Anthologie de poème la fuite du temps

Anthologie de poème

La fuite du temps

Préface

C travail comporte une compilation de dix poèmes sur le thème de la fuite du temps. Chaque poème est précédé d’une introduction expliquant le choix et des éléments biographiques sur l’auteur.

Sommaire

Page 4: Les Antiquités de Rome de Joachim du Bellay

Page 5: Comme on voit sur la branche de Pierre Ronsard

Page 6 :Marquise, si mon visage… de Pierre Corneille

Page 7: Le lac d’Alphonse de Lamartine:

Page 9:L’horloge de Charles Baudelaire :

Page 10: Automne malade de Guillaume Apollinaire :

Page 11: Un homme passe sous la fenêtre et chante de Louis Aragon

Page 12: Le front couvert de Paul Eluard :

Page 13: Précisions (sermon) de Jean Tardieu :

10) Comme les journées sont longues de Tryo:Les Antiquités de Rome de Joachim du Bellay :

Joachim Du Bellay, né prés de Liré 1522- Paris 1560. Poète français, ami et collaborateur de Ronsard, il rédigea le manifeste de la Pléiade, (Défense et illustration de la langue française).De son séjour à Rome comme secrétaire de son cousin, il rapporta deux recueils (les antiquités de Rome et les Regrets de 1558) qui expriment ses déceptions et sesnostalgies. Le poème est composé de deux quatrains et deux tercets, la versification est pauvre et embrassée pour les quatrains. Les tercets ont une versification suivie et embrassée. Le poème raconte l’avènement au pouvoir de Rome de sa décadence puis de sa chute. Il montre que quoi qu’on fasse pour fuir le temps celui-ci finit par nous rattraper et par nous détruire. J’ai choisi ce poème pourson témoignage sur la dégradation de Rome.

Nouveau venu, qui cherches Rome en Rome Et rien de Rome en Rome n’aperçois,Ces vieux palais, ces vieux arcs que tu vois, Et ces vieux murs, c’est ce que Rome on nomme.
Vois quel orgueil, quelle ruine et commeCelle qui mit le monde sous ses lois, Pour dompter tout, se dompta quelquefois, Et devint proie autemps, qui tout consomme.
Rome de Rome est le seul monument, Et Rome Rome a vaincu seulement. Le Tibreseul, qui vers la mer s’enfuit,
Reste de Rome. O mondaine inconstance ! Ce qui est ferme est par le temps détruit, Et cequi fuit au temps fait résistance.

Comme on voit sur la branche de Pierre de Ronsard
Pierre de Ronsard, château de la poissonnière Couture-sur-Loir, 1524 – Saint-Cosme-en-l’Isle prés de tours, 1585, poète français. En raison d’une surdité précoce, il doit abandonner la carrière des armes. Il s’adonne alors à l’étude des lettres latines et grecques, et se propose, avec le groupe de la…