir critiqué leur hiérarchie sur Facebook
Trois salariés d’une entreprise de Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine) ont été licenciés pour avoir dénigré leur hiérarchie dans une conversation privée sur le réseau social Facebook, a-t-on appris jeudi auprès de leur avocat.

L’affaire, révélée jeudi par France Info, remonte à décembre 2008. Connectés depuis leurdomicile sur le réseau social Facebook, un samedi soir, les trois salariés de la société d’ingénierie Alten avaient échangé des propos critiques envers leur hiérarchie et un responsable des ressources humaines.

Lors de ces échanges, l’un des salariés, s’estimant mal considéré par sa direction, avait ironisé sur sa situation en indiquant, sur sa page personnelle, faire partie d’un «club desnéfastes».

Les deux autres salariées impliquées dans le litige s’en étaient amusés en écrivant: «bienvenue au club».

Une autre personne, un «ami» des employés sur Facebook et ayant accès à leur conversation, avait fait une copie des propos tenus et les avait transmis à la direction de l’entreprise. Quelques semaines plus tard, ils avaient été licenciés pour «incitation à la rébellion» et«dénigrement de l’entreprise».

Deux d’entre eux avaient alors décidé de porter l’affaire devant les prud’hommes, la troisième ayant accepté une transaction à l’amiable avec l’entreprise.

Le conseil des Prud’hommes de Boulogne-Billancourt, qui devait se prononcer en délibéré jeudi sur la situation de deux d’entre eux, n’a pas réussi à départager les salariés et leur employeur, la moitié des conseillersprenant fait et cause pour l’entreprise, et l’autre pour les employés.
«C’est la porte ouverte à la délation. Si à l’avenir, on peut être licencié pour des propos tenus sur Facebook, c’est la vie privée qui est menacée», a dénoncé leur avocat Me Grégory Saint-Michel, interrogé par l’AFP.

L’affaire a été renvoyé sine die et une prochaine audience aura lieu avec un cinquième conseiller,…